Le dernier objectif des Niçois ? « La reconquête de la huitième place », répond Vincent Hognon. « La perspective de réussir quelque chose tous ensemble, ajoute Frédéric Antonetti. C’est la fin d’une aventure humaine avant que les chemins de chacun se séparent, parfois. Chaque année ça met la larme à l’oeil. »

 

 

L’entraîneur niçois reste toujours évasif sur son avenir. Une volonté personnelle doublée d’une recommandation présidentielle. Maurice Cohen lui a demandé, ainsi qu’à Roger Ricort, le directeur sportif, également sur le départ, de ne pas communiquer avant quelques jours encore. Le temps pour le Gym de trouver un remplaçant ? « Non, tout simplement parce qu’ils sont sous contrat », répond le président. Mais la recherche d’un technicien pour la saison prochaine occupe déjà l’intégralité de son emploi du temps ; et elle l’a empêché d’accompagner son équipe ce week-end à Lille.

 

 

Jeudi, les actionnaires du club se sont réunis à ce sujet. La liste niçoise ne compte que des entraîneurs français. C’est un mélange de techniciens confirmés et de coaches jugés prometteurs : il y a Paul Le Guen et Guy Lacombe, mais aussi Didier Ollé-Nicolle (Clermont) et Daniel Sanchez (Tours), un enfant du pays formé auGymet qui réussit une saison exemplaire avec Tours, cinquième en L 2 sans grands moyens, tout en pratiquant un jeu offensif et spectaculaire. Sanchez est en fin de contrat à Tours qui lui a déjà proposé de prolonger. Son futur dépendra beaucoup de celui de son équipe qui peut prétendre à lamontée. Mais un retour sur la Côte d’Azur ne le laisserait évidemment pas insensible.