Les dirigeants du Gym, au premier rang desquels son président Jean- Pierre Rivère, sont convoqués ce jeudi devant la commission de discipline de la Ligue nationale de football (LNF). Le motif : s’expliquer sur les incidents survenus, le 11 août dernier, lors du match de championnat entre l’OGCN et Ajaccio (0-1).

 

 

 

 

Une rencontre au cours de laquelle «une trentaine d’engins pyrotechniques avait été allumés, et une bombe agricole lancée à trois mètres du gardien de but de l’équipe corse», rapportait alors la commission – des actes passibles, selon le code pénal, de trois ans de prison et 15 000 euros d’amende. La Ligue avait alors décidé de suspendre à titre conservatoire la Populaire Sud. Cette tribune avait ainsi été totalement interdite aux ultras et abonnés lors de la rencontre Nice-Lille (2-2), disputée le 25 août dernier.

 

Or le club, déjà sous le coup d’un huis clos avec sursis, se trouve en situation de récidive. Les sanctions de la commission de discipline pourraient donc être très sévères : du huis clos avec sursis,jusqu’à la suspension de terrain… sans compter les lourdes amendes pour les jets de fumigène. Une issue que les dirigeants du Gym tenteront à tout prix d’éviter en insistant sur le fait, lors de leur audition après-demain, que d’une part «la réception de Lille s’est très bien déroulée sans fumigène, ni jet d’objet» et que d’autre part «les supporters des deux équipes ont accepté de partager leur tribune et laissé les autres manifester leur joie sur les buts», soutient André Bloch, qui sera interrogé par les représentants de la commission de discipline de la Ligue sur «l’organisation et la sécurité» de ce Nice-Ajaccio…

 

En tout cas, il apparaît déjà peu probable que la Populaire Sud puisse retrouver ses adeptes ce samedi lors de la réception de Brest (20h)…