Les niçois se font rejoindre dans les arrêts de jeu... suite à une déconcentration générale de l'équipe. Dommage!  

 




 

 

 

 

Fiche technique

A Boulogne, Boulogne et Nice 3-3 (0-1)

Arbitre: M. Ennjimi

Spectateurs: 10.000 environ

Terrain: correct

Temps: pluvieux

Eclairage: satisfaisant

 

Avertissements :

Nice: Coulibaly (32e), Faé (38e)

 

Buts : 

Boulogne: Jérémy Blayac (81e), Olivier Kapo (88e), Alexandre Cuvillier (90e+1)

Nice: Loïc Rémy (32e et 56e), David Hellebuyck (61e)

 

Les équipes :

Boulogne : Bédénik - Rabuel, Soumaré, Lecointe, Lachor - Ducatel (Blayac, 59è), Marcq, Kapo, Da Rocha (Karuru, 46è) - Yatabaré (Cuvillier, 72è), Thil (c)

Nice : Ospina - Diakité, Paisley, Civelli, Hellebuyck - Sablé (c ; Traoré, 79è), Faé, Coulibaly (Ben Saada, 73è) - Rémy, Mouloungui, Mounier (Echouafni, 63è)

 

 

Résumé

 

Boulogne, grâce à trois buts en fin de match, a arraché le nul à domicile contre Nice (3-3) pour entretenir un maigre espoir dans la course au maintien en Ligue 1, dimanche lors de la 35e journée.

 

Boulogne profite de la défaite de Saint-Etienne face à Lens pour revenir à huit longueurs des Stéphanois à trois journées de la fin de championnat. Mercredi, les Boulonnais, qui reçoivent les Verts, veulent entretenir la flamme pour espérer rester en L1.

 

Sans briller mais forte d'un réalisme sans pitié, la formation azuréenne pensait avoir assuré son succès grâce à deux buts de Remy, ses 12 et 13e de la saison, et un de Hellebuyck. Mais les Niçois n'ont pas su contenir le baroud d'honneur des Boulonnais qui marquaient trois fois dans les dix dernières minutes.

 

Lors d'une première période sans rythme, Nice a trouvé la faille sur sa deuxième incartade dans la défense boulonnaise. A la retombée d'un centre venu de la gauche de Fae, Remy fut plus prompt que l'arrière-garde boulonnaise apathique et pour tromper Bédénik, de la tête (0-1, 32e).

 

Boulogne a eu l'occasion de revenir à la marque, sur une tentative de Kauru, servi en retrait par Thil, mais le réflexe d'Ospina laissait le score en l'état (52).

 

Boulogne a laissé passer sa chance puisque, presque sur la contre-attaque, Sablé lançait Remy, à la limite du hors jeu, qui s'en allait crucifier Bédénik (0-2, 56).

 

Sous une pluie qui redoublait d'intensité, Hellebuyck douchait définitivement les espoirs locaux (0-3, 62).

 

Mais dix minutes de folie ont permis à des Boulonnais que l'on pensait enterrés de refaire surface. Blayac (1-3, 81), auteur de son troisième but en trois matches consécutifs, puis Kapo (2-3, 88) et enfin Cuvillier (3-3, 91), dans les arrêts de jeu empêchaient finalement le couperet de la Ligue 2 de tomber.

 

 

Réactions

 

Eric Roy :

«On a fait 80 minutes de bonne facture et dix durant lesquelles on a oublié nos fondamentaux. Et surtout oublié de défendre et de respecter les rôles. Le public de Boulogne a été le 12e homme parce que, à 0-3, je n'ai pas entendu un sifflet. Pour nous, c'est un rappel à l'ordre, mais il n'y a que ceux qui n'ont jamais joué au football qui ne savent pas que ce genre de scénario peut arriver. En fin de match, on a failli dans tous les secteurs du jeu. Il faut dire bravo à Boulogne, ils y ont cru même si je pense qu'on les a grandement aidés. C'est une belle leçon».

 

Laurent Guyot (entraîneur de Boulogne):

«On a été proche du précipice. Les vautours étaient presque posés mais grâce à une énorme volonté et un état d'esprit à nouveau fabuleux, on a réussi à renverser une situation qui était devenue très compliquée à 0-3. On a eu des manques dans ce match, qui ont permis à Nice de marquer trois buts. Mais je suis très fier des joueurs, très fier de ce qu'on a montré. Saint-Etienne ayant perdu, l'espoir est entretenu. Si on les bat, on revient à 5 points à deux matches de la fin. Quand on a été mené 3-0, on avait le résultat de Lens à Saint-Etienne, et il y a de la solidarité nordiste là-dedans. J'ai dit à Rabuel, qui était à côté, que cela peut paraître fou mais Lens mène et donc même un nul entretient l'espoir. Le message est passé. Les joueurs y ont cru et ils l'ont fait.»

 

Grégory Paisley :

«Ce match, c'est la preuve que le foot a son lot de surprises. C'est incroyable. On pensait avoir le match en main et d'un coup, tout se désagrège. Je suis persuadé que si la rencontre avait duré cinq minutes de plus, on en prenait un quatrième. Comme quoi rien n'est jamais acquis dans le football. La moindre erreur se paie cash».

 

Alexandre Cuvillier  :

« On a eu très chaud mais ça fait du bien de revenir à 3-3. Ca nous laisse un espoir. C’est dommage. Quand on se créé des occasions et qu’on ne marque pas, forcément on s’expose derrière. C’est usant mais on y croit toujours. Même si ça en fait rire certains, on continue à y croire. Si on descend, on sera les premiers déçus mais au moins on aura tout essayé. »

 

 

Revue de Presse

 

Menés 3-0, les Boulonnais ont arraché un nul inespéré mais capital face à Nice (3-3) et peuvent encore rêver de maintien. Les joueurs de Laurent Guyot devront absolument remporter leurs trois dernières rencontres dont la prochaine dès mercredi face à Saint-Etienne, leur principal concurrent.

Boulogne s'accroche par Eurosport

 

Malgré un réalisme insolent, les Niçois partagent les points face une équipe de Boulogne qui s'est réveillée en fin de match et sauve, pour quelques temps encore, sa place en Ligue 1.

Boulogne a du coeur par Foot 365 

 

Mené 3-0 et condamné à la relégation à la 80e minute, Boulogne a arraché un match nul invraisemblable sur sa pelouse (3-3), face à des Niçois qui contrôlaient pourtant tranquillement la partie. Boulogne reste à 8 points de Saint-Etienne mais a montré des valeurs dignes de la Ligue 1.

Quel finish nordiste par sport24