"Si on perd là-bas, ce sera normal. Mais si on gagne, on parlera de la défaillance de Paris et pas de nos qualités." déclarait Fabrice Abriel avant la rencontre. Eh bien non Fabrice, ce soir on parlera de tes faiblesses dans le jeu et de ta défaillance sur le pénalty. Une erreur de débutant! Les niçois méritaient, donc, mieux ce soir que cette défaite si Fabrice... Dommage!

 

 

 

Fiche technique

 

Parc des Princes, PSG - Nice 2-1 (1-0)

40 000 spectateurs environ

Arbitre : Antony Gautier

 

Buts :

PSG : Nenê (36e, s.p.), Gameiro (71e, s.p.)

Nice : Monzon (61e, s.p.)

Avertissements :

PSG :  Matuidi (28e), Armand (33e), Jallet (60e), Ménez (87e)

Nice :  Digard (19e), Diakité (35e), Monzon (42e)

Expulsions :

PSG : Jallet (78e)

Nice : Monzon (86e).

 

Les équipes :

PSG : Sirigu - Ceara, Armand, Camara, Jallet - Matuidi, Bodmer - Nenê (Chantôme, 84e), Pastore (Erding, 90e+3), Ménez - Gameiro (Tiéné, 80e). 

Nice  : Ospina - Diakité (Guie Guie, 80è), Civelli, Pejcinovic, Monzon - Digard (c), Sablé (Coulibaly, 40è), Faé, Abriel (Dja Djedjé, 78è), Mounier - Mouloungui

 

 

Résumé

 

Le Paris SG a battu Nice 2-1 mercredi au Parc des Princes lors de la 7e journée au bout d'une bataille de penalties à suspense et terminée à 10 contre 10, que le club parisien aurait pu s'épargner avec un peu plus de réalisme offensif.

 

Monzon et Gameiro ont eu bien du mérite à réussir leurs tentatives. L'Argentin de Nice, qui a comme Jallet été exclu en fin de match, vient d'inscrire trois penalties en deux matches après en avoir déjà réussi deux contre Ajaccio.

 

Mercredi, il n'a pas tremblé du tout face à Sirigu au moment de ramener son équipe à 1-1 (61), alors que le Parc des Princes sifflait très fort.

 

Quant à l'avant-centre parisien, il a d'office pris la ballon à Ménez et Nene qui se le disputaient et il fallait du courage dans ces conditions pour offrir la victoire aux siens (2-1, 71).

 

Ce quatrième but de la saison de l'ancien Lorientais est arrivé après une belle action de Pastore, plutôt discret par ailleurs, arrêtée de la main par Abriel.

 

Alors que Paris menait 1-0 depuis la 36e minute et un... penalty obtenu et transformé par Nene, l'égalisation niçoise est quant à elle venue au bout d'un contre révélateur des pièges dans lesquels ce PSG qui penche de l'avant finit inévitablement par tomber.

 

Car tout est parti d'un coup franc bien placé dans le camp niçois et très mal négocié par des Parisiens partis à l'abordage.

 

Plus agressifs et plus impliqués que lors de leur désastreuse première demi-heure dimanche à Annecy face à Evian-Thonon (2-2), les Parisiens, désormais 4e, avaient pourtant pris ce match dans le bon sens, notamment Nene.

 

Le Brésilien, moins décisif que ses nouveaux coéquipiers de l'attaque depuis le début de saison, et peut-être un peu vexé de moins attirer la lumière à lui, a ainsi réussi une performance de premier ordre avant la pause.

 

Paris avance

 

Disponible et tourné vers le collectif, il en a obtenu la récompense à la 36e minute sur ce premier penalty, obtenu par lui au bout d'une action jouée à trois et à grande vitesse avec Gameiro et Pastore dans un espace de 20 m2.

 

Réactions

 

Anthony Mounier :

« On rentre au vestiaire avec un but de retard et c’est un moindre mal : en première mi-temps, on a du mal à enchaîner trois passes. Ensuite, ils baissent un peu de pied, on a l’opportunité d’égaliser. Malheureusement, on n’a pas su garder le résultat, ni revenir au score en supériorité numérique. Un match capital nous attend contre Dijon. Il faudra plus garder le ballon, ne pas avoir peur de jouer haut. On a une équipe pour faire le jeu, pas pour défendre et contrer. A nous de travailler là-dessus » Site off.

 

Eric Roy :

«Sur la première mi-temps, on a été un peu timides, sur la deuxième, c'est un peu frustrant de repartir du Parc sans point. On était bien mieux dans l'organisation, j'avais changé l'organisation du milieu à la pause. C'est décevant pour les joueurs. Dans l'ensemble, pour un match au Parc avec l'environnement, l'ambiance, l'attente des supporters parisiens, c'est une assez bonne production. On les a embêtés. (A propos de Dijon, le week-end prochain) A partir du moment où on rate notre début de saison, tous les matches à domicile deviennent très importants. On reçoit un adversaire qui fait un assez bon début de Championnat par rapport à ses ambitions et ses moyens. On va être dans la même configuration que contre Ajaccio. (Sur la saison à venir de Paris) Paris a le potentiel au niveau des individualités pour mettre en difficulté bien des équipes, mais il faut trouver des équilibres entre l'attaque, la défense, gérer les transitions. De là à dire si Paris sera champion, c'est trop tôt».

 

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG) :

« Nice est une équipe qui nous pose toujours beaucoup de problèmes. On s’est rendu la tâche difficile après une première période fantastique. On s’est mis en difficulté. Nous avons trop reculé à mon goût et laissé jouer cette équipe. Nice a logiquement égalisé. Javier (Pastore) réalise un exploit et obtient ce penalty qui nous permet de reprendre l’avantage. Nous gagnons dans la douleur au vue de la physionomie du match. On a montré du caractère. On s’est battu et nous avons réussi à conserver le résultat. » Site off.

 

Kevin Gameiro (Attaquant du PSG) :

« C’est une bonne soirée. On a fait une très bonne première période. Malheureusement, nous avons un peu trop reculé après la pause et avons encaissé ce but. Nice nous a mis la pression mais le principal est d’avoir gagné ce match et de continuer notre série. Mais avec l’état d’esprit affiché ce soir, on ne pouvait que gagner. »Site off.

 

 

 

 

Revue de presse

 

Après son nul ramené d’Evian, le Paris SG a retrouvé le chemin de la victoire en s’imposant sur sa pelouse face à Nice (2-1). Grâce à deux penalties transformés contre un pour Nice, le PSG se rapproche du podium (4e).

Une histoire de penalties

 

Grâce à deux penalties signés Nene et Gameiro, le Paris Saint-Germain a décroché, mercredi soir, sa quatrième victoire de la saison face à Nice (2-1). Le club de la capitale revient à hauteur de Lyon et à deux points du nouveau leader, Montpellier.

Paris continue d'avancer

 

Visiblement, la leçon a été retenue. Contrairement à ce qui s'était passé trois jours plus tôt à Annecy contre Evian (2-2), Paris n'a pas mis une mi-temps à entrer dans le match. Ce qui ne veut pas pour autant dire que le match du PSG a été un long fleuve tranquille.

Paris s'impose difficilement