Après avoir fait un non-match la semaine dernière , les niçois ont vu leur espoir de jouer la Coupe d'Europe s'envoler ce soir... La déception est si grande, en moins de 8 jours, qu'il va falloir un moment pour la digérer.

Comment le meilleur entraîneur de France n'a-t-il jamais résolu en une saison le problème d'intermittence de ce groupe? Comment des joueurs peuvent-ils ne pas se battre et être si brouillons après une saison à jouer ensemble? Comment Julien Fournier peut-il se planter à chaque mercato d'hiver? Comment ce club peut-il être focalisé sur l'image médiatique avant le football? Alors oui, il y a eu un jet de bouteille face à Marseille, mais messieurs les dirigeants c'est aussi de votre responsabilité: à force de donner, d'écouter la Pop Sud comme si elle représentait l'ensemble des supporters. Que dire de ce soir où 15000 t-Shirts de Sala ont été imprimés pour cette rencontre, pour un chant (condamnable)? N'avez-vous pas l'impression d'en faire un peu trop, alors que le club s'enfonce depuis 3 mois dans un jeu insipide?

Pour le Sport, il n'y a plus personne: ni dirigeants, ni groupes de supporters... Tout le monde s'en fout! Après le non match de la semaine dernière: pas une réaction, comme si cela était normal! Mais est-ce normal? Est-ce normal que votre partenaire Nice Matin enfonce le clou en donnant des infos sur les contrats non-renouvelés, des joueurs sur lesquels on ne compte pas, 4 heures après cette parodie de rencontre? Non tout cela n'est pas normal et cela reste un manque de respect des supporters, vous savez les 15000 qui ne sont pas cartés dans un groupe. Alors vous pouvez nous sortir des abonnements à tacite reconduction...  Tacite ou pas, on va attendre de connaître vos ambitions avant de se ré-abonner. Peut-être ferez-vous un cadeau à toutes ces personnes que vous avez prises pour des imbéciles depuis 12 semaines, à la hauteur des réactions disproportionnées sur les autres problèmes...

"Gachis" a trouvé un synonyme dans le dictionnaire c'est OGC Nice!

 

Fiche technique

 

OGC Nice - Lille OSC : 1 - 3 (1-0)

Arbitre : M. Leonard
Buts :
 
Nice : Kluivert (30e)
 
Lille :  David (52e, 61e), Weah (90e +5)
 
Avertissements :
 
Nice : Lotomba (44e)
 
Lille : Gudmundsson (12e), Gomes (67e), Weah (90e +4)

Les équipes :


Nice : Benitez - Lotomba (Daniliuc, 59e), Todibo, Dante (cap), Bard - Lemina (Thuram, 67e), Rosario (Schneiderlin, 73e), Kluivert, Boudaoui (Brahimi, 59e) - Gouiri (Guessand, 73e), Delort


Lille : Jardim – Celik, Fonte (cap), Djalo, Gudmudsson (Bradaric, 46e) – Zhegrova (Bamba, 46e), Onana, Gomes (Yoro, 78e), Weah – David (Pied, 45e +2), Yilmaz (Lihadji, 86e)

 

Les buts

 

90 +4ème  Nice finit très mal ce match et Weah alourdit le score ce samedi soir. Sur une relance approximative de Dante de la tête, Lihadji parvient à lancer in-extremis Weah en profondeur. Ce dernier ne se fait pas prier pour aller tromper Benitez en un contre un. Quelle deuxième période terrible pour les Aiglons !

 

61ème  But de David ! Le Losc renverse Nice et jette un coup de froid sur la Côte d'Azur. Trouvé dans la surface, Celik frappe en angle fermé mais bute sur Benitez. Le ballon revient par miracle sur David, qui s'offre un doublé facile à bout portant.

 

52ème  But de David ! Les Lillois, bien entrés dans cette seconde période, égalisent rapidement à l'issue d'une belle action collective. Weah est notamment trouvé sur l'aile droite et, profitant d'une mauvaise lecture de Bard, centre parfaitement en retrait pour un David adroit devant le but.

 

31ème  But de Justin Kluivert ! Et voilà donc le but si important pour l'OGC Nice ! Sur un centre précis venu de la droite et signé Boudaoui, l'attaquant passé par l'Ajax a réussi une demi-volée croisée parfaite au point de penalty pour tromper Jardim.

 

Résumé

 

Nice rêvait encore de Ligue des champions avant cette avant-dernière journée de Ligue 1. Le club azuréen pourrait finalement ne pas se qualifier pour une seule des trois coupes d'Europe samedi prochain. Pour que ce contexte difficile voit le jour, il a fallu un scénario pour le moins cruel samedi soir. A la pause de son match face aux Dogues, l'OGC Nice menait 1-0, tout comme Brest à Monaco (1-2), et les Aiglons étaient donc troisième de l'élite. Et puis, en une période, tout a basculé.Après ce premier acte qui avait vu la troupe de Galtier très largement dominer la rencontre, ouvrir le score par Kluivert sur une belle action collective (1-0, 31e) et échouer plusieurs fois sur un Jardim excellent dans son but, le retour des vestiaires a fait très mal aux Azuréens. En à peine un quart d'heure, David s'est offert un doublé pour renverser la rencontre, en profitant d'abord d'un bon service de Weah (1-1, 52e) puis en reprenant à bout portant une frappe de Celik détournée par Jardim (1-2, 61e).

