Actuel 5e de Ligue 1, Nice réussit un excellent début de saison. A la veille de recevoir Créteil, unique représentant du National, en Coupe de la Ligue, le défenseur du Stade du Ray Vincent Hognon se montre «confiant» sur l'état de forme de son équipe mais reste tout de même «concentré» pour éviter le piège.

Comment abordez-vous ce 8e de finale devant le 15e du National ?

«Avec confiance et méfiance. Il y a toujours des surprises dans les Coupes et nous ne voulons pas en être. Créteil se déplace sans aucune pression car sur le terrain d'une équipe de L1. Il sera tout à fait décomplexé. Avec tout à gagner. Ce ne sera pas notre lot, nous qui sommes considérés comme ultra favoris. Il est vrai que nous sommes sur une bonne dynamique en Championnat mais la Coupe, c'est autre chose. On l'a vu au tour précédent à Boulogne (1-3). Ou l'an dernier en Coupe de France au Ray devant Le Havre alors en L2, on avait dû en passer par les prolongations.


Frédéric Antonetti prévoit au moins cinq changements dans son équipe vainqueur, samedi à Lorient. Vous devriez donc débuter devant Créteil, comment le vivez-vous ?

Si je suis aligné, j'en serais évidemment très heureux. Je considère chaque match joué comme une victoire. Je reviens de très très loin après ma blessure au genou de l'an passé. J'essaie d'apporter le maximum lors de mes titularisations et de ne pas décevoir. Ce n'est pas toujours simple à vivre car je n'ai jamais été remplaçant dans ma carrière. Mais malgré la grande concurrence en défense, il y a une entente parfaite entre nous».


La Coupe de la Ligue constitue-t-elle un but pour Nice ?

Elle occupe une place importante dans notre saison. Quel footballeur ne rêve pas de disputer une finale ? Dans cette compétition, cela va très vite. Nous en sommes déjà aux huitièmes. Notre objectif est d'assurer au plus vite le maintien en L1. Nos 22 points nous permettent de pouvoir jouer à fond nos cartes devant Créteil. Sauf avalanche de blessures, notre effectif est suffisant pour les deux tableaux. La Coupe de la Ligue est quand même beaucoup moins accaparante que l'Europe».