Les aiglons ont reussi une belle partie face à Troyes. Trois points de plus dans l'escarcelle malgré les absents. Une bonne opération!

 

 

 

 

Fiche technique

 

Nice - Troyes 3 - 1 (2-1)

Spectateurs: 10.000.

Arbitre: A. Gautier

 

Buts:

Nice: Civelli (34), Cvitanich (45), L. Bruins (77).

Troyes: M. Yattara (20)

 

Avertissements:

Nice: Diaz (24).

Troyes: Thiago (60), Jarjat (80)

 

Les équipes:

Nice: Delle - Puel (Fofana 86), Civelli, Pejcinovic, Kolodziejczak - Diaz, Abriel, Mériem (Bruins 32), Digard (cap), Bahoken (Genevois 65) - Cvitanich. Entraîneur: Claude Puel

Troyes: Thuram-Ulien - M. Yattara (Darbion 78), Jarjat, Bréchet, Othon - Faussurier, Enza Yamissi (cap), Nivet, Thiago (Colin 72), Camus - Bahebeck. Entraîneur: Jean-Marc Furlan

 

 

Résumé

 

Malgré avoir concédé l'ouverture du score au Stade du Ray face à la lanterne rouge de Ligue 1, Troyes, les hommes de Claude Puel ont su renverser la vapeur pour finalement s'imposer 3 buts à 1. De quoi rester au contact de Lille et de Saint-Etienne et croire encore à une qualification européenne en fin de saison. Pour Troyes, en revanche, il faudrait un miracle désormais lors des quatre dernières journées pour ne pas descendre.

 

Avec son succès sur l'ESTAC, lanterne rouge, l'OGCN reste 6e mais recolle à Lille avec 57 points - les Nordistes sont 5e au bénéfice d'une meilleure différence de buts - et reprend aussi deux points à Saint-Etienne (4e), le LOSC et l'ASSE ayant tous deux fait match nul. Les Azuréens entretenant ainsi leurs chances de qualification en Europa League.

 

A l'opposé du classement, avec désormais six points de retard sur le 17e et premier relégable Evian-Thonon à quatre matches de la fin, la messe semble bel et bien dite pour Troyes. Avec seulement trois défaites lors de leurs 12 derniers matches au coup d'envoi, les Aubois n'ont pas su surfer sur leur élan pour s'adjuger une 2e victoire en déplacement après celle obtenue à Rennes il y a une semaine.

 

5e but de Civelii en championnat !

 

Ils ont pourtant ouvert le score sur un corner repris d'une tête puissante par M. Yattara (20). Mais concentrés sur leur sujet, les locaux revenaient rapidement à hauteur de façon similaire, sur un corner conclu de la tête par Civelli après une parade de Thuram sur la frappe de Diaz (34). Juste avant la pause, le meilleur réalisateur niçois Cvitanich plaçait une seconde tête argentine et ajoutait un 15e but à son premier tableau de chasse en L1, sur un centre de Digard (45).

 

Plus agressifs et très déterminés au retour des vestiaires, les Troyens rataient le coche à deux reprises. Delle repoussait la belle frappe de Camus (55), puis Nivet, totalement démarqué dans l'axe par Othon, ratait le cadre ouvert (56). Cvitanich n'était guère plus à son avantage en piquant son ballon trop à droite dans un face à face devant Thuram (66).

 

Bruins, première !

 

Alors que l'ESTAC restait menaçant, le défenseur Grégoire Puel, néo-pro et fils de l'entraîneur azuréen, trouvait le Hollandais Bruins qui ajustait en pleine course le portier de Troyes pour soigner la victoire niçoise (77), inscrivant au passage son premier but en L1.

 

Réactions

 

Claude Puel :

Ce n’a pas été simple. Nous avons beaucoup souffert, ce qui rend d’autant plus belle cette victoire. Cette équipe de Troyes m’impressionne. Elle joue bien, elle est très difficile à manœuvrer et cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas perdu avec plus d’un but d’écart. Je tiens à féliciter mes joueurs. Ils ont fait preuve d’un caractère énorme. On est vite mené au score et ce fût extrêmement délicat. Ce que mes joueurs ont pu réaliser, ce soir, est énorme. Nous sommes toujours en course pour l’Europe et nous allons maintenant penser à bien récupérer physiquement et psychologiquement. Nous avons un gros challenge à relever et je compte m’appuyer sur un groupe complet pour y parvenir. Je suis très fier d’entraîner ce groupe.

 

Jean-Marc Furlan:

Nous n’avons pas pu conserver l’avantage surtout à cause de la qualité des Niçois. C’est dommage, car au nombre d’occasions, nous aurions pu faire beaucoup mieux. Sans doute que nous nous sommes un peu trop précipités sur la seconde période. On prend le 3e but, fatal,  alors que les garçons étaient dans un temps fort. A la mi-temps, il nous a semblé qu’il y avait la place pour faire quelque chose, mais nous n’avons pas bien manœuvré. Je ne peux pas leur reprocher leur engagement, ni le jeu pratiqué mais, ce soir, nous avons été battus par plus fort que nous. C’est toute la différence entre une équipe en confiance et l’autre qui doute. Ceci étant dit, j’ai trouvé encore une fois que le comportement de mon équipe était irréprochable en dépit d’un contexte comptable et sportif très difficile et qui dure depuis maintenant, un long moment. Ce sera évidemment très compliqué pour le maintien.



 

 

Revue de presse

 

A défaut d’être brillant, Nice n’a pas eu à forcer son talent pour venir à bout de Troyes (3-1). Les Aiglons reviennent à trois points du podium et enfoncent un peu plus les Aubois vers la Ligue 2.

Nice se rapproche de l'Europe