À la demande du gouvernement princier de la Principauté de Monaco et en lien avec la préfecture des Alpes-Maritimes, la LFP a reporté la rencontre Monaco-Nice au 16/01 à 19h, comptant pour la 17e journée de Ligue 1 et initialement prévue ce vendredi 7 décembre à 20h45.

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Les stats

 

Victoire(s) Monaco : 22 - Nul(s) : 16 - Victoire(s)  Nice : 11

 

Les 10 derniers AS Monaco - OGC Nice
 

16/01/2018 Ligue 1 AS Monaco 2 - 2 OGC Nice

04/02/2017 Ligue 1  AS Monaco 3 - 0 OGC Nice

06/02/2016 Ligue 1 AS Monaco 1 - 0 OGC Nice

27/09/2014 Ligue 1  AS Monaco 0 - 1 OGC Nice

20/04/2014 Ligue 1  AS Monaco 1 - 0 OGC Nice

27/11/2010 Ligue 1  AS Monaco 1 - 1 OGC Nice

30/01/2010 Ligue 1  AS Monaco 3 - 2 OGC Nice

18/10/2008 Ligue 1  AS Monaco 1 - 2 OGC Nice

01/12/2007 Ligue 1  AS Monaco 1 - 1 OGC Nice

04/11/2006 Ligue 1  AS Monaco 0 - 0 OGC Nice

 

 

 

Les news

 
16/01
 
Les équipes selon...
 
L'Equipe
 
 
Nice Matin
 
 
15/01
 
Le groupe niçois Benitez, Clémentia - Sarr, Burner, Dante, Coly, Pelmard, Atal, Jallet - Walter, Cyprien, Tameze, Makengo, Danilo - Saint-Maximin, Ganago, Sacko, Sylvestre.
 
Benoit Bastien arbitrera la rencontre, assisté par Frédéric Haquette et d’Icham Zakrani.
 
 
 

 

 

 

Les déclarations d'avant-match

 

 Thierry Henry:

J’espère que la mini trêve que l’on a fait va porter ses fruits. L’avenir nous le dira. Au niveau du jeu face à l’OM, par moment cela ressemblait un peu à ce que l’on aimerait faire. On vit au jour le jour et notre situation n’a pas beaucoup évolué. On a eu une réaction, on ne s’est pas effondré avec l’ouverture du score, on a essayé de produire du jeu. Naldo, Ballo-Touré et Cesc vont nous manquer contre Nice. Il faut faire avec. C’est la règle, il faut la respecter. Nice est un match très important pour les supporters des deux équipes. On aimerait gagner ce premier match à domicile cette saison en ligue 1.

 

Déclarations avant le premier match reporté:

 

Thierry Henry :

Je ne suis pas né ici mais j’ai été formé ici et je sais ce que représente ce derby, tout le monde se rappelle de la victoire (4-3) l’année du titre. Au delà de ça Nice est une équipe qui ne prend pas beaucoup de buts, qui joue et qui se bat jusqu’au bout, à l’image de son entraîneur Patrick Vieira. Mon premier derby est aussi mon premier match en professionnel. Collectivement ça ne reste pas un très bon souvenir puisque nous avions perdu (2-0) au Louis-II. Après j’étais content d’avoir débuté pour la première fois même si à la fin du match tout le monde a pris la direction du parking et moi je suis directement revenu dans ma chambre au centre de formation (située à l’intérieur du stade).

 

Patrick Vieira :

Le match de Monaco arrive vite, maintenant je ne vais pas me concentrer sur le cas Mario, car le problème offensif est collectif, d’autres joueurs étaient aussi en dedans sur les phases offensives. On demandait trop le ballon dans les pieds. On n'attaquait pas assez l'espace. Site off

 

Kamil Glik :

On a gagné un match très important sur la pelouse d’Amiens mais il faut continuer, on a toujours besoin de points. Tous les matches sont importants surtout dans ce contexte mais c’est vrai que le derby permet de bien se préparer mentalement. Il nous manque cette victoire à domicile, on va essayer d’aller la chercher vendredi. Ce ne sont jamais des matches faciles, les deux équipes donnent tout pour gagner et il y a beaucoup d’engagement. Je vais essayer de bien récupérer afin de bien préparer cette rencontre.

