Alors que les aiglons mènaient à la fin de la première mi-temps sur un but chanceux, les niçois n'ont plus fait le poids en seconde période à cause d'une defense moyenne mais surtout d'un milieu inexistant comme souvent. Nos attaquants n'ont que le nom de la fonction. Malgré les millions mis sur Boga et Moffi, ca sent, quand même, la grosse arnaque. Nous pourrions, aussi, parler de Thuram, Boudaoui qui ne sont présents dans le club que pour recevoir leur salaire. Une sorte d'empoi fictif... Nice met fin à ses espoirs de champion's league mais aussi surement à l'Europa league... Bref, rien ne va plus! Pour finir, nous ne comprenons pas les choix de Farioli comme celui de laisser Louchet sur le banc mais aussi de laisser les 2 emplois fictifs sur le terrain. Que dire du remplacement de Bard? Rien ne va plus!
Fiche technique
Toulouse FC - OGC Nice : 2 - 1 (0-1)
Arbitre : M. Pignard
Buts :
TFC : Dallinga (65e), Gboho (69e)
Nice : Moffi (8e)
Avertissements :
TFC ; Costa (45e +2), Spierings (90e)
Nice : Thuram (2e), Moffi (50e)
Les équipes :
Toulouse : Restes - Kamanzi, Keben (Suazo, 61e), Costa, Nicolaisen, Mawissa - Donnum (Skytta, 90e +1), Spierings, Sierro (cap), Gboho (Casseres, 90e +1) - Dallinga (Magri, 83e).
Nice : Bulka - Todibo, Dante (cap), Rosario - Lotomba (Louchet, 77e), Thuram, Boudaoui (Claude-Maurice, 84e), Bard (Perraud, 64e) - Moffi (Laborde, 64e), Guessand, Boga (Cho, 77e)
Les buts
69ème Gboho reçoit un ballon en pivot dans la surface, il se retourne face au but contournant Pablo Rosario et fusille Bulka à bout portant pour donner l'avantage aux siens ! Les Toulousains ont renversé le match en trois minutes !
66ème Toulouse est plus entreprenant depuis le retour des vestiaires. Sur un bon centre à ras de terre, Kamanzi trouve Dallinga qui se jette sur le ballon et égalise ! Grosse erreur de Perraud dès son entrée avant le centre de Kamanzi.
8ème Moffi ouvre le score sur un cafouillage ! Sur un centre venu de la droite, Guillaume Restes repousse sur un de ses défenseurs, le ballon revient ensuite sur Terem Moffi qui pousse le ballon au fond des filets.
Résumé
Plus tranchant et à réaction, Toulouse s'est logiquement imposé contre Nice (2-1), ce dimanche, lors de la 24eme journée de Ligue 1. Un succès, le troisième de rang pour les Violets, qui leur permet de faire un pas supplémentaire vers le maintien en grimpant provisoirement à la dixième position avec sept points d'avance sur Lorient, 16eme et virtuel barragiste. Pour le Gym, bloqué en cinquième position, c'est un cinquième match consécutif sans victoire en championnat et le risque de voir Brest, deuxième, prendre six unités d'avance en cas de résultat positif face au Havre.
Nice marque d'entrée
Tombeur de Monaco et Lille, Toulouse rêvait de réaliser la passe de trois face à un prétendant pour le podium afin de se rapprocher du maintien. Une mission qui prenait rapidement du plomb dans l'aile puisque Moffi profitait d'une partie de billard dans la surface pour ouvrir la marque presque involontairement au Stadium (0-1, 8eme). Surpris malgré une belle entame, les Violets poussaient pour égaliser et donnaient des sueurs froides à Marcin Bulka, heureux de voir les reprises de Vincent Sierro (11eme) et Thijs Dallinga (28eme) manquer le cadre. Solide défensivement, avec un Jean-Clair Todibo impressionnant dans les duels, le Gym laissait peu d'espaces et parvenait à se créer des brèches après la demi-heure de jeu. A la suite d'un superbe slalom, Evann Guessand passait proche du break mais butait sur Guillaume Restes, une nouvelle fois décisif sur un coup franc de Melvin Bard (37eme, 40eme). Son homologue niçois, Marcin Bulka, n'était pas en reste avec plusieurs arrêts devant Aron Dønnum (42eme), Yann Gboho (50eme) et Stijn Spierings (59eme).
