Les aiglons ont fait un match sérieux même s'il ne fut pas parfait notamment sur l'égalisation messine. On regrettera quelques occasions offensives ratées des niçois...  En conclusion et compte tenu du niveau du club actuellement, tout va bien,  nous sommes dans le tempo pour atteindre notre nouvel objectif: le ventre mou du championnat.

 

 

Fiche technique

 

FC Metz - OGC Nice : 1 - 1 (0-1)
Arbitre : M. Hamel

 

Buts :
Metz :Boye (79e)
Nice : Gouiri (18e sp)

 

Avertissements :
Metz : Kouyaté (17e), Maziz (37e)
Nice : Nsoki (67e), Boudaoui (76e)

 

Les équipes :

Metz : Oukidja - Centonzon, Bronn, Kouyaté, Boye (cap), Delaine - Angban, Maïga, Gueye, Maziz (Sarr, 70e) - Leya Iseka (Ambrose, 70e)

Nice : Benitez (cap) - Daniliuc, Saliba, Nsoki - Atal (Lotomba, 66e), Thuram, Boudaoui (Claude-Maurice, 88e), Kamara - Reine-Adelaide, Lopes (Dolberg, 66e), Gouiri (Ndoye, 88e)

 

 

Les buts

 

 

79′   Sur un ballon dans la boîte, Kiki Kouyaté parvient à contrôler de la poitrine et à enchaîner une frappe du bout du pu pied droite. Elle termine sur le poteau de Benitez, mais le ballon revient sur Boye, qui marque avec réussite d'une sorte de "Madjer".

18′  Penalty marqué par Amine Gouiri . L'ex-Lyonnais ouvre son pied droit et trompe Oukidja, parti de l'autre côté. Nice prend logiquement l'avantage !

 

 

 

Résumé

 

Au coup d'envoi, les Niçois affichent de bien meilleures intentions. Les Aiglons sont appliqués et bien en place. Ils démarrent fort avec une possession de balle largement à leur avantage et un jeu tourné vers l'avant. Le Gym croit faire le plus dur en ouvrant le score juste après le quart d'heure de jeu grâce à un pénalty transformé par Gouiri qui prend à contre pied le gardien Oukidja. Un pénalty concédé par Kouyaté qui en voulant mettre le ballon en corner commet une faute de main dans la surface. Nice mène logiquement à la pause 1-0.

 

Frustrant...

 

En seconde période, le match s'équilibre quelque peu mais Nice rate des occasions de faire le break. La faute aussi à Oukidja auteur d'une double parade à la 61ème minute. Lopes adresse un entre fuyant pour Gouiri au 2ème poteau. Le gardien messin coupe la trajectoire du ballon du bout de la main droite. Reine-Adélaïde reprend en deuxième intention mais Oukidja a le temps de se relever pour s'interposer. Défensivement, le Gym a longtemps été performant grâce notamment à sa recrue hivernale Saliba et à Benitez qui a retardé l'échéance à plusieurs reprises mais c'était toutefois insuffisant pour ramener les trois points de la victoire.

 

Nice déchante.

 

A 10 minutes de la fin de la rencontre, Metz arrache le nul de manière improbable. Boye égalise presque sans le vouloir à l'issue d'un cafouillage. L'attaquant messin marque d'une talonnade involontaire. Le ballon rebondit sur son pied après s'être écrasé sur le montant du but de Benitez. Dans le temps additionnel, Nice aurait pu concéder la défaite sans le retour salvateur de Saliba sur Centonze lancé seul en attaque.

 

Nice n'y arrive pas.

 

Les Aiglons concède le nul (1-1). Il y avait pourtant la place de mieux faire face à une équipe messine privée de ses meilleurs éléments : Niane, Boulaya et Nguette. La série négative se poursuit pour l'OGC Nice. Les homme d'Adrian Ursea n'ont toujours pas gagné en 2021. Pire, il faut remonter au 16 décembre pour voir la dernière victoire des Niçois. C'était lors de la 15ème journée chez la lanterne rouge Nîmes. Le Gym termine la phase aller du championnat à la 13ème place avec 23 points.... loin des objectifs du début de saison. FB

 

 

Réactions

 

Adrian Ursea :

Je trouve qu'on a réalisé une première période très intéressante, on a réussi à appliquer tout ce qu'on voulait. En deuxième période, on a cédé parfois le contrôle du ballon à nos adversaires, on aurait dû être plus efficaces. Dans ces périodes, on se contente peut-être trop de l'acquis, il suffit d'une fois à l'adversaire et on est punis. Mais je trouve que malgré le résultat, on a fait des choses cohérentes. Contre Brest (mercredi dernier, 0-2), on a aussi réalisé des choses intéressantes, on est dans la continuité. C'est le collectif qui a été très intéressant ce soir, il n'y a pas quelqu'un à sortir du lot, les joueurs sont restés simples dans le jeu. Avant de courir, il faut savoir marcher, on fait un pas après l'autre, à nous de trouver les moyens pour être plus efficaces et remporter les matches.