 

 

 


 

Revue de presse

  

Deux Aiglons sortis du nid
L'Equipe

 

En l’absence de nombreux joueurs, Patrick Vieira fait actuellement jouer Ihsan Sacko et Eddy Sylvestre, deux jeunes Niçois qui doivent saisir leur chance.


NICE – Les absences des uns (Balotelli, Ganago, Le Bihan, Lees-Melou, Maolida ou Srarfi) ont fait le bonheur des autres, et c’est ainsi qu'Ihsan Sacko et Eddy Sylvestre ont joué les trois derniers matches avec Nice. Mais qui sont-ils ?


Dans la hiérarchie des avants-centres, il est au mieux le numéro 4, derrière Balotelli, Maolida et Ganago. Et si Le Bihan n’était pas si souvent blessé, il serait cinquième. Contre Bordeaux (1-0, samedi), c’est lui qui a joué en pointe et obtenu un penalty généreux, six jours après avoir inscrit son premier but avec le Gym, à Toulouse, en Coupe de France (1-4, le 6 janvier). Inutile pour l’équipe mais précieux pour lui car il était temps que ça sourie. Né à Alfortville, formé à Valenciennes puis à Strasbourg, qui l’a vendu au Gym en janvier 2018, Sacko (21 ans) n’a été titularisé que trois fois par Lucien Favre, la saison dernière. Et Vieira ne lui avait offert que 23 minutes entre août et décembre. Il va vite, ses prises de balle sont aléatoires mais il se bat. « Il a manqué de justesse mais a fait un travail incroyable et a fini avec des crampes », a remarqué Vieira. Il va lui falloir faire des différences pour rester au contact du onze de départ. « On se parle beaucoup, on est proches, disait hier Malang Sarr, né en 1999, comme lui. Contre Bordeaux, il a été dans l’ombre mais il nous a aidés. Il faut qu’il soit récompensé de son travail, on est derrière lui pour l’aider. » Il pourrait être à nouveau titularisé, à côté d’Allan Saint-Maximin, dans un 3-5-2.
Sylvestre non retenu par l’OM

Né à Aubagne, Eddy Sylvestre (19 ans) est arrivé au Gym en 2017 et vient de jouer ses trois premiers matches d’affilée avec les pros, dont 90 minutes contre Bordeaux (1-0), samedi. « Je ne pen- sais pas qu’il tiendrait tout le match », s’était étonné Patrick Vieira. L’entraîneur niçois l’a remarqué dans l’équipe de N 2 et l’a convoqué une première fois contre Saint-Étienne (1-1), le 16 décembre, pour le laisser en tribune. Et là, au lieu de ruminer sa déception de 19e homme, le joueur a demandé à participer à l’échauffement, avec les autres, pour découvrir. Vieira a dit oui, il a adoré cette envie d’apprendre, décomplexée. Elle renvoie à une phrase du coach niçois, le 22 décembre dans Nice-Matin. « Les jeunes joueurs ne veulent pas passer pour le fayot par rapport au copain, ils ne sont pas conscients que c’est un raisonnement qui les enferme », avait-il dit, à propos de la nouvelle génération. Sylvestre voit les choses autrement. « On manquait de créativité dans les trente derniers mètres et il en apporte, considère Vieira. Il peut jouer dos au but et fait sa première touche vers l’avant, il est intelligent, il veut réussir et est généreux dans l’effort. » À l’OM, où il a été formé mais pas retenu, il avait été perçu différemment.

 

Henry-Vieira frères de la côte

L'Equipe

 


Nés au football professionnel en bord de Méditerranée il y a vingt-cinq ans, complices à Arsenal et en équipe de France, Thierry Henry à Monaco et Patrick Vieira à Nice entraînent désormais à vingt kilomètres de distance.


