Le prochain match

Pouvez-vous faire un point sur l'effectif ?

Dante n'est pas là à cause de ses genoux. Et Hicham (Boudaoui) est malade depuis deux jours et bien malade. Isak Jansson est incertain. Il a fait le déplacement mais il est malade aussi et ne s'est pas entraîné ce matin.

Vous allez partir directement de Vigo à Rennes (samedi à 14 heures) : cela veut-il dire que Dante et Bouddaoui ne seront pas à Rennes non plus ?

Ils sont plus proches d'être forfait que de nous rejoindre à Rennes.

Il y a une dynamique à entretenir, une série à casser en Coupe d'Europe et vous devez également gérer les organismes : est-ce un équilibre difficile à gérer pour un entraîneur ?

C'est d'autant plus difficile à gérer qu'on a six absents dont quatre en défense centrale (Abdelmonem, Bombito, Ndayishimiye et Dante, en plus de Bouddaoui et Moffi), et peut-être un septième avec Jansson. Ça réduit les possibilités mais il reste du monde et de la qualité. Il y aura des changements, comme il y en aura d'autres trois jours plus tard à Rennes et comme il y en aura encore d'autres contre Lille (mercredi 29, 19 heures) et contre Paris, trois jours plus tard (17 heures). Et je ne parle pas des matches contre Fribourg et Metz. On a sept matches en 23 jours et quatre matches en 10 jours. Avec en plus le retour de joueurs internationaux qui n'ont pas coupé. Donc, oui, il y aura forcément des rotations. Mais si je ne croyais pas dans ceux que je vais faire jouer demain je ne ferai pas de rotation. Je crois en eux et c'est nécessaire.

Que faire d'un joueur comme Sofiane Diop qui est en forme, le faire enchaîner ou le préserver ?

Il y a des postes ou j'ai plus de possibilités que d'autres dans les rotations. La rotation est liée à cela et à l'adversaire. On peut toujours se dire qu'il faut faire enchaîner les joueurs qui sont dans une bonne période mais enchaîner quatre matches en dix jours en étant à 100 %, peu de joueurs peuvent le faire.

Que savez-vous du Celta Vigo ?

C'est une équipe qui a fait une très bonne dernière saison et qui a fini fort pour se qualifier en Coupe d'Europe. Avec un entraîneur du cru, issu de l'équipe réserve qui fait un excellent travail. Alors oui, ils n'ont toujours pas gagné en Championnat (6 nuls et deux défaites) mais ils ont gagné en Coupe d'Europe (victoire 3-1 contre le PAOK Salonique). Ils ont des joueurs expérimentés et des jeunes joueurs. C'est une équipe qui évolue en 3-4-3 avec des joueurs offensifs très proches les uns des autres, avec des couloirs animés et des défenseurs qui amènent le surnombre. C'est une belle équipe qui sera difficile à battre.

Comment va Tanguy Ndombélé qui est dans le groupe pour la deuxième fois d'affilée ?

S'il est là, c'est par ce qu'il a franchi des caps, par rapport à quelques semaines en arrière. Il en a d'autres à franchir pour avoir une part plus importante et ne pas seulement être dans le groupe. C'est une étape positive dans son retour vers le haut niveau. Il est capable de donner un coup de main.

Le succès contre Lyon peut-il être le déclic qui vous fasse basculer du bon côté, même en Coupe d'Europe ?

Cette victoire a été difficile face à un adversaire de très bon niveau sur tous les plans. Les joueurs sont allés la chercher en marquant trois jolis buts. Avec des meilleurs choix, on aurait même pu aller plus loin. On a réussi à mettre à mal, avec peu de possession et de maîtrise, cette équipe de Lyon. On est capable de le faire. Bien sûr, on aimerait avoir plus de maîtrise mais on ne choisit pas toujours. Les gars se sont bien accrochés, ils ont bien défendu l'axe et ont contré beaucoup de tirs dans l'axe. Et puis Yévhan (Diouf) a fait deux ou trois arrêts, dont ce penalty. On a montré qu'on était capable de se dépasser et d'être solides et c'est important à l'extérieur. Le dernier match qu'on a gagné à l'extérieur c'était à Paris (3-1, fin avril). Les joueurs sont allés chercher la victoire contre Lyon et je l'ai déjà dit j'ai beaucoup aimé.

Le profil de vos joueurs ne sont-ils pas plus adaptés à une équipe qui défendrait bas et piquerait vite en transition ?

On doit être capables de tout faire. De mettre la pression en étant haut sur le terrain comme de pouvoir récupérer le ballon en position plus basse. On doit aussi être capable d'avoir plus de maîtrise, et de se donner du temps pour souffler et s'organiser. On est capable de faire tout ça. »