Dans le brouillard, les niçois ont eu les pires difficultés  pour sortir vainqueur de ce match piège. Au final, on se souviendra que l'OGC Nice a gagné le premier match de 2009... De bonne augure!

 







Fiche tehnique :

 

ARRAS (CFA 2) - NICE (L1) : 1-3 ap (0-0, 1-1).

2 500 spectateurs environ.

Arbitres : Ruddy Buquet, assisté de Florian Mauviel et Michel Magnoni.

 

Buts :

Arras : Bellatrêche (49e)

Nice : Ben Saada (46e), Modeste (109e), Bamogo (111 e, sp)

 

Les équipes :

 

Arras : Lambenne De Barros, Daval, Lombard, Delépine Bellatrêche (cap.), Luyssen (Lamourette, 108e), Duchâteau Hadjal Catelet (Bellaredj, 62e), Robail.

Entraîneur : Stéphane Tousart.

 

Nice : Letizi Apam, Cid, Hognon, Rool (Gace, 114e) Jeunechamp Ben Saada, Quansah (Bamogo, 58e), Modeste Traoré (Hellebuyck, 70e), Mouloungui.

Entraîneur : Frédéric Antonetti.

 

Résumé :

 

Arras y était presque par L'Equipe

 

L’aventure s'est achevée tard hier soir pour Arras, qui a livré un match de haute tenue face à Nice. L’expérience et l’endurance des pros ont fini par payer dans la deuxième période de la prolongation. Modeste a donné l’avantage au Gym (2-1, 109e), avant d’obtenir un penalty transformé en but par Bamogo (111e). Hormis cette fin de rencontre fatale à leurs rêves, les Arrageois n’ont jamais été inférieurs à Nice. L’équipe de CFA 2 du Pas-de-Calais a réussi à conduire son rival de L 1 jusqu’à la prolongation, comme elle l’avait déjà fait avec le RC Lens (0-0, 4-2 aux t.a.b.) lors du 7e tour. En vain, cette fois, alors que les « Merci Arras ! » s’élevaient des petites tribunes frigorifiques du stade d’Avion.

 

Vladivostok contre Kazan ? Non, Arras face à Nice. Championnat de Russie ? Non, Coupe de France. Quelle belle idée de jouer au foot le 3 janvier, entre 21 heures et près de minuit, quand le Nord claque des dents ! La télé l’a décidé.Mais qu’ont vu les téléspectateurs ? Presque rien à cause d’un brouillard très dense. Pendant que les spectateurs du stade François-Blin à Avion donnaient de la voix parmoins 5 degrés, on assistait à un duel de fantômes pendant 75 minutes avant que le brouillard ne se lève enfin. Où sont les beaux dimanches de la Coupe où on emmenait les enfants au stade, à l’heure du goûter, regarder les pros et espérer l’exploit des amateurs ?

 

« Nous sommes une équipe qui aime souffrir »

 

À la 25e minute, le délégué de la Fédération intervenait auprès de l’arbitre pour arrêter lematch alors que la vraie question était : pourquoi l’avoir fait débuter ? Aussitôt, Antonetti et Rool demandaient à reprendre le jeu. Les Arrageois eux aussi. Le public grondait. Les gens ne voyaient rien mais humer l’air de la Coupe leur suffisait amplement. Trois minutes s’écoulaient avant que M. Buquet ne décide de continuer. « L’arbitre dit que c’est « limite », mais il estime que c’est jouable et les deux équipes ont envie de jouer », rapportait le délégué durant la pause.

 

« Nous sommes une équipe qui aime souffrir. S’il gèle, qu’il fait bien froid, on sera contents d’être là », avait promis le capitaine d’Arras, Bellatrêche, auteur du but égalisateur (1-1, 49e). « Je choisirai ceux qui s’acclimateront le mieux, avait expliqué son entraîneur, Stéphane Tousart. Dans la semaine, j’ai vu des joueurs empruntés sur terrain gelé. Au propre comme au figuré, il ne faudra pas glisser sur ce match. »

 

En première période, Arras s’était assez bien trouvé mais avait manqué de précision à 30mètres du but adversaire. La vitesse de Robail, en pointe, posait des problèmes à la défense niçoise (12e, 13e, 19e), pas toujours sereine.Mais les meilleures occasions étaient azuréennes. Après une remise de Modeste, le but de Ben Saada était refusé pour hors jeu (37e). En début de seconde mi-temps, les événements se précipitaient. Ben Saada, le seul Niçois à semontrer tranchant, ouvrait le score du gauche, à 6 mètres, à la suite d’un centre de Rool et un tir contré de Mouloungui (47e). Avantage de courte durée. Deux minutes plus tard, Hadjal débordait Rool sur le flanc droit. Son centre était repris victorieusement du gauche, au premier poteau, par Bellatrêche (1-1, 49e). En deuxième période, les Nordistes se montraient plus entreprenants, plus dangereux aussi face à des joueurs de Ligue 1 qui n’avaient pas une folle envie de se bouger. Àun quart d’heure dela fin,miracle de lanature, le brouillard se dissipait. On voyait donc, pour la première fois de la soirée de manière distincte, Bellaredj manquer le but de l’exploit à cause d’une glissade (84e). Nice tentait de forcer la décision par Hellebuyck à deux reprises, mais la défense puis Lambenne veillaient (85e). Pendant la prolongation, le gardien arrageois stoppait un tir de Modeste (107e). Mais peu après, il ne pouvait rien face à l’attaque niçoise.

 

Revue de Presse

 

Quand le terrain est gelé, c'est déjà coton de jouer au foot. Quand, pour le même prix, le brouillard vole la vedette aux joueurs et que l'incurie des délégués et des partenaires télévisuels obligent à débuter la rencontre, il ne faut pas s'attendre à assister au match de l'année. Et voilà comment 2 500 supporters atrébates et 40 Niçois ont payé leur billet pour ne pas voir les deux buts inscrits en tout début de seconde période...

Arras a fait durer le suspense aussi longtemps qu'il a pu par la Voix du Nord

 

 

Hier soir, il faisait un froid et un brouillard à ne pas mettre un footballeur dehors. Encore moins un footeux niçois. Et pourtant, les coéquipiers de Lionel Letizi ont mis le bleu de chauffe (c'était l'occasion) et des « stabilisés » pour amadouer un terrain glissant et piégeur au possible et se qualifier difficilement contre Arras.

Nice sort du brouillard par Nice Matin

 

La neige à Bollaert, 29° et 80% d'humidité à Tefana et hier, le brouillard et le gel. Arras n'a peut-être pas passé ce tour. Mais la formation de CFA2 aura au moins mérité son statut d'équipe tout-terrain. Nantis de petits gabarits à l'avant, Hadjal et Catelet servant un Robail à l'affût, les Arrageois ont largement donné le change en première période...

La fin du rêve arrageois par Nord Eclair