«Tenir les délais, respecter le cahier des charges et réduire les dépenses», c’est l’objectif de Christian Estrosi qui présentait hier les avancées du projet très attendu de Grand Stade. «Il est hors de question de faire peser sur la collectivité des coûts excessifs», a assuré le maire. Pour que l’addition soit moins salée, les services de la ville ont donc lancé des études afin de définir le «meilleur mode de réalisation du premier équipement phare d’Eco-Vallée». Verdict: un contrat de partenariat public-privé permettra d’économiser 25 % de frais, soit jusqu’à 2,7 millions d’euros par an. Concrètement, la société privée gestionnaire du Grand Stade louera, pour une durée de trente ans, les murs à la municipalité et non à un club sportif. «Cela évitera aussi à l’entreprise partenaire de supporter un éventuel risque de passage du club en division inférieure, ce qui ne peut malheureusement pas être exclu sur une telle période», a précisé Christian Estrosi, qui assure «livrer le stade mi-2013, comme promis». Validé mercredi par le ministère des Finances, le projet de gestion du lieu fera l’objet d’une délibération au conseil municipal de vendredi prochain. Une «première pierre administrative» avant le lancement des travaux, prévu mi-2011.