Quel regard portez-vous sur le début de saison de Nice ?

Il est très bon puisque nous avons enchaîné trois victoires après un mauvais départ au Havre. On a su rectifier d'emblée, c'était important pour le moral et la confiance avant le prochain gros match à Lyon.

Avez-vous été surpris par la rapidité de votre adaptation ?

Tout a favorisé ma bonne adaptation, c'est un groupe jeune et dynamique et le staff a travaillé en ce sens. Ensuite, c'était aussi à moi de metre tout mon engagement pour que ça prenne.

Avez-vous ressenti beaucoup de pression sur vos épaules ?

Le groupe a changé car certains cadres sont partis, il faut trouver des automatismes. Je n'ai pas plus de pression que ça. Le fait que ce soit un gros transfert ne me préoccupe pas plus que ça. Je me préoccupe d'abord et avant tout du jeu. J'essaye d'être le plus performant possible pour l'équipe, le reste c'est extérieur.

Vous avez manqué un penalty lors de votre dernier match. Comment avez-vous réagi ?

C'est la première fois que ça m'arrive en Ligue 1. Ça m'a fait bizarre, j'ai eu l'impression d'être seul au monde. Il ne faut surtout pas baisser les bras et se dire qu'il y aura d'autres opportunités. J'ai attendu et ça m'a réussi puisque j'ai marqué.

"Cela a été un plaisir de travailler avec Papin"

Est-ce que ça se passe dans la tête ou le groupe vous a-t-il aidé ?

Les deux. C'est dans la tête et le groupe m'a aidé à me remettre dans le match. Ce groupe est sain et solidaire avec un mélange de jeunes et d'anciens qui ont davantage de recul et d'expérience.

Repensez-vous à votre expérience lensoise ?

J'y repense encore. Il y avait un gros potentiel. Quand je regarde la qualité de l'effectif, je me dis que c'est regrettable de finir comme ça. Mais à titre personnel, je ne regrette pas mes six mois passés là-bas. J'espère sincèrement qu'ils vont remonter cette année.

Quel regard portez-vous sur la finale de la Coupe de la Ligue ?

Elle me reste en travers de la gorge. C'était ma première grosse finale, il y avait toute ma famille et j'avais joué 13 minutes... Il faut en passer par là pour être plus fort. J'espère en jouer d'autres.

Comment cela s'était-il passé avec Jean-Pierre Papin ?

Papin, c'est une légende, un ancien Ballon d'or. Il me refaisait voir des vidéos de ses buts. J'ai beaucoup appris avec lui, sur les déplacements, le sang froid devant le but. Cela a été un plaisir de travailler avec lui.

Vous allez retrouver Lyon samedi. Regrettez-vous d'avoir quitté l'OL ?

J'étais parti dans l'optique d'un prêt mais ça s'est transformé en transfert. C'est mieux pour moi, j'ai besoin de jouer pour exprimer mon potentiel. Lyon, j'y reviendrai peut-être un jour mais Nice m'a donné ma chance et je la saisis.

"A Nice, je joue plus libéré"

Quels souvenirs conservez-vous de Gerland ?

La première fois que je suis venu au stade, Lyon affrontait Marseille et il y a eu 8-0, ça m'a marqué. J'y ai débuté ma carrière contre Saint-Etienne. J'ai vraiment hâte d'y être...

Quelles différences peut-il y avoir entre Lyon, Lens et Nice ?

Lyon, c'est la grosse écurie. Lens, c'est un club chaleureux avec des valeurs et qui représente toute une région. Quand on joue à Lyon, c'est un confort. A Lens ou à Nice, ce n'est pas la même chose, ce n'est pas la même préparation mentale. Avec Nice, on n'a rien à perdre, je peux me lâcher, jouer plus libéré car le public est moins exigeant. Du coup, sur le terrain on tente plus de choses.

Quel secteur du jeu pouvez-vous améliorer ?

Le sang froid devant le but. Rater un penalty, ça arrive. Mais quand je me refais le film du match contre Valenciennes, il y a 2 ou 3 occasions que je ne mets pas au fond. C'est à ça qu'on reconnaît un grand joueur.