Vous mettez un Nsoki encore plus nul que d'habitude, un Claude Maurice moyen, un Lees-Melou sur le banc vous soupoudrez cela avec un esprit de compétition inexistant et la cerise sur le gateau un Schneider sévère sur une faute en dehors du terrain et vous avez un nouveau match de merde niçois. Et dire que le président nçois se pose la question pourquoi les abonnés ne viennent plus...

 

 

 

Fiche technique

 

OGC Nice 1-2 Olympique Lyonnais (mi-temps 0-1)

9 646 spectateurs

Arbitre : Frank Schneider

 

Buts :

Nice : Ounas (89')
Lyon : Dembélé (15') et Aouar (90'+1, sp) pour Lyon

 

Avertissements :

Nice : Thuram (65'), Dante (90'+1)
Lyon : Tete (73'), Marcelo (73'), Rafael (76')

 

Les équipes :

OGC Nice : Benitez - Nsoki, Dante (cap), Danilo, Herelle (Myziane, 78') - Cyprien (Thuram, 45'+3), Boudaoui, Claude-Maurice - Ounas, Dolberg, Ganago (Lees-Melou, 67')

Olympique Lyonnais : Tatarusanu - Andersen, Marcelo, Tete - Cornet (Marçal, 46'), Tousart, Lucas, Rafael - Cherki (Aouar, 84'), Dembélé (Toko-Ekambi, 71'), Traoré

 

 

Les buts

 

La vidéo

 

 

Résumé

 

Ce jeudi, l’Olympique Lyonnais déplaçait à Nice dans le cadre des 8èmes de finale de la coupe de France. Largement dominants, les Lyonnais ont rapidement mené au score et ce pratiquement tout le match. Mais Nice a fini par égaliser à quelques minutes du terme avant de concéder un penalty évitable dans les dernières secondes et finalement s’incliner (2-1). Lyon accueillera Marseille en quart de finale.

 

Lyon, s’est qualifié dans le temps additionnel grâce à un penalty d’Houssem Aouar à Nice (1-2) jeudi en clôture des 8es de finale de la Coupe de France et recevra Marseille au prochain tour, pour le choc des quarts de finale.

 

L’entraîneur rhodannien, Rudi Garcia, va donc retrouver l’OM, son ancien club, pour la deuxième fois de la saison. Mais après avoir été « bien reçu » au Stade Vélodrome, notamment par Dimitri Payet, le 10 novembre dernier (victoire 2-1 de l’OM), cette fois-ci, le coach lyonnais jouera à domicile.

 

Lyon enchaîne


Lyon continue donc d’enchaîner les rencontres tous les trois jours. Une cadence infernale… En effet, avant ce grand duel à Décines le 11 ou 12 février, les Gones rejoueront à Nice dimanche, puis recevront Amiens avant de se déplacer au Parc des Princes contre le PSG, en Ligue 1.

 

Mais cette équipe, encore qualifiée dans quatre compétitions, ne lâche rien. À l’image du but, sur penalty, d’Houssem Aouar dans les arrêts de jeu, une minute après l’égalisation niçoise. Rapidement pourtant, les hommes de Rudi Garcia ont montré qui allait maîtriser la rencontre. Malgré six changements dans l’équipe de départ par rapport à celle qui a débuté contre Toulouse (3-0), malgré une évolution de système, avec une défense centrale à trois, ils ont été supérieurs dès la première minute.

 

Au bout d’un quart d’heure, ils ont pris l’avantage. Sur un très bon centre de Maxwel Cornet, Stanley Nsoki a mal apprécié la trajectoire du ballon. Derrière lui, Moussa Dembelé, en très grande forme actuellement, s’est empressé de valider l’occasion, sur un enchaînement amorti poitrine-reprise demi-volée somptueux (0-1, 15e).

 

Dante brise les espoirs
Jusqu’à la pause, l’OL a alors surpassé son adversaire. Car, si à 0-0, Hicham Boudaoui a eu une belle opportunité, repoussée par Christian Andersen sur juste devant sa ligne de but (12e), les Niçois n’ont plus été en mesure de déjouer la vigilance de Ciprian Tatarusanu. À l’image de la frappe totalement ratée de Boudaoui (32e), symbole de l’impuissance des Aiglons.

 

En deuxième période, les Rouge et Noir n’ont pourtant pas lâché. Malgré un réel déficit technique, ils sont progressivement revenus dans la rencontre. Lyon s’est endormi. Patrick Vieira a fait entrer Pierre Lees-Melou et Myziane Maolida qui ont apporté un vent de fraîcheur. Si, servi par Myziane, Kasper Dolberg a raté d’une talonnade l’égalisation (88e), Adam Ounas, pourtant longtemps en difficulté, a cru offrir les prolongations aux siens. Tatarusanu n’a rien pu faire sur la pureté de sa frappe (1-1, 89e).

 

Mais dans l’euphorie niçoise, c’est le capitaine, Dante, qui a craqué. Son tacle très dangereux sur Karl Toko Ekambi aurait pu lui valoir une exclusion. Il a « simplement » coûté un penalty, que Houssem Aouar a transformé du gauche (1-2, 90e+2). Et c’est Lyon qui recevra Marseille en quart… Ouest France

 

Réactions

 

Patrick Vieira, l'homme qui ne voit les matches :

La déception domine. On avait fait le plus dur en revenant au score. On méritait d'aller en prolongation. Le système de Lyon nous a posé des problèmes sur la phase défensive. Mais en seconde période on a eu des occasions. Malheureusement, on a toujours un manque d'agressivité dans les 18 mètres. Il faut donner beaucoup de crédit à Lyon. On est tombés contre une très bonne équipe. L'OL fait partie des très bonnes équipes en France.

