Nice a réussi sa semaine et Monaco ne nous a pas "eu" comme lors de la Coupe de France de l'an passé. Les aiglons ont fait front, ont fait preuve d'une solidarité sans faille en défense. Si nous devions "sortir" un joueur c'est Eduardo qui a fait les pires misères aux monégasques. Alors Monaco peut se réfugier contre l'arbitrage mais si Berbatov arrêtait de plonger à tout bout de champs il aurait sûrement eu un péno... Malheureusement pour lui il s'est fait avoir à son propre jeu... Et là on se marre! Quoi qu'il en soit on se souviendra aussi de tacle sur Bosetti non sanctionné à la fin de la rencontre... Comme quoi ça s'équilibre!

 

 

 

Fiche technique

 

8 941 spectateurs

Arbitre : M. Buquet


But :

Nice: Eduardo (6e)


Avertissements :

Nice: Hult (29e), Bauthéac (49e), Bosetti (85e), Eysseric (85e)

Monaco: Berbatov (18e), Dirar (72e)


Les équipes:

AS Monaco : Subasic - Fabinho, Carvalho (Wallace 46e), Raggi, Kurzawa - Moutinho, Toulalan (cap.)(Dirar 70e)- Silva, Germain (Martial 46e), Carrasco - Berbatov

OGC Nice : Hassen - Palun, Genevois, Bodmer (cap.), Amavi- Mendy, Hult- G.Puel (Eysseric 82e), Eduardo (Digard 75e), Bauthéac- Plea (Bosetti 75e)

 

 

Le but


 

7ème But de Carlos Eduardo pour Nice A 25 mètres du but de Subasic, Raggi commet une obstruction sur Pléa en laissant traîner le pied. M. Buquet met le sifflet à la bouche. Plein axe, Carlos Eduardo prend sa chance du pied droit et surprend totalement le mur monégasque. Masqué au départ du ballon, Subasic doit s'incliner sur ce joli coup franc direct. 1-0 pour Nice !

 

 

Les actions importantes

 

 

81ème Le but non accordé pour Monaco ! Ferreira Carrasco croit avoir égalisé, mais l'assistant de M. Buquet le refuse pour une passe de la tête initiale de l'ailier belge en direction de Berbatov. Cela se joue pour quelques centimètres sur les images. Nice s'en tire bien.


79ème Le ballon chaud au coeur de la défense niçoise. Dans les pieds de Kurzawa, dont la prise de balle manque de précision, Hassen se jette et évite l'égalisation. 58 Suite à un corner trouvé par Amavi, Puel met le ballon dans la boîte. Subasic, lobé, loupe sa sortie, ce qui profite à Carlos Eduardo. Sans doute un peu surpris, ce dernier n'arrive pas à cadrer son coup de tête qui passe au-dessus.


15ème Sur ce corner de Moutinho, une tête monégasque puissante, celle de Fabinho, n'est pas loin de surprendre Hassen. Mais Mendy, présent sur sa ligne, intervient et soulage son équipe avec une tête salvatrice.

 

 

Résumé


 

Monaco a rechuté après sa défaite dans le derby contre Nice (0-1), au stade Louis-II samedi après-midi lors de la 8e journée de L1, et a bien mal préparé son déplacement de Ligue des champions à Saint-Pétersbourg, mercredi.


Alors que les hommes de Leonardo Jardim restaient sur trois victoires consécutives toutes compétitions confondues, ils sont retombés dans leurs travers.


Le bilan des quatre premiers matches à domicile (une victoire, un nul et deux défaites) est même catastrophique pour un prétendant à l'Europe, alors que se profilent deux déplacements périlleux: à Saint-Pétersbourg en Ligue des champions mercredi, puis à Paris en L1, le dimanche suivant. L'alarme est réactivée sur le Rocher.


"On n'est pas bien classé, reconnaît l'attaquant Yannick Ferreira Carrasco. Il faut remonter la pente".


Mais avant de regarder les propres faiblesses de l'équipe, les responsables du club ciblent en priorité l'arbitrage. Comme si les maux d'une équipe monégasque sans génie offensif et peu présente dans l'impact physique, n'étaient dus qu'à des faits extérieurs.


"J'en appelle à l'égalité, lance ainsi solennellement le vice-président Vadim Vasilyev. J'aimerais qu'on soit arbitré comme tous les autres". Dans la foulée, son entraîneur Leonardo Jardim enchaîne: "Je demande aux arbitres du respect".


Nice, en revanche, a démontré que la dernière victoire sur Lille (1-0) n'était pas qu'un feu de paille. Bien organisée défensivement, elle peut désormais s'appuyer sur un excellent Eduardo. "A Nantes (1-2), c'était la catastrophe et depuis c'est le top, analyse Nampalys Mendy. C'est difficile à expliquer. Tout est dans l'état d'esprit".


Dans un stade loin d'être rempli, le début de rencontre était assez tendu. Une faute de Fabinho sur le jeune attaquant Pléa, à 25 mètres des buts de Subasic provoquait un coup franc qui allait changer le cours du match (6).


- Luis Campos encore exclu -


L'ultime recrue niçoise du mercato, prêté par Porto, Carlos Eduardo, déclenchait alors une frappe subtile du droit avec un rebond qui trompait le portier monégasque (0-1, 7). "Certains le découvrent, s'amuse Claude Puel. Nous, on l'avait supervisé. Et il tire très bien les coups de pied arrêtés".


