Le départ de Lyon de Grégory Coupet, confirmé par l’intéressé vendredi, a placé Hugo Lloris, vingt et un ans, comme favori logique à la succession du gardien international dans la cage de l’OL. Le joueur niçois, priorité du club rhodanien, n’est pas insensible à cette idée. Pour autant, rien ne dit que Lloris va aller là où on l’attend le plus. L’international Espoirs, dont le départ de Nice est entériné, a en main trois propositions fermes. L’uneémane donc de Lyon, l’autre de l’AC Milan et la troisième de Tottenham. Et Lloris se pose toujours des questions. « C’est lui qui a les clés », affirme Maurice Cohen, le président niçois, qui précise encore que Lyon et Tottenham ont pris contact avec lui, au contraire de l’AC Milan.

 

Dans l’entourage de Lloris, on prétend que le gardien optera pour Lyon ou pour Milan. Ce n’est pas tout à fait la façon de voir du principal intéressé. « Bien sûr, j’ai une idée en tête, mais elle demande à être affinée, explique Lloris. Aujourd’hui, je ne ferme la porte à personne. Lyon, c’est la continuité, puisque j’ai mes repères en Ligue 1. Et il y a la Ligue des champions. Milan, c’est le Calcio avec tout ce que cela sous-entend. Quant à Tottenham, ils ont un grand projet d’avenir avec un entraîneur (Juande Ramos) très performant. J’irai là où j’aurai la sensation de pouvoir le mieux progresser pour arriver jusqu’au très haut niveau. Je n’en fais pas une histoire d’argent et je n’ai d’ailleurs discuté sur ce point avec personne. La preuve, c’est que, s’il y avait eu un grand stade et un vrai projet sportif, je serais volontiers resté à Nice pour un an ou deux. Je l’ai dit à Roger Ricort (directeur sportif). Je veux me décider très vite. Dans le courant de la semaine prochaine, entre mercredi et jeudi, ma décision sera prise. »

Quel que soit le club choisi, le transfert de Lloris, formé à Nice, rapportera au Gym une somme comprise entre 8 et 11M, selon que les responsables azuréens seront intéressés ou pas, en contrepartie, par certains joueurs. À Lyon, ils apprécient tout particulièrement l’attaquant Loïc Rémy (21 ans, prêté au dernier mercato à Lens) et rêvent peut être encore plus  ’Abdulkader Keita (26 ans), que Frédéric Antonetti aurait bien aimé enrôler avant qu’il n’aille à Lille. Le premier, en recherche de temps de jeu, est clairement plus abordable que le second. Restera  ensuite pour Nice à trouver un nouveau gardien. Deux possibilités : un joueur confirmé dans le style de Carrasso, le Marseillais, ou un jeune, qui serait mis en concurrence avec Lionel Letizi.