A l’aube d’une partie capitale pour l’OGC Nice devant Valenciennes, l’attaquant du Gym reste optimiste sur la suite des événements pour son équipe.

 

Comment Nice aborde t-il la venue capitale de Valenciennes samedi au stade du Ray ?

 

On avait à cœur de se racheter à Lille. On devait absolument stopper cette série noire. On s’est attachés à bien défendre. On n’a pas fait un mauvais match. C’est plutôt encourageant pour la suite. Si on avait fait une contre-performance à Lille, il aurait été difficile de relever la tête. Le fait d’enchaîner une série de défaite nous a mis un coup derrière la tête. Il ne fallait plus prendre de retard. On va désormais essayer de bien négocier le match de Valenciennes.

 

Quelle est l’explication de la mauvaise série niçoise (5 défaites d’affilée toute compétition confondue) ?

 

Nous sommes partis sur les chapeaux de roue. Mais la défaite survenue à Bordeaux nous a fait énormément de mal. Nous sommes repartis de là-bas très frustrés. Après, il y a eu pas mal de nouveaux qui ont incorporé l’équipe. On a manqué d’automatismes. Franchement, des explications, il peut y en avoir des tas. Il y avait aussi peut être une question d’état d’esprit. Mais je ne suis pas inquiet. A Nice, nous avons une équipe de compétiteurs.

 

Comment qualifiez-vous la relation entre l’entraîneur, Didier Ollé-Nicolle et le groupe ?

 

Franchement, tout se passe bien. Et tout s’est toujours bien passé. Il est très à l’écoute. On vit bien ensemble. Le groupe est solidaire envers le coach et son staff. C’est une période délicate à vivre aussi bien pour eux que pour nous.

 

Avez-vous avec lui une relation particulière tant il s’était battu pour vous conserver à Nice cet été ?

 

Le coach a très vite fait part de ses intentions à l’égard des jeunes de l’équipe et à moi particulièrement. Il a effectivement insisté sur le fait qu’il fallait que je reste encore une saison à Nice pour continuer ma progression. Ces mots ont été convaincants. Son discours a été assez rassurant même s’il y a eu cette période de doute à mon sujet au moment des négociations avec Lyon.

 

Avez-vous des regrets de ne pas être parti à Lyon ?

 

Non, l’épisode Lyon est passé. Personnellement, cela n’a pas été une période facile à vivre. C’est la première fois que je vivais ce genre de choses. Je n’ai pas dormi comme il le fallait pendant des nuits. Aujourd’hui, je me concentre sur ce que j’ai à faire avec Nice. Tout s’est bien fini. Je suis content d’être resté là.

 

Comment jugez-vous votre parcours avec Nice depuis le début de la saison ?

 

Je m’attache à réaliser ce que je sais faire de mieux : Marquer des buts tout en étant disponible pour mon équipe. Personnellement, je continue mon petit bonhomme de chemin. J’ai pour obligation, vu mon statut aujourd’hui, d’avoir une bonne tenue sur le terrain et de montrer l’exemple.

 

Comment avez-vous vécu le départ de Maurice Cohen ?

 

Cela nous a pas mal attristés. Il était très apprécié à Nice. Il avait une très bonne image. Je n’ai pas eu le temps de le voir mais je lui ai passé un coup de fil pour lui témoigner tout mon soutien. Je le savais très attaché au club. S’il a l’opportunité d’y revenir un jour, je pense qu’il le fera sans problème.

 

Que vous inspire votre non convocation pour les deux prochains matchs de l’équipe de France ?

 

Je ne me fais pas de soucis par rapport à ça. Je dois travailler encore plus pour réintégrer le groupe France.

 

A quoi aspirez-vous dans les prochaines semaines ?

 

Il faut repartir dans une spirale positive avec Nice. Nous avons les cartes entre nos mains. On a su faire de belles choses la saison dernière. On peut les réitérer cette saison. Rien n’est impossible.