Nice va défiler à Nancy sans Rémy, Faé, Rool, Apam et Adeilson, tous suspendus après avoir vu rouge ou jaune, et sans Sablé (encore Lensois au 10 janvier, jour du match reporté), qui purgera, lui, son deuxième match de suspension le week-end prochain. « On doit rentrer dans le Guinness », plaisante Frédéric Antonetti.

 

Comme solutions, l’entraîneur azuréen dispose de défenseurs de complément (Hognon, Jeunechamp, Cid) et d’une jeunesse plus souvent collée au banc au milieu (K. Coulibaly) et devant (Ben Saada, Mah. Traoré). Pour elle, c’est une occasion de prendre de la hauteur et de grignoter l’ordre des titulaires. Un joueur comme Ben Saada, qu’Antonetti compare à Marama Vahirua, « en moins expérimenté », doit pouvoir basculer de joker décisif à titulaire influent. Quant à l’intermittent Mouloungui, écarté contre Lyon (1-3, 23e j.) après une période de transparence, puis revenu dans le coup sur le but de la victoire au Mans, samedi dernier (1-2, 24e j.), il pourrait réapparaître à la pointede l’attaque niçoise ce soir à la place de Rémy. Antonetti pourrait donc aligner une défense Diakité- Hognon-Kanté-Jeunechamp, un milieu Coulibaly-Échouafni-Hellebuyck et le trio offensif Bamogo-Mouloungui- Ben Saada, ce qui est plutôt pas mal charpenté.

 

« On va aller s’accrocher à Nancy et montrer que le groupe vit bien, lance Antonetti. Et il faut aussi que certains marquent des points en vue de la saison prochaine. »

 

L’entraîneur niçois était zen, dimanche matin au décrassage, absorbant encore le goût du succès au Mans. « On ne doit jamais être menés, mais il y avait la place et quand on finit par renverser un score, c’est beau », s’estil réjoui. Ce dixième succès de la saison – contre une équipe en détresse – a quelque peu desserré l’étau de la demi-finale de Coupe de la Ligue perdue contre Vannes (L 2) et dégonflé l’idée d’une équipe roulant sur la jante dans un hiver rude. « C’est une très bonne opération au vu des résultats du week-end », signalait Rémy. Elle rapproche Nice de Rennes et Lille, situés trois points devant. « Le coach a dit qu’il attendait un gros match pour viser plus haut », explique Rémy. Faute de coupes, Nice s’accroche à un ultime objectif : dépasser la saison passée question classement et points (8e, 55 unités).