Un match à notre niveau où nous passons de nouveau à côté. Dommage! On remerciera Ospina pour ses deux arrêts reflexes qui ont permis de faire match nul. Ce soir, les « rouge et noir » auraient pu jouer des heures sans marquer. Nice n'aura pas réussi son pari de confirmer son résultat de samedi dernier…

 

 

 

 

 

Fiche technique

 

Stade du Ray, OGC Nice et RC Lens 0 à 0

8.635 spectateurs

Arbitre :
M. Billong

 

Avertissements :

Nice : Pejcinovic (90è)

Lens : Sow (45è), Touré(71è)

 

Les équipes :

Nice : Ospina - Coulibaly, Mabiala, Pejcinovic, Clerc (Gace, 74è) - Sablé (c ; Diakité, 80è), Digard, Faé - Bellion (Ljuboja, 60è), Mouloungui, Mounier

Lens : Runje - Demont (Roudet, 90è), Yahia, Varane, Bédimo, Aurier - Sow (Eduardo, 72è), Hermach, Maoulida (Akalé, 79è), Touré - Jemaâ

 

 

Résumé

 

Après deux victoires à Saint-Etienne en championnat et Reims en Coupe de France, Nice, à court de forme et d'imagination, a raté la passe de trois samedi en concédant le nul (0-0) devant Lens, un adversaire direct pour le maintien en Ligue 1.

 

L'équipe azuréenne, au sein de laquelle le défenseur Renato Civelli (pointe musculaire) a été remplacé au pied levé par Larrys Mabiala, a légèrement dominé la première période, mais sans trouver la fraîcheur ni le tempo collectif nécessaires pour surprendre un RC Lens bien en place derrière.

 

La seule véritable occasion des 45 premières minutes était ainsi à l'actif des locaux: décalé sur la droite par Faé, le capitaine niçois Sablé décochait une frappe du droit des 20 mètres pleine lucarne, que Runje détournait en corner (40e), le seul, aussi, de la première période.

 

Patients et guettant le bon contre, les Nordistes donnaient un coup d'accélérateur à la reprise tandis que les Aiglons accusaient les efforts déployés mardi à Reims (L2) pour enlever en prolongation (3-2) leur billet pour la demi-finale de la Coupe de France.

 

Mais les Lensois se heurtaient à un Ospina impérial, à l'instar de ses parades décisives devant Maoulida, servi par une petite balle en cloche de Jemaa (51), puis sur une reprise du dos du même Jemaa (53) et enfin sur une frappe à bout portant de Demont signalé hors jeu (53).

 

Passé ce bref emballement, la rencontre retombait dans un à peu près tristounet. En échec lors de ces quatre dernières visites au Ray en tant qu'entraîneur, Laslö Bölöni lançait deux attaquants frais, Eduardo et Akalé (à la place de Maoulida et Sow). Son homologue Eric Roy cherchait aussi à rafraîchir les troupes avec Ljuboja, Gace et Diakité. A défaut d'être très lucide dans ses contres, Nice contenait les velléités adverses, parfois avec un peu de réussite, comme sur l'incroyable loupé d'Eduardo (85e).

 

Au final, Nice garde cinq longueurs d'avance sur Lens, avant-dernier du classement.

 

 

Réactions

 

Eric Roy : 

« A l'aller, nous n'avions pas tenu (défaite 1-0 dans les arrêts de jeu) Sur l'ensemble, nous n'avons pas grand chose à reprocher aux joueurs. On en a vu beaucoup à la 70e minute accuser le coup physiquement. Un point c'est l'essentiel, mais on s'attendait à plus. Nos coups de pieds arrêtés ont été mal exploités. Mais nous n'avons pas de spécialistes pour faire la différence. Je suis persuadé que l'on a payé les trois matchs en une semaine, car nous avons beaucoup donné samedi et mardi, avec quelques pépins dans la semaine pour certains joueurs. Je me satisfais de ce point par rapport à ces événements de la semaine. Il faut saluer le bon match de Mabiala. Il a fait le match que l'on attendait de lui. Il avait été stigmatisé lors de son dernier match au Ray. Dans le dernier quart d'heure, les joueurs sont allés au bout d'eux-mêmes. L'arbitre, je l'ai trouvé parfait, pas de problèmes particuliers. Je connais un peu la famille puisque j'ai joué avec son frère Romarin Billong à Lyon. Il n'a pas semblé impressionné, il a été assez sûr de lui, même si on peut chipoter ici ou là. C'est un beau baptême pour eux. Ils ont été les meilleurs ce soir en montrant de belles dispositions. Félicitations. »

 

Laszlo Bölöni:  

Nous étions bien dans le match a déclaré Laszlo Bölöni. En première période, on a eu une bonne circulation de balle, mais nous n'étions pas assez tranchants pour menacer Ospina. Nous avons été plus tranchants en deuxième période. J'ai eu l'impression que Runje n'a pas eu grand chose à faire contrairement à Ospina qui a pu montrer ses qualités. Le match était dominé par la pression du résultat. On a fait trop d'erreurs techniques pour être suffisamment dominateurs. Quand j'ai pris l'équipe, on parlait des nombreux buts encaissés. On peut encore faire mieux. Il reste l'autre gros morceau du gâteau, le secteur offensif. Déçu oui, car on essaie toujours de gagner. Mais nous ne sommes pas dans une situation où il faut calculer. Ce soir on est content, mais sans plus.

 

Réactions vidéo

 

 

Revue de presse

 

Nice et Lens se sont neutralisés (0-0) dans un match capital pour le maintien, à l'occasion de la 26e journée. À l'issue de cette rencontre, Lens reste 19e et Nice 15e de Ligue 1.

Nice et Lens stagnent

 

Nice avait l’occasion de prendre ses distances avec un candidat direct pour le maintien en recevant Lens. Mais dans un match où l’enjeu aura pris le pas sur le jeu, les deux formations se quittent sur un score de parité (0-0) et restent engluées en bas du classement.

Nice rate le coche

 

Ce samedi, sur la pelouse du stade du Ray, le Racing aura obtenu un point, toujours précieux, au terme d'un match sans but et pauvre en occasions. Les Sang et Or se seront pourtant montrés volontaires face à des adversaires un cran en dessous, mais auront pêché par manque de maîtrise technique au cours d'une rencontre qui se révéla être à leur portée...

De la volonté mais pas de but

 

Dans un match fermé et gâché par un énorme déchet technique, Nice et Lens n'ont pas offert le spectacle de l'année sur la pelouse du stade du Ray. A l'arrivée, un partage des points qui ne change pas grand-chose.

Petit point et gros dodo