 

Frédéric Antonetti :

En première mi-temps, ils ont eu la possession mais sans occasion. On avait quelques ballons à ressortir, on ne l’a pas bien fait, à l’image du but où on se fait contrer. Si le ballon passe, on se retrouve en quatre contre trois… En deuxième mi-temps, on a joué un peu plus haut, on a été un peu plus agressif. On a été récompensé de ces efforts même si c’était parfois à l’énergie. Quand on fait trois changements, on attend de la fraîcheur, du dynamisme. Ça a été le cas ce soir. L’état d’esprit est irréprochable. La deuxième mi-temps est bonne au niveau de la récupération du ballon. On a des progrès à faire dans son utilisation, bien sûr, on le sait. L’équipe a une marge de progression énorme. On a 25 points à la fin des matchs aller. C’est ce qu’on vaut aujourd’hui.

 

 

Revue de presse

 

Metz arrache le nul face à Nice

BeinSport



Mené très tôt dans le match par Nice à Saint-Symphorien, Metz a su réagir et arrache le match nul à dix minutes de la fin de la rencontre (1-1) pour rester devant les Aiglons au classement.


« On n’a pas vu le jour en première période. On va se contenter de ce résultat ». Fabien Centonze n’a pas fait la fine bouche au micro de nos confrères de Téléfoot. Le FC Metz et l’OGC Nice n’ont toujours pas gagné en 2021. L’équipe de Frédéric Antonetti enchaîne un deuxième match nul à domicile de suite alors que les Aiglons ont relevé la tête après leur déconvenue à Brest (2-0).


Saliba, déjà indispensable

 

Les hommes d’Adrian Ursea ont longtemps fait la course en tête grâce à leur buteur providentiel : Amine Gouiri. L’ex-attaquant lyonnais a été saignant et a montré la voie à suivre à son équipe en convertissant, avec sang-froid, un penalty pour une main dans la surface de Kiki Kouyaté (18eme, 1-0). A ses côtés, Rony Lopes n’a toujours pas retrouvé son niveau monégasque et a vendangé une belle offrande de son acolyte (68eme). Les deux hommes ont été bien alimenté en bons ballons par Jeff Reine-Adélaïde, toujours aussi précieux dans l’animation et la construction du jeu. Mais on attend forcément un peu plus de l’ancien joueur d’Angers. Défensivement, le Gym a longtemps été performant grâce à sa nouvelle recrue, William Saliba. Ce dernier est déjà indispensable à son équipe. Sérieux, appliqué, il aimante les ballons grâce à son positionnement et stabilise vraiment l’arrière-garde azuréenne. Stanley N’Soki, averti pour une grossière faute sur Fabien Centonze (67eme), a été, lui, plus en difficulté face à Lamine Gueye alors que le capitaine Walter Benitez a longtemps retardé l’échéance avec plusieurs parades de haut niveau. Insuffisant pour garder sa cage inviolée et permettre à Nice de passer devant son adversaire du soir (13eme contre 12eme).


Lamine Gueye bien seul

 

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé pour le FC Metz. L’absence du chef d’orchestre Farid Boulaya, touché par la Covid-19, s’est, comme face à Bordeaux en milieu de semaine (0-0), clairement fait ressentir et l’équipe de Frédéric Antonetti a manqué sa partition. La défense, si solide depuis le passage à trois défenseurs centraux, a montré des failles à l’image de Kiki Kouyaté, fautif sur le penalty concédé et pas loin du carton rouge pour une semelle sur Youcef Atal (27eme). L’entraîneur corse a perdu son duel tactique, ses pistons Thomas Delaine et Fabien Centonze n’ont pas eu leur rendement habituel face à, respectivement, la mobylette algérienne et Hassan Kamara. Youssef Maziz et, surtout, le fantomatique Aron Leya Iseka n’ont absolument pas pesé sur ce match sur le plan offensif et n’ont pas fait oublier Opa N’Guette, blessé. C’est bien simple Lamine Gueye a été le seul Grenat à se montrer dangereux et à bousculer l’arrière-garde niçoise. Puissant et rapide, le Sénégalais a été un poison constant et a fait briller Walter Benitez, auteur de deux parades somptueuses. D’abord sur une frappe croisée du droit (20eme), puis sur un tir magnifiquement enroulé du gauche (28eme). Trop peu pour le club de Bernard Serin, qui peut remercier Alexandre Oukidja, auteur d’une double parade exceptionnelle (61eme). Pour arracher l’égalisation, elle a finalement dû son salut, avec réussite, à une « Madjer » de son capitaine John Boye, bien placé après une frappe initiale sur le poteau de « Kiki » Kouyaté (1-1, 80eme). Metz n’avance cependant pas dans cette Ligue 1 en ce début d’année. Et le prochain déplacement à Lyon, le week-end prochain, n’incite pas forcément à l’optimiste malgré le probable retour aux affaires de Farid Boulaya.