Les aiglons n'y arrivent pas. En effet, comme chaque début de match, ils restent passifs et se font sanctionner à la première attaque adverse. Malgré une domination et avec une attaque brouillone en seconde période, les Aiglons n'ont pas réussi à faire plier le dernier du championnat. Cela montre bien que notre deuxième place est bien surévaluée.

 

Fiche Technique

 

OGC Nice - FC Metz : 0 - 1 (0-1)
Arbitre : M. Letexier

 

But :

Metz : Centonze (30e)

 

Avertissements :

Nice : Delort (21e), Stengs (39e)

Metz : Ndoram (4e), Jemerson (17e)

 

Les équipes :

Nice : Benitez - Lotomba (Claude-Maurice, 85e), Dante (cap), Todibo, Bard - Lemina (Thuram, 74e), Rosario (Schneiderlin, 74e), Kluivert (Da Cunha, 81e), Stengs (Dolberg, 74e) - Gouiri, Delort

Metz : Oukidja - Centonze, Bronn (cap), Kouyaté, Jemerson, Delaine - Ndoram, Pajot (Traoré, 81e), Niane (Joseph, 74e) - De Preville (Gueye, 81e), Nguette (Sarr, 64e)

 

Le but

 

30ème But de Centonze pour Metz. Le latéral droit décale De Préville sur le côté droit et poursuit son effort jusque dans la surface. L'ancien Bordelais temporise et finit par centrer à ras de terre, trouvant son partenaire dans une position préférentielle pour tromper Benitez d'une tir croisé.

 

 

Résumé

 

Ce samedi soir, lors de la 15eme journée de Ligue 1, Nice a été battu à l'Allianz Riviera par Metz (0-1). Un but de Centonze a suffi au bonheur des Grenats, toujours derniers mais qui recollent à ses concurrents.

 

Les Aiglons étaient prévenus. Malgré sa dernière place au classement de Ligue 1, le FC Metz n'était pas à prendre à la légère. Vainqueurs à l'Allianz Riviera la saison passée à l'occasion du dernier affrontement en date des deux équipes, les Grenats ont remis ça ce samedi pour faire tomber les hommes de Christophe Galtier, pourtant deuxièmes du championnat (0-1, 15eme journée). Un vrai coup derrière la tête des Niçois, et un résultat capital pour les Messins.

 

Cette deuxième défaite de rang à domicile du GYM après le revers concédé contre Montpellier (0-1) ne fera évidemment pas plaisir à Galtier qui regrettera sûrement le vrai manque de réalisme offensif de ses troupes. Pas moins de 20 tentatives face à la cage adverse, pour deux tout petits ballons cadrés. Bien trop faible pour espérer l'emporter, d'autant que ce sont les visiteurs qui ont ouvert la marque peu après la demi-heure de jeu, sur un contre rondement mené et conclu par Fabien Centonze (0-1, 31eme). Du réalisme couleur grenat puisque ce but sera le seul tir cadré du match pour les visiteurs.

 

Metz a résisté jusqu'au bout


Arque-boutés dans leur moitié de terrain toute la seconde période, les protégés de Frédéric Antonetti ont donc résisté à l'orage et à l'ultra domination adverse (76 % de possession de balle pour Nice). Aucun des 16 tirs du GYM décochés durant ce second acte n'a atteint la cible et c'est donc avec un soulagement énorme que les Messins ont accueilli le coup de sifflet final de Monsieur Letexier.

 

Grâce à ce succès, Metz demeure dernier mais revient provisoirement à égalité de points avec Saint-Étienne (19eme). Pour les Niçois (2eme), cette deuxième défaite en trois matchs de championnat est un nouveau coup d'arrêt qui les placent désormais sous la menace de Rennes qui ne compte qu'une unité de retard avant son déplacement à Lorient ce dimanche. Orange.

 

Réactions

 

Christophe Galtier :

On s'est rendu le match difficile. On fait une très grosse erreur défensive sur le but (de Centonze, à la 31e minute). Face à un adversaire qui a une très grosse densité athlétique et qui défend très bas, c'est le plus mauvais des scénarios. Ce que je regrette, c'est notre entame, avec un bloc équipe très peu compact, bas. Et puis on a eu beaucoup de déchet technique. Metz nous a posé de gros problèmes. Y a-t-il eu de la crispation parce qu'il y avait de l'enjeu par rapport à notre position au classement, parce que notre effectif est jeune ? Je n'en suis pas sûr. Calvin (Stengs) et Justin (Kluivert) n'avaient pas joué depuis un moment, on a peut-être manqué de repères. Mais Metz n'a pas volé la victoire. Ce qui m'agace énormément, c'est qu'on répète le même genre d'erreurs ou de comportements sur les entames de match. Ç'a avait été le cas contre Montpellier (0-1, le 7 novembre), contre Clermont (2-1, le 21 novembre). Je dois avoir une réflexion sur le fait d'être peut-être moins ouvert, d'attendre un peu plus pour contrer, peut-être changer certaines choses au niveau des profils des joueurs alignés. Et je vais le faire. Quand ça se répète, vous ne pouvez pas rester les deux pieds dans le même sabot. Il faudra automatiquement changer des choses. L'équipe a été généreuse en deuxième période, elle s'est engagée, même si c'était désorganisé, brouillon. Il y avait de l'envie d'apporter du danger, ce qui n'avait pas été le cas au début du match.

 

Dante:

Nous sommes frustrés. Le résultat nous convient pas du tout. On encaisse ce but puis c’était trop compliqué pour pénétrer ce bloc messin. On a pris l’habitude de mal commencer les matchs et de les gagner, on pense que ça va tout le temps se passer comme ça et le foot te punit. Il va falloir régler cela si on veut rester dans le haut du tableau.

 

Frédéric Antonetti :

On savait qu'on pouvait faire un résultat. La première période nous a donné raison. On a fait exactement ce qu'on voulait faire. On a un peu trop reculé en deuxième, en laissant l'adversaire arriver trop facilement dans nos 18. Je souligne l'état d'esprit, la détermination de vouloir faire un résultat, une défense très solide, un gardien (Alexandre Oukidja) qui a fait l'arrêt qu'il fallait au moment où il le fallait (devant Delort avant la mi-temps). C'est la Première Division. Pour faire un résultat, il faut sortir les tripes. Le maintien, c'est un travail de longue haleine. Ce résultat met en valeur nos trois derniers matches nuls. Ce soir, on a retrouvé l'équipe qui a joué à Marseille (0-0, le 7 novembre). Tout le monde était très bien dans l'état d'esprit. On s'est mis dans la merde, il faut en sortir. Et pour ça, il faut un état d'esprit exemplaire. On a une équipe qui tient la route quand elle est au complet. On l'a prouvé à Paris (1-2, le 22 septembre), à Lens (1-4, le 24 octobre), à Marseille. Il faut rattraper le temps perdu, enchaîner. Mais trois nuls et une victoire, c'est déjà un enchaînement. J'ai senti mes joueurs heureux, heureux d'avoir tenu. Ils l'ont fait avec leurs tripes. Ce n'est jamais facile de gagner un match, surtout pour une équipe comme la nôtre.

 

Revue de presse