On va essayer de rester calme ce soir après un arbitrage indigne... Comment mettre trois arbitres polonais pour arbitrer un barrage de Ligue des Champions? Des hors-jeu oubliés, un pénalty en dehors de la surface, deux cartons rouges sévères... Sans déconner! Après on reviendra sur la performance de Cardinale qui doit arrêter de sortir car ensuite il fait un méga-match. On regrettera la non titularisation de Boscagli qui a montré une aisance que Sarr n'a pas. Tout reste jouable si nous récupérons Balotelli et si nous jouons sérieusement en défense. Pour finir, nous signalerons le perf de Souquet surement le meilleur niçois avec Saint-Maximin dans cette rencontre.

 

 

Fiche technique

 

Napoli 2-0 OGC Nice (1-0)

49 324 spectateurs

Arbitre : Szymon Marciniak

 

Buts :


Naples: Mertens (13'), Jorginho (70')

 

Avertissements :


Nice: Plea (65', 80')

 

Expulsions :


Nice: Koziello (80'), Plea (80')

 

Les équipes:

 

Naples : Reina - Hysaj, Albiol, Koulibaly, Ghoulam - Allan (Rog 85'), Jorginho, Hamsik (cap) (Zielinski 59') - Callejon, Mertens (Milik 75'), Insigne.

 

OGC Nice : Cardinale - Souquet, Dante (cap), Le Marchand - Jallet (Burenr 94'), Lees-Melou, Seri, Koziello, Sarr (Boscagli 59') - St-Maximin (Walter 82'), Plea.

 

 

Les buts

 

70ème BUT de Jorginho pour Naples ! Le penalty est converti d'un plat du pied sur la gauche du but. Cardinale était part de l'autre côté.

 


13ème BUT de Mertens pour Naples ! L'erreur de Cardinale ! Sur une passe en profondeur de Lorenzo Insigne, Mertens est lancé en profondeur et trouve le portier niçois, parti à la pêche, sur son chemin. Le Belge l'élimine sans mal et conclut dans le but vide. 1-0 pour le Napoli !

 

 

 

 

Résumé

 

Il est des matchs dont le score ne reflète pas toujours la réelle physionomie. Nice en sait quelque chose, notamment depuis ce jour où il a terrassé son voisin monégasque et futur champion de France (4-0) en début de saison dernière, avec un réalisme tonitruant.

 

Ce soir, Nice s’est incliné à Naples (2-0), mais le tableau d’affichage, qui laisse encore un espoir de revoir le Gym en C1 pour la première fois depuis 1960, ne dit rien de l’écart affiché entre les deux formations au San Paolo. Les petites flammes azuréennes n’ont pas pesé bien lourd face au torrent de lave du club des bords du Vésuve. Et sans Plea et Koziello au retour, pour cause d’exclusion, on ne voit pas comment la tendance pourrait s’inverser.


Naples : six tirs en 17 minutes

 

Fallait-il attendre davantage d’une formation française sans expérience européenne de ce calibre, encore en rodage après un été où l’effectif a beaucoup bougé, et sans ses ténors habitués à ces soirées d’étoile, Balotelli et Sneijder ? Sans doute que non.

 

Mais personne n’aurait imaginé les Aiglons se faire marcher dessus à ce point dans le jeu. Étranglés par le pressing et les supersoniques projections vers l’avant des Italiens, les Niçois ont vécu l’un de leur plus gros calvaire depuis la prise de fonction de Lucien Favre, à l’été 2016.

 

Ainsi, souvent en usant de la profondeur et d’une parfaite coordination entre le passeur et le demandeur, le Napoli comptait déjà six frappes en 17 minutes de jeu. Dont l’une faisait mouche par Dries Mertens, parti à la limite du hors-jeu et arrivé avant Cardinale au coin de sa surface, après un service parfait de Ghoulam (1-0, 15e).


Malang Sarr dépassé, Allan Saint-Maximin seul à surnager

 

Le diable rouge ratait le coche six minutes plus tard du gauche, seul comme un grand après avoir récupéré l’une des très nombreuses passes ratées de Malang Sarr. Puis encore quelques minutes après, sur une bicyclette non-cadrée, à la retombée d’un mauvais renvoi de la charnière sur un centre, à 15 m.

 

Deux actions résumant à elles seules la teneur d’un premier acte à sens unique, avec des Niçois comme impressionnés par le contexte, l’adversaire et la moiteur du San Paolo, multipliant les cadeaux et les errements, et des Napolitains sur de leur fait et de leur jeu, même sans match officiel dans les jambes.

 

Dans une fin de mi-temps un tantinet plus calme, Nice parvenait tout de même à sortir la tête du cratère, notamment grâce à Saint-Maximin (40e), encore le plus entreprenant et dangereux comme face à Troyes. Mais l'international espoir croisait trop sa frappe à 20 m au sortir d’un long rush, juste après une tentative similaire, dans la surface cette fois, de Koziello (35e).


Cardinale sauvé deux fois par ses montants

 

Une accalmie de courte durée car Naples remettait le feu dans la surface niçoise au sortir des vestiaires. Les mains de Yoann Cardinale étaient d’ailleurs à deux doigts de surchauffer immédiatement, sur un tir croisé anodin de Mertens. Appréciant mal la trajectoire, le portier soufflait un bon coup en voyant Insigne ne trouver rien de mieux que son montant au deuxième poteau (51e).

 

Et encore un peu plus fort lorsque Souquet venait enlever d’une tête sur sa barre un centre parfait pour un Callejon attendant l’offrande tel le renard sous l’arbre du corbeau. Mais à force de scier sa propre branche sans opposer rien d’autre que de l’animation défensive, Nice cédait, sur un pénalty concédé par Jallet, que Jorginho transformait sans sourciller (2-0, 68e). AFP

 

Réactions

 

seriMika Seri:

Ça aurait pu être pire car nous prenons 2 rouges cruels . C’était très compliqué de tenir mais nous avions à cœur de ne pas prendre ce 3e but. Nous devons tirer profit de ce match car il y a eu aussi de bonnes choses. Nous avons des opportunités de marquer. Nos erreurs se sont payées par des buts. Nous en sommes conscients et nous allons nous appuyer sur ce que noue avons fait de bien. C'est jouable. Nous allons tout donner chez nous et nous espérons renverser la situation.

 

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