 

Pendant ce temps, Monaco avait déjà renversé Brest chez lui (3-2 à la 54e) et Nice comptait alors cinq points de retard sur l'ASM (2e) et autant sur Marseille (3e). Cet écart de points restera le même jusqu'à la fin de la partie. Moins inspirés qu'en première période, les partenaires d'Andy Delort n'ont pas su égaliser et ils ont même terminé la rencontre avec un troisième but pris en contre et conclu par Weah (1-3, 90e+4).



Troisième à la pause, l'OGCN est finalement sixième ce samedi soir et compte désormais deux longueurs de retard sur Rennes (4e), qui défiera un certain Losc samedi prochain lors de l'ultime journée, pendant que Nice ira à Reims. Strasbourg, qui est passé cinquième à la différence de buts, se rendra à Marseille (3e) lors d'une ultime journée passionnante. Une conclusion qui pourrait s'avérer terrible pour les Azuréens. Orange.

 

Réactions

 

Christophe Galtier :

 

 On a vu deux visages de Nice...


Sur la première période, on mérite de mener au score, sûrement plus largement, on était dans le bon sens, il y avait du rythme, de l'intensité, une envie de marquer, d'attaquer. On a été malheureux avec une frappe sur la transversale, une frappe qui fait double poteau, des arrêts du gardien. Et puis il y a l'entame de la seconde période, il y a vingt minutes où on est complètement à côté de nos pompes et on redonne espoir à une équipe qui semblait en grande difficulté, en mettant moins de rythme, en perdant la bataille du milieu. On s'est complètement effondrés sur les vingt premières minutes. Après, tant bien que mal, on a essayé de pousser, sans réussite. C'est une très grande déception. On avait notre destin en main. Il faudra l'emporter à Reims et on croisera les doigts pour que les concurrents directs se prennent un peu les pieds dans le tapis.

 

Tous les autres résultats vous sont défavorables...


En termes de résultats, à la pause on est très bien, à la 95e minute, on n'est vraiment pas bien. C'est comme ça. Je ne pouvais pas expliquer ce qui s'était passé lors de la première période contre Saint-Etienne (0-2 puis 4-2, mercredi), et là, à chaud, je ne peux pas expliquer ce qui s'est passé à l'entame de la seconde période. Je constate qu'on n'a pas bien défendu au milieu, on n'a pas bien défendu devant pour mettre sous pression cette équipe.

 

Avez-vous vu venir ce trou noir ?


Non. J'ai dit à mes joueurs qu'il ne fallait pas faire en sorte de chercher à tenir le résultat, qu'il fallait continuer à produire, à mettre encore beaucoup plus de danger. On n'y est pas arrivés. Pour quelle raison, je ne sais pas, est-ce que c'est parce que c'est le troisième match de la semaine... Mais évidemment, c'est un résultat qui nous reste en travers de la gorge.

 

Un mot sur l'hommage du stade à Emiliano Sala...


C'est une bonne initiative de la part de tout le monde, du club, mais aussi de tous les spectateurs qui étaient au stade. Il y a eu ce qu'il y a eu il y a trois jours. Là il y a eu un hommage, j'ose espérer que cela effacera ce qui s'est passé face à Saint-Etienne. C'était la moindre des choses.

 

Jocelyn Gourvenec :

On est très content d’avoir réussi d’avoir réussi à renverser un match mal embarqué. Nous avons beaucoup subi en première période, on n’a pas existé, on n’a jamais réussi à récupérer le ballon dans de bonnes conditions. Nous étions en retard, on ne gagnait pas un premier ni un deuxième ballon. C’était très, très dur. C’est un moindre mal de n’avoir été mené que d’un but à la pause. Nous avons construit la victoire en changeant notre mentalité, en nous adaptant et en faisant quelques changements. Nice ne pouvait pas non plus faire ce pressing-là sur un troisième match en huit jours avec une finale. Tout ça mis bout à bout a fait qu’on a su revenir dans le match et se montrer très efficace, ce qui n’a pas été toujours le cas cette saison. Nous avons l’objectif de bien terminer la saison. On a fait un bon match contre Monaco, mais le scénario n’a pas tourné dans notre sens. On voulait justement ce soir, après une bonne semaine d’entraînement, que ça bascule enfin pour nous. C’est ce qui s’est passé. Les joueurs ont montré qu’ils n’étaient pas en vacances, malgré ce qui a pu être dit.  Jo David a fait comme d’habitude, beaucoup d’efforts. C’est un garçon qui court beaucoup pour l’équipe, il avait toujours ça, ses statistiques étaient toujours les mêmes avec beaucoup de courses à haute intensité et une importante répétition d’effort. Mais il manquait de spontanéité et de fraîcheur. On sentait à l’entraînement ces dernières semaines qu’il avait retrouvé un peu plus de sang-froid. Encore fallait-il que ça se traduise en match. C’est ce qu’il a fait ce soir. Son premier but est magnifique, pas évident à mettre. Il place juste le pied en opposition sans forcer.

Jose Fonte :

Pour moi, c’est positif. On a réalisé une bonne deuxième mi-temps, un peu à l’image du LOSC de la saison dernière. Nous sommes satisfaits de cette deuxième période, mais pas de la première. A la fin, ça fait trois points. Nous voulons finir cette saison sur du positif. Cette victoire l’est. A la mi-temps, on a évoqué les choses qui n'allaient pas et on a essayé de rectifier. C’est une belle performance. On veut maintenant bien finir contre Rennes.

 

Revue de presse