Nice entame ce soir face au Besiktas, et en direct sur l'Equipe 21, une série de 3 matches amicaux qui en diront plus sur ses possibilités...


Après 3 matches plus ou moins pépères contre Lausanne (D 1 sui, 4-1), Zulte-Waregem (D 1 bel, 1-2) et Fréjus-Saint-Raphaël (N, 1-0), les Niçois entrent dans leur seconde phase de préparation, face à des adversaires nettement plus relevés : Besiktas, ce soir, puis Galatasaray, mardi, et enfin Naples, dimanche. Les matches contre les clubs turcs auront lieu en Autriche, le premier à Gleisdorf, à quelques kilomètres de Loipersdorf, où le Gym est arrivé hier pour un mini-stage de quatre jours, le second à Wolsfberg ; le dernier, à l'Allianz Riviera, six jours avant l'ouverture du Championnat contre Monaco.



Claude Puel a emmené vingt-cinq joueurs en Autriche, dont les quatre recrues : Maxime Le Marchand, Jean-Michaël Seri, Valère Germain et Hatem Ben Arfa. Romain Genevois, toujours pas opérationnel après s'être fracturé le tibia à Saint-Étienne, en fin de saison, Jérémy Pied et Julien Vercauteren, qui ne devraient pas rester au club, ne sont pas du déplacement. Après avoir travaillé deux systèmes de jeu depuis plusieurs jours, le 3-5-2 et le 4-4-2 en losange, Puel devrait profiter de cette semaine pour ancrer le 4-4-2 et continuer de roder le trio offensif Ben Arfa-Germain-Pléa, l'innovation majeure de ce mercato.


Il faudra également suivre ce qu'il se passe au poste d'arrière gauche, où le départ de Jordan Amavi pour Aston Villa a laissé un vide soudain. Si l'un des trois joueurs que Puel a jusqu'ici essayés au poste (Hulk, Boscagli, Le Marchand) ne se détache pas nettement, ou si l'équilibre de l'équipe s'en trouve menacé, les dirigeants niçois se dirigeraient alors vers une recrue extérieure. Pour le jeune Boscagli, annoncé prometteur, il y a donc un coup à jouer. Pour Grégoire Puel, poussé vers la sortie, et Valentin Eysseric, qui a émis le souhait de quitter le club, cette succession de trois matches sera une occasion de se montrer