Pour se souvenir des premières fois, mieux vaut demander à Thierry Henry, une véritable machine. Il n’oublie rien. Jamais. « Quand je suis arrivé au centre de formation de Monaco (en 1993), raconte-t-il, tout le monde me parlait d’un jeune joueur de Cannes : “Si tu voyais jouer Vieira, il est extraordinaire”, me disaient les gens. Ça allait cinq minutes d’entendre tout le temps parler de Vieira, Vieira, Vieira.... Et puis, quand j’ai joué contre lui, je leur ai dit : “O.K., les gars, vous aviez raison.” » Leur premier affrontement ? Un match de D 1 entre l’AS Cannes et l’AS Monaco, en octobre 1995. « “Pat” avait dix-neuf ans, j’en avais dix-huit, il avait joué en défense centrale. En le voyant, je m’étais dit : “Mais c’est quoi ce mec ?” Il replaçait ses partenaires. Quand il voulait sortir avec le ballon, il sortait. Il jouait à une touche de balle. Ce jour-là, je me suis rendu compte que Vieira, ce n’était pas seulement une légende urbaine. Jeune, Pat a toujours été le prodige, le premier de la classe, celui qui tirait les autres vers le haut. Ce match avait fait 0-0, je crois. » Presque : 1-1, but d’Adrian Kozniku pour Cannes et de Laurent Viaud pour Monaco, avertissements à Claude Puel, d’un côté, et à... Vieira, de l’autre.


Vingt-trois ans plus tard, Henry et Vieira se croiseront en costume, demain au stade Louis-II. Le monde du foot n’aura d’yeux que pour eux ; la bise, l’accolade, les sourires, et puis chacun debout, devant son banc, sous pression, sous tension. Ensuite, ils se sont promis d’aller dîner ensemble. « C’est lui qui reçoit, c’est lui qui paie », s’amusait Vieira (42 ans), mardi, après Nice-Angers (0-0). « De toute façon, c’est toujours moi qui invite, pas de problème », a rigolé Henry, hier, durant sa conférence de presse.


Depuis que Henry (41 ans) a pris la succession de Leonardo Jardim, le 13 octobre, vingt kilomètres les séparent. Mais ils se voient peu. « On a dû se parler il y a deux semaines au téléphone, raconte Henry. On est tellement occupés, ce n’est pas évident. Mais il le sait (que je suis là) et je le sais aussi. »


Henry et Vieira, ce sont six saisons communes sous le maillot d’Arsenal, entre 1999 et 2005, douze ans d’équipe de France, entre 1997 et 2009, des titres en pagaille et 230 sélections à eux deux (123 pour Henry et 107 pour Vieira). « On s’est connus très jeunes et on a partagé la même chambre à Arsenal. On aura beaucoup de plaisir à se retrouver », disait Vieira, cette semaine, pudique. « Ma relation avec Patrick va plus loin que l’amitié et le respect, estimait hier Henry. Pat est une référence pour tout le monde. Je l’appelle capitaine car il a été mon capitaine à Arsenal. C’est un exemple, un super mec. Il n’avait pas besoin de parler pour qu’on aille de l’avant, il suffisait de le regarder. Il est l’un des premiers à être parti si jeune à l'AC Milan (en novembre 1995 à dix-neuf ans) et à réussir en Angleterre. Le respect que j’ai pour lui en tant que joueur est énorme mais en tant qu’être humain il est encore plus haut. Je ne peux pas aller plus loin dans les superlatifs, c’est un type extraordinaire. »

 

Ensemble, ils ont tout gagné, avec Arsenal et les Bleus. Des moments qui ont su les rapprocher par-delà leurs personnalités, si différentes. Ce n’est un secret pour personne, joueur, Henry n’était pas un garçon facile, son humeur oscillait en fonction de ses performances, il pouvait se fermer, se renfermer, les blessures le rendaient irascible, la critique l’agaçait. Il était susceptible, il l’est resté. « Ils avaient deux caractères très différents, se souvient Pascal Cygan, un ancien Frenchie des Gunners (2002-2006). Pat était plus ouvert, plus abordable. “Titi” était une star planétaire, qu’on dérangeait moins facilement. Et Titi avait un peu plus de mal à faire le premier pas pour entamer une discussion. »