La rencontre était lancée. Monaco devait attaquer. Raggi ratait sa tête (13). Puis sur un corner de Bernardo, le milieu Mendy sauvait sur sa ligne, une tête rageusement catapultée par Kurzawa (18).


Dans un 4-4-2 très resserré, avec Eduardo comme deuxième attaquant surtout chargé de bloquer les premières relances de Toulalan, Nice parvenait à maîtriser les velléités monégasques. Jusqu'à la pause, Monaco ne parvenait pas à être dangereux (Moutinho, 42). Et Nice rappelait sa capacité de contre (22 et 44).


A la mi-temps, Jardim sortait logiquement Germain, en difficulté, pour lancer Martial. Carvalho, touché à la tête, était également remplacé par Wallace, dans l'axe défensif. Jardim changeait aussi de dispositif en passant du 4-2-3-1 au 4-4-2. Mais Monaco ne parvenait toujours pas à se créer de situations.


"L'entame de la deuxième mi-temps nous a rassurés", insiste Puel. C'est même Beauthéac par deux fois (65 et 66), qui avait la possibilité de doubler la mise.


Dès lors, Jardim changeait tout. Dirar remplaçait Toulalan et passait latéral droit. Fabinho glissait milieu axial. Mais rien n'y faisait.


Symbole de la frustration monégasque, le directeur sportif Luis Campos (interdit de quatre matches de banc de touche à compter de mardi prochain pour son attitude lors de Monaco-Lille) était exclu pour une protestation trop véhémente à la suite d'un accrochage sur Berbatov dans la surface niçoise (72).


Par la suite, un but de Ferreira Carrasco était refusé pour un hors-jeu préalable peu évident de Berbatov (82). Et Monaco, poussif et en manque de réalisme, replongeait dans le doute et la nervosité. A l'image de Raggi en sortant des vestiaires: "C'est mieux que je ne parle pas !", criait-il.

 

 

Réactions

 

 

Claude Puel (entraîneur de Nice) :

«Je ne sais pas si on peut dire que notre victoire est maîtrisée. On a beaucoup souffert. Il a fallu s'accrocher. Sur la première période, on a été très solidaire sur les aspects défensifs. On a moins bien sorti le ballon. C'est dommage, car il y avait des choses à faire. Mais on était solides. Puis l'entame de la deuxième mi-temps nous a rassurés, même si Monaco pouvait toujours être dangereux sur un cafouillage ou sur un coup de pied arrêté. C'est un gros match de mon équipe. Depuis deux matches, on a élevé notre niveau, notamment notre niveau physique. Il y a beaucoup d'atouts techniques dans notre équipe. Mais pour exister dans ce Championnat, il faut être solide physiquement, être fort dans les duels. Ces deux derniers matches (contre Lille et Monaco, ndlr) sont bien accomplis contre des Européens. Eduardo ? Il a de la qualité. Certains le découvrent. Nous, on l'avait supervisé. Il tire très bien les coups de pied arrêtés aussi. J'ai un groupe homogène en qualité, j'avais dit que sur ces trois matches en une semaine, il y aurait trois équipes différentes. Comme contre Lille, certains ont fini le match avec des crampes. A la mi-temps, j'ai même craint au niveau physique. Mais les joueurs ont tout donné. Le public est satisfait de la victoire dans ce derby, de la production de l'équipe aussi, je pense. Maintenant, pour savoir si nous avons grandi, il faut attendre.»


Léonardo Jardim:

C'est la première fois où je vois un derby au cours duquel le stade n'est pas plein. En Grèce ou au Portugal, c'est différent et c'est autre chose... Je suis triste du résultat. Ce fut un match difficile. L'équipe a pris un but tôt dans le match. Il fallait donc assumer toutes les responsabilités de cette rencontre. A la mi-temps, Germain (côtes, ndlr) et Ricardo (Carvalho, coup à la tête, ndlr) ont dû sortir. L'un a même perdu la mémoire (Carvalho, ndlr). Puis, j'ai fait sortir Toulalan, car il fallait appuyer plus fort, donner plus de profondeur dans les couloirs. Fabinho apportait plus de qualité dans la circulation au milieu. Toulalan vient de faire une série de matches intenses. On aura besoin de lui contre le Zenith.... Je pense que Monaco a déjà rapporté trois points à la France au coefficient UEFA après sa victoire en Ligue des champions (1-0 contre Leverkusen, ndlr). Je pense que les penalties et les hors-jeu sont toujours sifflés contre Monaco. C'est inadmissible. Je demande aux arbitres du respect. Qu'ils respectent notre équipe, notre travail au quotidien. Nous sommes aussi des professionnels. Je défends aussi Luis Campos (exclu du banc, ndlr) sur le coup. Je ne l'ai vu ni parler à l'arbitre, ni faire un geste à son égard. L'arbitrage français, je le découvre. A mon souvenir, il n'y a pas de grand arbitre reconnu au niveau international. A noter également, que lors de la première mi-temps, il y a eu trente fautes, un seul carton jaune. Sur les arbitres, je constate les faits. Ceux qui me connaissent savent que je parle peu des arbitres.

 


Revue de presse

 


 

Après deux victoires consécutives en championnat, Monaco s’est incliné face à Nice à Louis-II (0-1). Les Monégasques restent englués en deuxième partie de tableau.

Monaco, le derby de la rechute