Le responsable de la branche football d'Ineos - nouveau propriétaire de l'OGC Nice - s'est confié sur son projet à L'Équipe, quelques minutes après en avoir décrit les grandes lignes ce mardi en conférence de presse.



« Le dernier titre de l'OGC Nice remonte à 1997, avec une victoire en Coupe de France. À quand le prochain ? Parce qu'il y a une attente énorme de la part des supporters...

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(Rires) On doit tempérer cette attente. Comme je l'ai dit aux supporters, on doit d'abord bâtir des fondations, doucement, être patients, parce qu'on veut atteindre un niveau et s'y maintenir. Notre projet court d'abord sur trois à cinq ans pour commencer à jouer les compétitions européennes et ensuite y perdurer. On ne sous-estime pas les autres clubs français. Il y a beaucoup de grands clubs en France. Le président de la DNCG m'a dit : "Il y a dix clubs qui ont le même discours que vous, vous n'êtes pas les seuls." Donc, on sera patients et on veut que les supporters le soient aussi, qu'ils nous accompagnent dans notre projet. On veut faire de Nice un club à succès qui le reste sur le long terme.

 

bob ratcliffe

 

Qu'allez-vous faire concrètement au club ? Et votre frère Jim (Ratcliffe, le patron d'Ineos) ?


Pour ma part, je suis responsable d'Ineos Football, donc de l'OGC Nice et du club de Lausanne (racheté par Ineos en 2017). Mon frère Jim nous donnera sa liste d'objectifs à atteindre et il supervisera tout ça. Il nous donne la feuille de route, et nous, Ineos Football, on va se charger de les atteindre.

 

Votre frère a déclaré dans le communiqué publié par le club avoir "commis quelques erreurs à Lausanne" mais avoir "vite appris". Qu'avez-vous appris ?


On a tiré plusieurs leçons de cette expérience de Lausanne. On a abordé ce rachat comme des supporters. Le fait qu'on soit arrivé à la mi-saison a perturbé le vestiaire. On s'est rendu compte comme la mentalité était importante pour réussir dans le football, et pas seulement les aspects techniques ou tactiques. Il y a aussi le fait de faire reposer un club sur des bases solides. Le côté commercial est important à côté du sportif. On sait quelles ont été les erreurs que nous avons commises. Il y avait du bon comme du mauvais, mais aujourd'hui, on veut appliquer toutes ces leçons à l'OGC Nice.

 

La conference de presse