Quatre ans après votre départ de Nice où vous étiez resté deux saisons, vous attendiez-vous à revenir ?

Non, tout était ouvert, l'Europe m'intéressait. Mais Nice, c'est quelque chose de spécial pour moi, ça s'est bien passé de 2016 à 2018, au niveau sportif et humain. On a gardé un contact régulier, et dès qu'il y a eu l'OGC Nice, j'ai pensé j'y vais, je n'hésite pas, pour plusieurs raisons. C'est très intéressant ce que fait Ineos, ce qu'ils veulent construire et continuer de construire. Je connais aussi pas mal de personnes, c'est très agréable de venir dans un club comme ça, avec beaucoup de monde, avec monsieur à côté de moi (le président Jean-Pierre Rivère). J'aime bien qu'il y ait un côté humain, sportif et humain.

 

Cette connaissance du club va-t-elle vous aider à gagner du temps ?


Je ne sais pas mais c'est un avantage de connaître différentes personnes, avec qui la relation est bonne. J'ai travaillé naturellement avec Jean-Pierre, c'est très important de connaître ces personnes. Il y a un énorme projet Ineos et l'objectif, car on va parler d'objectif, c'est que Nice doit faire en sorte de progresser et de faire des belles choses pendant la période de transferts, afin de finir régulièrement dans les trois premiers. À moyen terme, d'ici deux ans, on doit régulièrement finir dans les trois premiers, et même plus. (Rivère fait mine d'être choqué). Je le prends pour moi, c'est pas grave ! C'est la vérité, c'est l'objectif, mais il faut un peu de temps, ça c'est clair.

 

Cela passe-t-il par un effectif remodelé ?


Certainement qu'il y aura des transferts, Arsène Wenger disait que le mercato était la chose la plus importante quand il était à Arsenal, et c'est mon avis aussi. On travaille tous en relation, on doit échanger les idées qu'on a, et prendre la bonne décision. Quand j'étais entraîneur à Yverdon (1996-2000), j'étais avec mon président et on avait choisi un joueur. Le président l'avait ensuite suivi en voiture et il avait grillé trois feux rouges d'affilée. Il m'avait dit qu'il ne voulait finalement plus le prendre, et je ne voulais plus non plus...

 

 Des jeunes de votre effectif sont convoités. Voulez-vous les garder ?

 
Amine Gouiri et Khephren Thuram, ils vont rester. Todibo reste aussi.

 

Vous aviez perdu beaucoup de joueurs entre votre première et votre deuxième saison à Nice. Les moyens d'Ineos vous garantissent-ils de ne pas revivre ce genre de désillusion ?

 

Les moyens n'étaient pas comparables aussi. Ces périodes sont très importantes. Un ou deux joueurs, ça peut faire des différences énormes, pour un titre ou une qualification. Mais je ne veux pas dicter quoi que ce soit, je ne suis pas comme ça et je ne serai jamais comme ça. Il faut échanger et après on tranche car il faut faire un choix.