L'OGC Nice défendra lundi devant la commission supérieure d'appel de la Fédération française de football (FFF) son dossier d'appel de la sanction d'un match à huis clos, a annoncé samedi André Bloch, directeur à l'organisation et la sécurité des matches du club azuréen. Cette sanction d'un match à huis clos par révocation d'un sursis avait été prononcée le 25 juin par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour "usage d'engins pyrotechniques" lors du match contre Le Havre de la 38e journée de Ligue 1. Le 30 juin, le président de Nice Maurice Cohen et son homologue de Grenoble Pierre Wantiez, frappé par la même sanction, avaient adressé une lettre ouverte aux présidents de la FFF Jean-Pierre Escalettes et de la LFP Frédéric Thiriez les informant de leur intention de faire appel de décisions jugées "excessives" et "inadaptées". Les deux présidents n'excluaient pas dans leur missive de saisir si nécessaire le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) voire les juridictions administratives pour "défendre la qualité de notre travail, notre perception de la responsabilité de l'organisateur et l'absence de toute faute de notre part".