Face à une équipe messine très faible, les aiglons ont assuré l'essentiel sans pour autant être rassurant. Nous n'allons pas faire la fine bouche surtout après la déconvenue de mercredi mais que l'équipe est poussive! Comme samedi dernier, on notera encore 3 beaux buts...mais aussi la blessure inquiétante d'Atal. 

 

Fiche technique

 

OGC Nice - FC Metz : 4 - 1 (2-0)
Arbitre : M.Pignard

 

Buts :

Nice : Cyprien (10e, 41e sp), Ganago (59e), Lees Melou (75e)
Metz : Niane (74e)

 

Avertissements :

Metz : Boye (35e), Centonze (81e)

Les équipes :

Nice : Benitez - Burner, Dante (cap), Sarr, Nsoki - Lees-Melou, Cyprien, Atal (Ganago, 29e) - Ounas (Thuram, 77e), Dolberg, Claude-Maurice (Boudaoui, 69e)

Metz : Delecroix - Udol, Boye, Sunzu, Centonze - Delaine (Mikautadze, 83e), Fofana (Cohade, 74e), Maiga - Ambrose, Traoré, Diallo (cap, Niane, 50e)

 

 

Les buts

 

76ème But de Pierre Lees Melou. Nice reprend trois buts d'avance ! Sur le côté gauche, Ganago trouve aux abords de la surface son milieu de terrain. celui-ci enroule son ballon du pied droit et trouve la lucarne opposée de Delecroix. SUPERBE !

 

74ème But de Ibrahima Niane. Le Sénégalais trouve la faille sur un service trois étoiles de Traoré. Sa frappe en pleine course ne laisse pas la moindre chance à Benitez.

 

59ème But de I. Ganago. ET DE TROIS POUR L'OGC NICE ! Servi sur la gauche, Lees-Melou se remet sur son pied droite et adresse un centre fuyant vers le second poteau. Ganago prend le meilleur sur Udol et fusille le pauvre Delecroix.

 

41ème But de Wylan Cyprien. SUPERBE PANENKA DU MILIEU DE TERRAIN DE NICE ! Delecroix était parti sur sa droite et ne peut que constater les dégâts !

 

10ème But de Wylan Cyprien. ET L'OUVERTURE DU SCORE POUR LES AIGLONS ! Aux abords de la surface, Ounas donne en retrait avec un peu de réussite à Cyprien, qui envoie un missile de l'intérieur du pied droit dans la lucarne gauche de Delecroix, impuissant ! MAGNIFIQUE !

 

Résumé

 

Après sa claque du milieu de semaine à Saint-Etienne (4-1), l'OGC Nice a parfaitement réagi en maîtrisant parfaitement son sujet et s'est imposé sur un score identique face à une faiblarde équipe de Metz.

Les Aiglons se sont remplumés sur une proie messine, bien trop tendre pour espérer ne pas revenir bredouille de Côte d'Azur. Ils se sont, surtout, vengés sur un score identique à celui qu'ils avaient subi en milieu de semaine dans le Forez, sur la pelouse de l'AS Saint-Etienne (4-1). Patrick Vieira a visiblement été un bien meilleur médecin que Vincent Hognon et a prescrit, en trois jours, le traitement idoine à ses joueurs. L'entraîneur niçois arborait d'ailleurs un large sourire après le quatrième et dernier but de son équipe, l'œuvre de Pierre Lees-Melou (76eme, 4-1).

 

Le Gym a fait preuve d'une grande efficacité en concrétisant quatre de ses cinq tirs cadrés. Les partenaires de Kasper Dolberg ont allègrement profité des errances défensives messines, symbolisées par les prestations sans relief des quatre défenseurs : Fabien Centonze, Stoppila Sunzu, John Boye et Matthieu Udol. Ils ont également pu compter sur un grand Wylian Cyprien, omniprésent et auteur d'un doublé en première mi-temps. Les Grenats ont pourtant eu quelques cartouches, mais ont le plus souvent tiré à blanc ou sont tombés sur un grand Walter Benitez. Malgré un réveil en début de seconde mi-temps, ils n'ont jamais été en mesure de contrarier des locaux qui n'ont pas eu à forcer leur talent pour décrocher les trois points de la victoire. Ibrahima Niane n'a fait que sauver les apparences pour des Mosellans (3-1, 74eme), qui en sont désormais à sept matchs sans le moindre succès. Et le prochain adversaire à Saint-Symphorien n'est autre que Marseille, le 12 décembre prochain. Pas vraiment rassurant. Seule petite éclaircie : Amiens, Toulouse et Nîmes ont également mordu la poussière.

 

Pour Nice, la seule ombre au tableau est la blessure de Youcef Atal, sorti sur une civière après trente minutes de jeu. Car ce succès lui permet de prendre le bon wagon. 12e, la formation de Patrick Vieira n'est finalement qu'à cinq points du podium dans ce classement hyper serré. Mais pour voir plus haut, les partenaires de Dante devront enchaîner la semaine prochaine à Brest, l'autre promu de cette Ligue 1. Histoire de faire totalement oublier la déconvenue stéphanoise.


