Titulaire dans l’axe depuis quatre matches, Grégory Paisley, le défenseur niçois, témoigne de la grosse prise de conscience de son équipe. Arrivé à l’été sur la côte méditerranéenne, l’expérimenté (32 ans) Grégory Paisley a bien cru vivre une saison galère avec l’OGC Nice. Performant la saison dernière avec Strasbourg en Ligue 2, l’ex-Sochalien pouvait en effet aisément s’imaginer, au bout de sept journées (NDLR : six défaites de Nice) retrouver l’antichambre du football français en fin de saison. Sauf que les Aiglons sont depuis peu invincibles avec quatre victoires consécutives. Hasard ou coïncidence, cette série a débuté au moment où Paisley a été associé, dans l’axe de la défense, à Apam.

Grégory, comment peut-on expliquer cette impressionnante série niçoise ?

On a souvent l’occasion d’en parler ici, mais c’est vrai que depuis ce match de Lyon (NDLR : gagné 4-1), il y a eu une prise de conscience collective. On s’est parlé dans le vestiaire et ça a vraiment abouti à quelque chose. Parfois, tu fais des réunions, et il n’en sort rien, ça ne sert pas à grand chose. Là, en 10 ans de carrière, c’est vraiment la première fois qu’on sent qu’un truc s’est passé. On a crevé l’abcès avant Lyon.

 

Cette victoire est vraiment le déclic…

Oui et non… Bien sûr, ce jour-là, on a fait un gros match, ça aide ensuite. Mais il fallait quand même confirmer après. Il y a aussi eu de très bons matches qui ont suivi.

 

Justement, ces derniers matches semblent vraiment à des années-lumière de ce que Nice produisait en début de saison…

C’est clair qu’au début, ça faisait vraiment désordre. Six défaites en sept matches, c’est très dur. Mais c’est finalement ce qui fait le charme du football. C’est quand même un des rares sports où tu te retrouves d’une extrême à l’autre en très peu de temps.

 

Après la septième journée, pensiez-vous déjà à la Ligue 2 ?

Pas jusque-là, mais c’est vrai qu’on se disait qu’on allait vraiment galérer. Pour autant, après les quatre dernières victoires, on ne s’enflamme pas non plus. On reste prudent.

 

Même le fait de n’être qu’à quatre points du leader ne vous donne pas quelques idées…

Non, on ne s’arrête pas là-dessus honnêtement. Ce serait même dangereux. Le championnat est en plus très homogène.

 

On sent en tout cas une vraie cohésion, un vrai esprit de groupe…

Tout à fait, ce groupe vit vraiment bien ensemble. Quand tu te dis les choses, ça marche bien. La preuve. Le groupe est soudé, pourvu qu’on reste dans cette même optique.

 

Vous revenez samedi à Bonal. Est-ce encore particulier pour vous ?

C’est agréable, car j’ai passé de très bons moments là-bas. Après, on se méfie beaucoup de ce match. Sochaux est une équipe qui joue bien au ballon et qui n’est pas toujours récompensée. L’essentiel est surtout de faire fi du classement.

 

À titre personnel, vous êtes associé dans l’axe central à Apam depuis quatre matches. Préférez-vous cette position au poste de latéral gauche ?

J’aime bien jouer à ce poste-là, oui. J’ai quand même été formé à gauche, donc je ne vais pas dénigrer ce poste, mais c’est plutôt agréable pour moi.

 

Depuis ce changement, Nice a aligné ces quatre victoires…

Ouais, on va dire que ce sont des circonstances (rires). On va surtout mieux grâce au bloc-équipe. Tout tombe à pic en fait…