C'était un match très difficile. On s'y attendait. On a fait ce qu'on a pu. Mais je ne peux rien reprocher aux joueurs. (Le penalty ?) C'est cruel pour Dante parce que c'est un joueur exemplaire, sur lequel je m'appuie depuis mon arrivée. Avant le tacle, il y a le ballon qu'on ne doit pas perdre et l'excès d'euphorie. C'est une grosse déception car aller en prolongation aurait été mérité. 

(Pour dimanche, contre Lyon à nouveau) Il faut analyser le match tactiquement. Et voir ce qu'on peut faire. Tactiquement, les Lyonnais nous ont posé des problèmes. Je les attendais en 4-3-3. On a été longs à s'adapter. Cela a été mieux après la pause. Mais quand on voit ce qu'on a fait contre Rennes (1-1) et contre Lyon (1-2), c'est encourageant. Il faut continuer à travailler.

 

Adam Ounas :

En seconde période, Lyon n’a pas d’occasion, à part le penalty à la fin. Il aurait fallu faire deux mi-temps du même niveau. On a loupé trop d’occasions. On a des détails à régler encore pour le match de dimanche. On doit mettre de l’intensité du début à la fin. Lyon peut être en difficulté dans son dos. Mon but ? Je sais rapidement que je vais faire ça. C’est une belle finition, mais ça n’a pas servi à grand-chose.

 

Rudi Garcia :

On encaisse un but sur une action que l’on redoutait chez les Niçois. On a laissé Dante servir Ounas dans un fauteuil sur le coup, mais on a eu la maîtrise tout au long du match. On aurait pu mettre le deuxième but en faisant de meilleurs choix sur les attaques rapides. Je pense qu’on les a surpris tactiquement, je félicite les garçons car ce n’est pas facile de venir se qualifier ici. Eviter la prolongation nous permet de rentrer plus tôt pour se reposer en vue du nouveau match de dimanche. L’OM ? Ce qui était important c’était de recevoir à domicile en quart, peu importe l’adversaire.

 

 

Revue de presse

Garcia invite son ex

L’Équipe

Au terme d’une rencontre qui s’est emballée dans sa conclusion, l’OL a offert des retrouvailles avec l’OM à son entraîneur.

NICE – Hier soir, au moment de prendre place sur son banc de l’Allianz Riviera, Rudi Garcia n’était pas encore informé du potentiel adversaire de son équipe en quarts de finale de la Coupe de France, dont le tirage au sort venait tout juste d’avoir lieu. Au coup de sifflet final, la qualification de l’Olympique Lyonnais a donc dû prendre une saveur toute particulière pour son entraîneur qui retrouvera son ancien club de l’Olympique de Marseille, le 11 ou le 12 février.

Quelques minutes plus tôt, le technicien rhodanien était déjà passé par toutes sortes d’émotions dans un finish marqué par la splendide égalisation niçoise d’Ounas (89e) avant une grossière faute de Dante sur Toko Ekambi qui offrait un penalty victorieux à Aouar (90e +3).

Au terme d’une seconde période où Lyon a progressivement manqué d’idées et de jambes, ce coup du sort l’épargnait de la prolongation en même temps qu’il préservait sa belle série en 2020, marquée par 6 victoires et 1 nul (2-2 contre Lille en Coupe de la Ligue, avec qualification aux tirs au but [4-3], le 21 janvier) en 7 rencontres. Cette rencontre a d’ailleurs confirmé quelques vérités lyonnaises de ce début d’année. Malgré un mercato animé par les intérêts de Chelsea ou Manchester United, Moussa Dembélé a confirmé ses excellentes dispositions actuelles.

Un manque de maîtrise sur la fin


Parfaitement servi par un centre de Cornet, le buteur rhodanien a ouvert le chemin des quarts de finale par un enchaînement contrôle de la poitrine – frappe du droit (1-0, 15e). Son 8e but en 7 matchs disputés en 2020. De l’autre côté du terrain, Joachim Andersen a lui démontré une régularité similaire, mais dans la médiocrité.

Dans une fin de match où l’OL a perdu suffisamment de maîtrise pour se placer sous la pression niçoise en fin de match, l’international danois était déposé une première fois par Ounas (87e) avant de se faire griller la politesse par l’Algérien sur l’égalisation (89e). Et si Aouar soulageait la peine de son coéquipier quelques minutes plus tard, cela ne devrait pas suffire à éteindre les regrets de Rudi Garcia de ne pas avoir été renforcé en défense centrale cet hiver.

Un 3-4-3 hybride un temps intéressant


Dans ce secteur, Marcelo a pourtant prouvé que rien n’était irrémédiable. En difficulté sur le terrain comme en coulisses, où il était en conflit avec les supporters, il y a encore quelques semaines, le Brésilien a poursuivi sa solide réhabilitation sur les deux plans. Avec Lucas Tousart, pas vraiment perturbé par son transfert au Hertha Berlin, qui l’a prêté dans la foulée à l’OL, il fut même l’un des rares Lyonnais à faire preuve de constance sur l’ensemble de la rencontre. Dans un 3-4-3 hybride, l’équipe rhodanienne avait pourtant livré une première période intéressante sur le plan tactique, notamment sous l’impulsion de Maxwel Cornet, très actif dans son couloir gauche avant d’être touché et remplacé à la mi-temps.

Après avoir manqué de se mettre à l’abri, malgré deux bonnes opportunités offertes à Cherki (62e, 63e), l’OL finissait par reculer et s’exposer à un dernier temps faible. Sans frais : avec une qualification en quarts de finale de la Coupe de France, après celle en finale de la Coupe de la Ligue et une remontée à la 5e place en Ligue 1, Lyon poursuit son début d’année réussi

 

 

 

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