L'instant T : 40eme


Adam Ounas plonge dans la surface et réclame un penalty après un accrochage avec Stoppila Sunzu. Monsieur Pignard ne siffle rien dans un premier temps, mais la VAR le rappelle ensuite. Après visionnage, l'arbitre siffle logiquement la sentence suprême. Le Zambien fait involontairement le pied de son adversaire en tombant. La décision est logique.Orange.

 

Réactions 

 

Vincent Hognon :

Encore une fois, on est mené deux à zéro à la mi-temps. Nice a deux tirs cadrés et mène 2-0. C'est vraiment pénible. On a des intentions et comme d'habitude on n'en profite pas... La leçon à retenir, c'est qu'il faut de l'efficacité dans les deux surfaces de réparation. Deux zones où nous sommes vraiment en difficulté. On met des choses en place et on se punit tout seul. Cette défaillance dans les surfaces, cela commence à bien faire. À un moment donné, dans le foot, on est jugé sur des résultats. Les buts, on les marque ou on les encaisse dans les trente derniers mètres.

 

Pierre Lees-Melou :

Après la défaite, on a dit qu’on ne voulait pas parler mais agir. On a su le faire à domicile, mais il ne faut pas s’enflammer. Il nous reste deux matchs, l’objectif est de bien finir avant les vacances de Noël. On va à Brest la semaine prochaine, on doit montrer qu’on en veut plus qu’eux et aller chercher les 3 points là-bas

 

Patrick Vieira :

Cette victoire devant Metz n'efface pas la défaite à Saint-Etienne (1-4). Mais la performance est excellente, aussi bien sur le plan défensif qu'au niveau offensif. Il était important de renouer avec la victoire et avec la manière. On a vu de bonnes choses et de moins bonnes. Nous avons pris un but qui nous a laissé un petit goût amer. Le point positif est que sans le ballon, on a bien senti tous les joueurs très concernés. Il faut faire preuve de la même rigueur en déplacement.

 

 

 

Revue de presse

Une douceur après la claque

L'Equipe

Attendu au tournant après sa défaite à Saint-Étienne mercredi, le Gym, largement dominateur et souvent séduisant, s’est remis à l’endroit.


NICE – Il fallait au moins cela pour mettre la gifle stéphanoise de mercredi (1-4) sous le tapis, rassurer tout le monde et passer à la suite, à savoir ces deux derniers matches avant la trêve, à Brest et contre Toulouse. Deux rencontres qui pourraient faire entrer le Gym dans le top 10 et donner meilleure allure à sa demi-saison, si décevante et tellement irrégulière. Contre une équipe messine que son propre entraîneur, Vincent Hognon, a trouvée désespérante d’inefficacité dans les deux surfaces de réparation, Nice a eu l’immense mérite d’inscrire quatre beaux buts : une frappe limpide de Wylan Cyprien de vingt mètres (1-0, 9e) ; un penalty audacieux, obtenu par Ounas et transformé d’une panenka (2-0, 41e), toujours par Cyprien ; une reprise adroite et opportune d’Ignatius Ganago sur un centre parfait de Pierre Lees-Melou (3-0, 59e) ; et, enfin, une frappe splendide de ce dernier pour clôturer ce festival offensif (4-1, 75e). « Pierre est un joueur fiable », dira Patrick Vieira, et cela veut tout dire de la place qu’il lui réserve dans son équipe.

Les croisés pour Atal ?


Sinon, quelle est la part de la fragilité du FC Metz dans ce réveil du Gym auquel il a fait tant de cadeaux ? Importante, mais pas suffisante pour expliquer l’ampleur du score et de la domination niçoise. Car l’OGCN a fait un bon match, collectivement, individuellement (Benitez, Dante, Ganago, Dolberg…), techniquement, et ce malgré la blessure de Youcef Atal, touché au genou droit dès la 26e minute, et pour lequel Patrick Vieira s’inquiétait hier. Les croisés pour l’Algérien ? « On ne sait pas, le docteur (Jean-Philippe Gilardi) nous a demandé d’attendre demain matin (aujourd’hui) pour savoir, mais c’est le gros point noir de la soirée», a dit son coach.

En technicien exigeant, Vieira a aussi regretté le laisser-aller qui a engendré le but d’Ibrahima Niane, pour ramener Metz à 3-1 (74e). Mais il ne change rien au tableau : Nice s’est redressé et a chassé les nuages, au moins pour une semaine. « Ça ne fait pas oublier Saint-Étienne, mais il était important de renouer avec la victoire et on a ajouté la manière, estimait Vieira. On a mis du rythme, on les a déstabilisés. On aimerait toujours être plus solides mais on a été excellents dans tous les domaines. »

En attendant une suite, car il serait temps que ce Gym à vocation européenne enchaîne pour répondre aux attentes. « Jusque-là, on a manqué de constance dans nos perfs et de rigueur pour enchaîner », a conclu le technicien. Ce que Dante a clairement résumé. « On a fait un très bon match mais il ne faut pas oublier qu’on en a fait des très mauvais avant.» Personne n’oublie, et les nuages ça revient vite, parfois.