Si l'on en croit le journal l'Equipe, Patrick Vieira aurait inscrit dans son contrat, en janvier, la possibilité d'un départ en cas de retour de Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier. Vous savez les deux personnes qui lui ont fait confiance alors qu'il n'était qu'un "petit" entraineur sans expérience. Bien sûr, le coach niçois peut partir mais pas sans rien, un an de salaire.

 

Cet entraineur avait déjà fait "le coup" au moment de sa première signature où il avait déjà mis une clause afin de pouvoir partir mais, à ce moment là, en cas de départ du duo Rivère-Fournier... Qu'il se casse et qu'il arrête de nous fatiguer... Le "melon", ca suffit!   

 

Vieira, le contrat de méfiance (L'Equipe)


Alors que le flou reste important à la tête de Nice, il s’avère que son entraîneur a la possibilité d’activer une clause pour partir en cas de retour de Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier. À un mois de la reprise du Championnat de France de L 1, personne ne sait encore qui sera le président de l’OGC Nice, le 10 août, face à Amiens. Mais on peut avoir, tout de même, une idée assez nette de ce qui s’annonce : après que le processus de rachat du club par sir Jim Ratcliffe sera accompli, Jean-Pierre Rivère retrouvera son fauteuil présidentiel avec, à son côté, Julien Fournier, son directeur général.

 

Mais ce retour à un ordre ancien ne sera pas forcément synonyme de retour au calme. Car l’autre grande question consiste à savoir qui sera l’entraîneur niçois, le jour de la reprise. Encore sous contrat pour deux saisons, Patrick Vieira réfléchit en effet très sérieusement à son avenir à la tête de l’OGCN, qu’il a mené à la septième place, en mai. Alors que l’entraîneur niçois avait repoussé plusieurs propositions au printemps, certains de ses proches ne cachent pas, désormais, que son départ est une possibilité à ne pas écarter.

 

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Il s’est senti trahi


Selon nos informations, l’ancien milieu de terrain de l’équipe de France a fait inscrire dans son contrat, l’hiver dernier, une clause liée au retour de Jean-Pierre Rivère et de Julien Fournier, cette clause citant nommément les deux dirigeants. Par cet avenant à son contrat de trois ans, Patrick Vieira a la possibilité, en cas de retour des deux hommes dans leurs anciennes fonctions, de quitter le club et de percevoir une année de salaire sur les deux ans de contrat qu’il lui reste.

 

Pour comprendre le sens de cet acte de méfiance, voire de défiance, il faut revenir, un peu, en arrière. Il y a un an, Jean-Pierre Rivère, le président de l’OGC Nice, et Julien Fournier, le directeur général, étaient allés chercher Patrick Vieira à New York, pour lui confier le poste d’entraîneur. Il y a exactement six mois, le 11 janvier, les deux hommes ont décidé de démissionner, en raison de divergences avec l’actionnaire, Chien Lee. Il semblerait qu’ils aient seulement prévenu Patrick Vieira une heure plus tôt, et que l’entraîneur ait très mal vécu d’être abandonné par les dirigeants qui étaient venus le chercher en lui promettant un projet. D’où le fameux avenant au contrat.

 

Parallèlement, Vieira a continué de construire, avec l’arrivée d’un nouveau président, Gauthier Ganaye. Il a fait venir Gilles Grimandi, l’ancien recruteur d’Arsenal, devenu directeur technique, ainsi que Matthieu Louis-Jean, au poste de recruteur. Lors de sa seule intervention médiatique récente, le 1erjuillet, pour la reprise de l’entraînement, le technicien niçois avait fait passer des messages en creux, soulignant à plusieurs reprises qu’il était « très content de travailler avec Gauthier, Gilles et Matthieu ». Or, il est évident que l’ancienne équipe qui revient au pouvoir n’entend pas vraiment le partager.

 

Alors même que la vente n’est pas encore actée, Julien Fournier planche sur de nombreux dossiers de joueurs qui ne sont pas les mêmes que ceux sur lesquels Patrick Vieira et Gilles Grimandi ont travaillé. Souhaitée par beaucoup de supporters, qui aimeraient que la plus grande fortune britannique donne au club un élan historique, la vente pourrait, très vite, mettre sur le tapis la question de l’entraîneur. Car il y a peu de chances, a priori, que Patrick Vieira accepte de rester au club sans les hommes qu’il a fait venir.