On ne pensait pas cette saison dire cela d'un match mais ce soir, force de constater, que le Gym n' pas joué lors des 20 premières minutes puis après l'OGC Nice a enchainé les mauvais choix, les imprecisions, les simulations mais on a retrouvé de l'égoisme chez plusieurs joueurs "pseudo-star" de cette équipe à commencer par Delort, Gouiri (et oui, même quelques minutes)... En moins de 2 mois, les "rouge et noir" ont perdu toutes leurs valeurs. On s'étonne que les matches ne font pas le plein. Il y a le classement et le contenu. Sur ce dernier point, il y a beaucoup à redire!

 

Fiche technique

 

OGC Nice - RC Strasbourg : 0 - 3 (0-1)
Arbitre : M.Pignard

 

Buts :


Strasbourg : Ajorque (21e), Diallo (82e), Thomasson (84e)

 

Avertissements :


Nice : Daniliuc (45e), Atal (66e), Rosario (84e)

Strasbourg : Sissoko (35e), Bellegarde (47e)

 

Les équipes :


Nice : Benitez (cap) - Lotomba (Atal, 46e), Todibo, Daniliuc (Dante, 46e), Bard (Thuram, 64e) - Kluivert, Rosario, Lemina, Stengs (Gouiri, 70e) - Delort (Guessand, 85e), Dolberg


Strasbourg : Sels - Caci, Djiku (cap), Nyamsi, Perrin, Guilbert - Thomasson (Liénard, 89e), Bellegarde, Sissoko (Prcic, 63e) - Diallo, Ajorque (Gameiro, 74e)

 

Buts

 

 

84ème Thomasson porte le score à 3-0 ! Diallo réalise un superbe travail avec ce contrôle de la poitrine qui lui permet de se faufiler entre deux défenseurs. Il sert son coéquipier, tout seul sur la droite, qui maque d'un piqué. Ca tourne à la correction pour les Niçois ...

81ème Habib Diallo fait le break ! A l'entrée de la surface, Bellegarde frappe du plat du pied en première intention. Le ballon qui se dirigeait vers le but et dévié par le Sénégalais, auteur d'une subtile talonnade. Nice poussait pour recoller et prend un gros coup derrière la tête !

21ème Les visiteurs ouvrent la marque ! Tout part de Sissoko qui signe une passe laser dans la profondeur pour Ajorque. Le meilleur buteur strasbourgeois est plus rapide que Bard et place une frappe à ras de terre qui trompe Benitez !

 

 

 

 

Résumé

 

Strasbourg signe une deuxième victoire de suite et un sixième match sans défaite en Ligue 1 à l'occasion de son déplacement à Nice (0-3). Les Aiglons retombent au quatrième rang du classement.

 

Strasbourg ne descend pas de son petit nuage ! La formation alsacienne a signé ce dimanche après-midi un succès clinquant (0-3) à Nice à l'occasion de la 17eme journée de Ligue 1, pour remonter à la sixième place et porter à six matchs sa série d'invincibilité. Le RCSA est très bien rentré dans sa rencontre, symbole d'une équipe en forme. Il a muselé des Niçois plombés par leurs difficultés à organiser le jeu au milieu de terrain, leur offrant ainsi une pléthore d'occasions. Les locaux s'en sont remis à Walter Benitez, auteur d'une parade autoritaire devant Ibrahima Sissoko (19eme), puis à la maladresse de Habib Diallo (19eme) pour rester dans le coup mais Strasbourg a logiquement ouvert la marque après 21 minutes. Ce même Sissoko a cassé la ligne défensive niçoise via une passe laser. Le meilleur buteur alsacien, Ludovic Ajorque, n'en a pas demandé tant quatre jours après son doublé face à Bordeaux pour ajuster Walter Benitez d'une frappe croisée et ainsi inscrire une neuvième réalisation en championnat cette saison.


