Alors que le Gym faisait bonne figure en première mi-temps, il a fallu deux coups durs pour voir la faiblesse de notre effectif. En effet, à la suite du claquage de Sanson puis de la blessure de Dante, l'OGC Nice s'est retrouvé sans milieu malgré un Boudaoui omniprésent, puis une défense très jeune, trop jeune à se demander si une enrée de Rosario n'aurait pas été préférable pour apporter de l'expérience. Alors le staff du Gym peut faire les gros bras en sachant vendre, mais ce soir ce qui nous a paru évident c'est qu'il manque à ce Gym version 2025/2026 des joueurs d'expérience, des joueurs tout court. Lorsqu'on est obligé de faire rentrer un Boga qui fout de Nice depuis des mois, lorsque l'on fait rentrer Diop qui n'a pas joué des mois, lorsque l'on garde un Moffi 88 minutes sur le terrain alors qu'il est à court de forme, force est de constater que le Gym a des manques. Au final, comme prévu, l'espoir de Ligue des Champions s'est envolé dès le premier match.
Fiche technique
OGC Nice - Benfica Lisbonne : 0 - 2 (0-0)
Arbitre : M. Oliver
Buts :
Benfica : Ivanovic (53e), Florentino (88e)
Avertissements :
Nice : Bah (30e), Louchet (80e), Mendy (85e)
Benfica : Schjelderup (33e)
Les équipes :
Nice : Diouf - Mendy, Bah, Dante (cap, Oppong, 46e) - Clauss, Boudaoui, Sanson (Louchet, 28e), Bard - Bouanani (Diop, 79e), Jansson (Boga, 79e), Moffi (Nguene, 89e).
Benfica : Troubine - Dedic, Silva, Otamendi (cap), Dahl - Rios, Barremechea (Luis, 77e) - Ivanovic (Barreiro, 77e), Aursnes, Schjelderup (Prestianni, 66e) - Pavlidis (Araujo, 77e).
Les buts
88ème Que c’est dur pour Nice qui concède un deuxième but sur une frappe lointaine de l’entrant Florentino. Diouf est surpris par le rebond et ne parvient pas à arrêter le tir. 0-2
53 ème Ivanovic reprend parfaitement un superbe centre de son latéral droit Dedic et permet à Benfica de passer devant. Le contre-pied du Croate n’a laissé aucune chance à Diouf. 0-1
Résume
L'OGC Nice a été battu chez lui par le Benfica Lisbonne mercredi soir (0-2), lors du 3ème tour aller de la C1. Il lui faudra un immense exploit dans six jours au Portugal pour atteindre les barrages.
« Contre Benfica, normalement, on n'existe pas. » Ces deux dernières semaines, Franck Haise a régulièrement rappelé l'ampleur de la tâche qui attendait ses joueurs avant de défier deux fois l'équipe lisboète en ce mois d'août. Sans forcément penser au mythe de David contre Goliath - le club portugais ne pouvant, lui, pas lutter pour le titre avec les ultra-riches du top 4 européen -, il suffisait de réciter les deux histoires niçoise et lisboète, récentes ou non, pour rappeler le déséquilibre de l'affiche nous intéressant ici.
Deux participations à soixante-quatre en C1, deux titres à zéro, sept finales contre aucune, soixante-six ans d'absence d'un côté, quatorze présences sur les quinze dernières éditions de l'autre, ce Nice-Benfica se résumait étrangement bien, sinon, en rappelant le surnom des deux équipes : un duel entre des Aigles et des Aiglons. Bien sûr, cette contextualisation n'avait aucune visée prémonitoire et l'OGCN a fait ce qu'il a pu pour exister, justement, lors de la manche aller. Sans Bulka ni Laborde, partis, sans Guessand, en instance de départ, sans Bombito, Ndayishimiye et Cho, tous blessés, le quatrième du dernier championnat a dû en prime faire pendant plus d'une heure sans Sanson, victime d'un claquage dès la 26ème minute.
Et Diouf s'est troué
Face aux vice-champions du Portugal, tout juste sortis vainqueurs de la Supercoupe contre le Sporting (0-1), les Aiglons ne furent pas étouffés pour autant mais ils ont plutôt subi la première période. Sans aucune occasion franche, sinon une frappe lointaine et non cadrée de Boudaoui (30ème), les joueurs de Franck Haise furent privés de ballon (40%) et concrètement menacés deux fois. L'occasion pour le nouveau gardien Diouf de sortir efficacement un coup franc puissant de Rios (20ème) et pour le vétéran Dante (42 ans en octobre) de réussir un incroyable tacle glissé devant un Pavlidis médusé (39ème).
Remplacé dès le début de la seconde période, sans que l'on puisse en connaître les raisons, Dante a vécu la suite de la rencontre en spectateur, Ivanovic ouvrant rapidement le score à bout portant et après un merveilleux centre d'Aursnes depuis la droite (0-1, 53ème). Toujours sans véritable inspiration offensive, et donc sans occasion créée, l'OGCN n'a pas su non plus conserver ce retard d'un but avant le match retour. Durant les dernières minutes, l'entrant Florentino a déclenché une frappe flottante des 25 mètres sur laquelle Diouf s'est complètement manqué (0-2, 88ème). C'est donc avec deux buts à rattraper que les Aiglons se déplaceront mardi prochain dans la capitale portugaise, à l'occasion de la manche retour, la tâche semblant désormais plus compliquée que jamais. Orange.
Réactions
Franck Haise :
Ils sont plus forts que nous. On le savait avant, et à la fin du match on doit constater qu’on a donné du mieux que l’on pouvait faire dans les circonstances du moment... Sur l’ensemble du match, on sent qu’on doit faire beaucoup de choses et que pour eux c’est plus simple. On n’est pas dans la même catégorie, on le savait avant et on le sait à l’issue du match. Benfica joue la Ligue des champions tous les ans, c’est un adversaire de niveau Ligue des champions avec des joueurs d’une expérience différence. Nous, on construit, eux ont l’habitude d’être sur les sommets... On doit aborder le retour avec la même détermination. Forcément, ce sera à l’extérieur, ils mènent 2-0 mais ces matchs doivent nous aider à grandir... Il n’y a pas de résignation, juste le constat que l’adversaire est plus fort. On va y aller avec l’espoir de créer l’exploit.
Melvin Bard :
Aujourd'hui, on est tombés sur plus fort que nous. On va aller là-bas avec des ambitions. On veut faire quelque chose. Les blessés ? On va voir, on va faire avec, c'est comme ça, ça fait partie de la vie. La différence sur ce match ? Ils mettent beaucoup de mouvements, ils courent beaucoup, donc c'est très dur, mais c'est comme ça, c'est le foot. On doit élever aussi notre niveau de jeu, donc on va essayer de l'élever et essayer de faire quelque chose là-bas.
Revue de presse
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