Toulouse renverse la table après l'heure de jeu
Après l'heure de jeu, tout a basculé. Alors que Jérémie Boga n'était pas loin de doubler la mise (63eme), Thijs Dallinga profitait d'une perte de balle fatale de Romain Perraud pour reprendre victorieusement un centre de Warren Kamanzi (1-1, 65eme). Un coup dur suivi d'un autre pour Nice puisque Yann Gboho, très remuant depuis le début de la partie, bénéficiait à son tour d'un bon ballon du buteur néerlandais pour crucifier Marcin Bulka d'un tir en pivot sous la barre (2-1, 69eme). Deux buts qui retournaient un Stadium en délire. Seule équipe des cinq grands championnats européens à n'avoir jamais gagné le moindre point une fois menée, l'OGCN ne réagissait pas malgré deux belles opportunités pour Gaëtan Laborde (81eme) et Alexis Claude-Maurice (89eme). Un nouveau match frustrant pour la bande à Francesco Farioli, cinquièmes et qui enchaînait avec un cinquième match consécutif sans gagner en championnat. Pour celle de Carles Martinez Novell, c'était un troisième succès de rang face à une équipe du haut du tableau et surtout le maintien qui se rapproche ! Orange.
Réactions
Franscesco Farioli :
Non, pas de crise. Comme je l’ai dit, peut-être qu’on s’est un peu trop habitué au classement qu’on avait. Comme je l’ai dit à de nombreuses conférences de presse, j’ai peut-être eu l’air bête parfois quand je disais ça, mais l’objectif était le top 6. Le championnat allait être encore long et il fallait rester concentré. Je répétais ça, non pas car je ne croyais pas qu’on pouvait rester tout en haut, mais parce que je savais quel était le parcours d’une saison. Après le match de Lens, à l’issue de la phase aller, je savais quelles étaient les difficultés qui pouvaient nous attendre entre janvier et février avec énormément d’absences, avec la CAN, avec une surcharge mentale et physique sur certains joueurs. On doit retrouver l’équilibre car on a enfin notre effectif au complet. ll faut qu’on se remette de ces deux mois difficiles. Tout reste encore à jouer, tout reste encore ouvert. On peut encore atteindre nos objectifs. C’est ça qui me motive, c’est ce en quoi je crois et c’est ce que je dirai demain aux joueurs.
Carles Martinez Novell :
Le premier but n’a pas vraiment stoppé notre élan. Nice est une bonne équipe avec le ballon et quand elle mène au score, ils sont durs à jouer. Nos attaques n’étaient pas assez bonnes en première période et on en a parlé à la mi-temps. Yann Gboho ? Je ne sais pas si c’était réellement le joueur qui manquait à l’effectif, mais sa position donne des connexions pour jouer devant. Il vient aussi nous aider au milieu du terrain. On est très content de l’avoir avec nous... Notre position au classement est maintenant redevenue normale. Quand on a été éliminé en Ligue Europa, on s’est tout de suite dit qu’il fallait prendre les matchs les uns après les autres... Ce Stadium est incroyable. On a souffert pendant des mois. Pourquoi on ne gagnait pas ici ? Parce qu’on voulait donner plus de victoires pour profiter et être heureux comme ça. On avait un petit blocage. Maintenant, quand on voit ces gens heureux, c’est superbe.
🗣️ Jean-Clair Todibo : "On maîtrisait totalement ce match."
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) March 3, 2024
Le défenseur de l'@ogcnice croit en son équipe et pense que le déclic est mental. #TFCOGCN pic.twitter.com/HvlhWSoSUV
Revue de presse
