Nice réussit à prendre trois points en faisant une belle première mi-temps mais aussi en gérant bien en seconde période, une équipe de Reims très moyenne.

 

 

 

 

 

 

Fiche technique

 

Nice - Reims : 2-0 (1-0)

9 500 spectateurs.

Arbitre : L. Jaffredo

 

Buts.

Nice : Eysseric (11' sp), Civelli (85').

 

Avertissements

Nice : Anin (28'), Pejcinovic (67').

Reims : Mandi (18').

 

Expulsion.

Reims : Mandi (69', 2e avertissement).

 

Les équipes:

Nice : Ospina - Puel, Civelli, Pejcinovic, Kolodziecziak - Abriel, Anin, Eysseric, Digard (cap) (L. Bruins 53), Bauthéac - Bosetti (Maupay 64). Entraîneur : Claude Puel

Reims : Agassa - Mandi, Tacalfred (cap), Weber, Signorino - Fortes, Krychowiak, Ca (A. Devaux 74), Diego (Ghilas 63) - Courtet, De Preville (Glombard 72). Entraîneur : Hubert Fournier

 

 

Résumé

 

Nice a s'est un peu plus approché vendredi du podium de la Ligue 1 et ainsi des places qualificatives pour la Ligue des champions en battant Reims 1-0 à domicile en ouverture de la 26e journée.

 

Les Niçois, vainqueur grâce à un pénalty de Valentin Eysseric en début de match (11e) et une tête de Renato Civelli à la suite d'un coup franc (85e), ont 45 points, soit un de retard sur Marseille, troisième.

 

L'OM jouera dimanche soir au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain, leader avec 51 points. Lyon (48 points) recevra Lorient dans l'après-midi. Les joueurs de Claude Puel sont, eux, invaincus depuis quatre rencontres en championnat et disputeront le week-end prochain un choc entre prétendants à l'Europe sur le terrain de Saint-Etienne.

 

Reims, qui a fini a dix après l'expulsion semble-t-il sévère d'Aissa Mandi pour un deuxième carton jaune à la 67e minute, reste 17e avec 24 points et sous la menace du premier relégable Evian-Thonon-Gaillard, qui est à une longueur.

 

Nice d'entrée

 

Plus entreprenants en début de partie, les Niçois se sont procurés la première occasion à la 9e minute par Eysseric, grand animateur de ce match, dont la frappe a été stoppée par Kossi Agassa. Une minute plus tard, Mickaël Tacalfred accrochait un remuant Alexy Bosetti dans la surface rémoise, donnant à Eysseric l'occasion d'ouvrir le score du point de penalty.

 

Le même duo aurait pu donner deux buts d'avance à Nice mais Bosetti, bien lancé dans la profondeur, a piqué son ballon à côté du but d'Agassa sorti à sa rencontre (19e). Dans une première période totalement à l'avantage des Niçois, Agassa a de nouveau dû s'employer sur une tête du défenseur Nemanja Pejcinovic à la suite d'un corner (20e) avant de voir Bosseti, encore servi par Eysseric, frapper à côté (33e).

 

La seconde période a été plus équilibrée mais les Rémois ont manqué de tranchant lors de leurs rares incursions dans le camp niçois. Le promu, qui avait échappé au deuxième but grâce à une belle intervention d'Anthony Weber sur un centre alors que deux Azuréens attendaient le ballon, a fini par plier quand Renato Civelli a repris de la tête un coup franc d'Eric Bauthéac (85e).

 

 

Réactions

 

Claude Puel :

 «Je suis satisfait sur le plan comptable mais j'aurais aimé avoir plus de sérénité. Reims nous a opposé un jeu très direct et a durci les débats après la pause. On a manqué de fluidité dans le jeu. L'expulsion du Rémois nous a fait du bien et nous a aidés à reprendre en main la partie et mettre ce deuxième but. Ce n'était pas un match si évident. Nous avons eu des occasions que nous ne sommes pas parvenus à concrétiser. On est resté longtemps à la merci d'un but raccroc ou d'un but tout court. En fin de première mi-temps, nous avons voulu gérer en gardant le ballon dans notre camp, je préfère le voir dans la moitié adverse. Nous sommes à un point du podium mais les autres n'ont pas encore joué. Nous faisons notre parcours en sachant qu'il faut prendre des points. A Saint-Etienne, ce sera une autre paire de manche. Et nous avons beaucoup de blessés, dont, ce soir, notre capitaine Digard pour lequel on en saura un peu plus en début de semaine après des examens».

 

Hubert Fournier (entraîneur de Reims) :

«Une défaite logique. C'était déjà difficile à 11 contre 11 Niçois meilleurs que nous dans le jeu et l'engagement, réduit à dix, c'était mission impossible. La faute à l'origine de l'expulsion (Mandi, NDLR), un tacle à 70 mètres de notre but n'était pas vraiment nécessaire. C'est le revers de notre jeunesse et de notre inexpérience. C'est un coup d'arrêt en termes de résultat et surtout sur le plan du jeu. En seconde période, nous avons été un peu plus consistant dans le jeu mais nous avons eu trop de déchet dans l'élaboration de nos phases offensives pour bouger un adversaire très bien organisé. Il faudra bien récupérer dans la semaine pour être à la hauteur de l'événement, la réception du PSG».

 

Renato Civelli :

«Même en supériorité numérique, nous avons eu du mal à aller chercher le deuxième but libérateur car Reims n'a jamais lâché. Avant mon but, j'avais eu deux occasions mais je n'avais pas très bien placé le ballon. Je mesure 1,94 m, c'est normal que Valentin Eysseric, Eric Bauthéac ou Camel Meriem cherchent ma tête sur les coups de pied arrêtés. Je pensais cependant que cette rencontre serait plus difficile. A l'aller, on en avait pris trois à Reims. Peut-on aller plus haut que la 4e place ? Pas à l'occasion de cette journée (sourire). On verra, il reste beaucoup de matches».

 

Valentin Eysseric:

"On n'a pas fait notre meilleur match mais on a été costauds. Après ce carton rouge qui leur a fait mal, ils se sont découverts, on a essayé d'en profiter. Pour l'Europe, c'est très serré. On verra où nous en sommes dans les trois, quatre dernier matches".
 

 

 

Revue de presse   

 

Le 6 octobre 2012, Nice, alors 16e, perdait face à Reims (3-1), étonnant cinquième de Ligue 1. Aujourd’hui tout a changé, les situations sont inversées et les Aiglons, solides quatrièmes, ont pris leur revanche face aux Rémois (2-0), en ouverture de la 26e journée. Valentin Eysseric a ouvert le score sur penalty en première période avant que Renato Civelli ne vienne sceller le score en fin de rencontre face à des Rémois réduits à dix. Au classement, si les Champenois sont sous la menace d'Evian TG (17e) premier relégable, les Azuréens reviennent eux à un point de la troisième place de l'Olympique de Marseille qui joue dimanche au Parc des Princes. Et à trois unités seulement de Lyon, dauphin du club de la capitale.

Nice s'accroche