Dans le milieu, Didier Ollé-Nicole jouit d’une excellente réputation. Ancien modeste défenseur, il s’est mué en faiseur de miracles sur le banc. Avec lui, Raon-l’Etape, petit club amateur des Vosges, est passé de la PH au National en neuf ans. Repéré par Valenciennes, il réussit à l’extirper du CFA. Continuant de grimper dans la hiérarchie avec Nîmes (L 2), il atteint les demi-finales de la Coupe de France après avoir sorti quatre représentants de l’élite. Avec Clermont, il sera désigné meilleur coach de L 2 en 2007 par France Football. En juin, la L 1 s’est enfin offerte à lui avec ce transfert à Nice. « Je dois faire mes preuves », avoue ce garçon humble, qualité rare dans cette corporation. Sa mission ? Gérer l’héritage de Frédéric Antonetti et voguer dans les eaux calmes du classement. Sa devise ? « Celui qui renonce à progresser a déjà cessé d’être bon. » Lui n’a jamais abdiqué.