Strasbourg a mis Nice KO

 

L'écart aurait pu être plus conséquent à la mi-temps si Jérémie Pignard n'avait pas annulé le penalty qu'il a accordé trois minutes avant à Habib Diallo (38eme). Une décision synonyme de sursis pour Nice, qui a poussé pour revenir au score avec notamment Amine Gouiri, rentré à vingt minutes de la fin du match, mais Strasbourg s'est définitivement mis à l'abri dans le dernier quart d'heure. La deuxième réalisation inscrite d'une subtile talonnade par Habib Diallo (82eme), sa huitième de la saison, a mis fin aux espoirs niçois, envolés pour de bon quand Adrien Thomasson (84eme) a, dans la foulée, piqué son ballon au-dessus Walter Benitez, après un travail précieux du second buteur du jour. Strasbourg s'impose en patron sur la Côte d'Azur, où Nice voulait confirmer son nul (0-0) acquis à Paris. C'est raté. Orange.

 

Réactions

 

Christophe Galtier :


Il y a une remise en question normale et logique vu la prestation à domicile, encore. On est obligés d'avoir du questionnement et d'essayer de faire la meilleure analyse possible pour que cela ne se renouvelle pas. Les matches à domicile se suivent et se ressemblent (c'est la troisième défaite de suite à l'Allianz Riviera), avec peu de contenu et avec beaucoup d'erreurs défensives. Là, au bout de 28 minutes, Strasbourg aurait déjà pu plier le match... Tout ce qu'on faisait d'assez bien il y a un certain moment déjà, on n'arrive plus à le faire. Quand je fais ce constat, je crois juste qu'il faut se poser les vraies bonnes questions. Je ne peux pas reprocher à mes joueurs de ne pas courir, mais quand on constate qu'ils font beaucoup d'efforts et que ça rend ce genre de match, avec une incapacité à récupérer le ballon, à défendre en avançant, à rattraper l'erreur du partenaire, sur l'aspect défensif, et que sur l'aspect offensif, on a beaucoup de mal à déstabiliser une défense, une équipe, un bloc, je dois être le premier à me remettre en question sur ce que je demande aux joueurs qu'ils n'arrivent plus à faire. Et ce n'est pas de la mauvaise volonté, mais sûrement de la crispation et une perte de confiance. Les entames sont catastrophiques, il n'y a plus de jeu, de circuits préférentiels, ni d'animation... Donc je suis obligé de faire mon autocritique et croyez-moi, elle est très dure. Je suis le seul responsable de ce qu'on ne voit plus. Quand on est là, c'est une remise en question profonde de ce que doit être notre manière de jouer et d'aborder les matches. Est-ce que j'en demande trop à mes joueurs ? Sont-ils capables de le faire ? Faut-il modifier les choses pour regagner en confiance et être moins lisibles par l'adversaire ? Car à chaque fois, on est battus sur nos points faibles... »

 

Julien Stéphan :

C'est costaud ! C'est un match où il y a eu différentes périodes et où il a fallu adopter différents comportements. On a pris les choses en mains pendant une demi-heure en étant très bons. Puis on a davantage subi lors du dernier quart d'heure de la première période en reculant un petit peu plus. Sur la seconde période, on a eu une vingtaine de minutes où on a rendu le ballon trop rapidement à l'adversaire. Mais ce qui a alors été costaud est d'avoir très bien défendu et très bien réduit les espaces et d'avoir su, dans notre temps fort concrétiser, marquer le deuxième (Diallo, 82e)... Ensuite, on a su continuer à attaquer pour marquer encore une superbe transition (Thomasson, 84e). On a bien passé les temps forts et les temps faibles. À ce niveau-là, il y a du progrès. Au final, c'est une très, très bonne performance ! Il y a toujours des progrès à faire, il y a toujours des axes d'amélioration. En jouant bien, en défendant bien, en pressant bien, en réduisant bien les espaces et en se créant des occasions, forcément, on marquera des buts et on prendra des points. Et si on en prend beaucoup, on aura un bon classement.

 

Dante :

On doit avoir une vraie remise en question. On n'y arrive pas, surtout à la maison avec trois défaites en trois matchs. On doit analyser cela, faire notre autocritique avec une certaine exigence pour progresser. Aujourd'hui, ce qu'on a montré est insuffisant. Il va falloir être lucides et précis sur ce qu'on doit améliorer, car on a démontré beaucoup de faiblesses dans tous les domaines, avec et sans ballon. On doit trouver ce qui nous fait défaut et coûte des matchs.

 

Revue de presse