Accusés de sorties nocturnes avant les matches (ce dont ils se défendent), Elliot Grandin et Fabrice Abriel ont été pris à partie par une dizaine de supporters ce mardi vers 17 heures avant le premier entraînement de la semaine à Charles-Ehrmann. La situation n'a pas dégénéré et l'entraînement (un décrassage) a pu se dérouler normalement par la suite. Elliot Grandin avait été écarté du groupe pour la réception d'Evian (1-1), René Marsiglia stigmatisant un "comportement pas approprié". Nice Matin

 

« La semaine prochaine sera très agitée. » En quelques mots, Jean-Pierre Rivère, le président niçois, a planté le décor de l'immédiat après-Championnat. Qu'il évolue en L 1, l'hypothèse la plus probable compte tenu de sa 13e position au classement, ou qu'il soit relégué en L 2, le Gym n'échappera pas à une remise à plat qui peut concerner tout le monde, de l'entraîneur (L'Équipe du 29 avril) aux jardiniers.

 

Mais question agitation, la dernière semaine de compétition a également démarré très fort. Hier, pour la reprise de l'entraînement, deux jours après le match nul face à l'Évian-TG (1-1), une demi-douzaine de supporters, meneurs de la tribune sud, se sont invités au parc des sports. Ils voulaient dire leur façon de penser à deux joueurs, Fabrice Abriel et Elliot Grandin, et l'échange verbal s'est avéré musclé. Au-delà de leurs performances médiocres, les deux anciens Marseillais se sont surtout vu reprocher leur manque d'implication et quelques sorties nocturnes au moment où le club joue des matches capitaux pour son avenir. Une attitude qui leur avait déjà valu d'être écartés du groupe lors du dernier match (même si Abriel souffre aussi d'une arthrose de la hanche) et qui laisse peu de chances de les voir convoquer pour le déplacement de dimanche à Lyon. Après cet épisode, René Marsiglia, l'entraîneur, a recentré très vite son discours sur le match à venir.

 

Mais Jean-Pierre Rivère est allé discuter pendant un quart d'heure environ avec les supporters mécontents et ne leur a pas forcément donné tort. Leur intervention n'ayant donné lieu à aucune agression physique, il a même reconnu que l'attitude de certains joueurs était clairement sujette à caution. L'Equipe.