À Arsenal, Henry était le plus casanier des joueurs français et ses amis les plus proches, à Londres, n’étaient pas forcément des joueurs de l’équipe. Vieira, lui, était davantage tourné vers ses partenaires, il rassemblait plus naturellement, avait moins d’états d’âme, et son rôle de capitaine l’engageait à faciliter l’intégration des nouveaux. « Patrick menait l’équipe avec son âme de leader et Thierry nous faisait gagner avec son immense talent, se souvient Gilles Grimandi (1997-2003), un ancien milieu des Gunners. Les moments forts qu’ils ont connus dans le foot les ont rassemblés, c’est sûr. À Arsenal, le clan français était très fort et on passait des heures à jouer aux dés ou aux cartes ensemble. Après, j’ignore s’il y avait une grande complicité entre eux, en dehors du foot. Je pense que l’amitié Thuram-Vieira était plus forte par exemple. Entre Thierry et Thuram aussi, c’était fort. Thierry était très à l’écoute de ce que lui disait Thuram, je pense qu’il a été important dans sa vie. »


Henry et Vieira ont-ils été de vrais amis, au sens noble du terme, et le sont-ils encore? Les jugeant trop différents, certains témoins en doutent. Pourtant, en 2003, Henry n’avait invité que deux joueurs à son mariage : Vieira et Emmanuel Petit. Lorsque Vieira a envisagé de quitter Arsenal pour rejoindre le Real Madrid, à l’été 2004, il en a parlé avec Henry – très irrité par cet éventuel départ –, et ce dernier a contribué à le convaincre de rester. Plus récemment, c’est Vieira qui a conseillé à Henry d’aller passer ses diplômes d’entraîneur au pays de Galles et ce dernier l’a entendu. Tout cela en fait-il des amis, des grands copains, ou plus simplement des partenaires d’excellence, liés par les succès de leur vie ? Tout est dans la nuance. « On ne peut pas ne pas l’aimer », disait Henry au sujet de Vieira, dans L’Équipe du 14 octobre 2000, à l’époque où les Bleus marchaient sur le monde. En octobre 2004, Vieira lui renvoyait la balle et c’était gratuit. « À Arsenal comme en équipe de France, on ne peut pas se passer de lui, car il n’y a pas un meilleur joueur à son poste aujourd’hui. »

 

 

Deux ans plus tard, en 2006, alors que Thierry Henry avait été attaqué (dans un papier du Journal du Dimanche) sur son individualisme et son égoïsme par plusieurs joueurs s’exprimant de façon anonyme, Patrick Vieira avait appelé un journaliste de L’Équipe, quarante-huit heures après, pour défendre son ancien coéquipier d’Arsenal et dissiper le malaise. « Je l’ai eu au téléphone pour aplanir tout cela, avait-il dit. Ça ne repose sur rien. Je suis choqué et déçu par ces propos anonymes. Ce n’est pas vrai. Si cela avait été vrai, je ne parlerais pas, je resterais dans mon coin. »


L’ambiguïté s’est développée au gré de leur fonction, à l’intérieur de leur propre équipe, et de leur ambition, probablement plus aiguisée chez Henry, qui rêvait de records et de Ballon d’Or. Elle s’est aussi nourrie de l’opposition de leur personnalité. Ou de querelles de leaders, sur fond de considérations tactiques, par exemple, comme durant l’Euro 2004. Des conversations de boulot qui tournent au vinaigre en somme. Entre eux, sans doute est-il davantage question d’un respect sans réserve et sans limite, que d’une amitié tout court, profonde et sincère. Mais eux seuls savent comment estimer et qualifier leur relation. Robert Pirès, un autre camarade de campagne : « Pat s’entendait bien avec Titi. Mais, en tant que capitaine, il s’entendait bien avec tous les joueurs en fait. Il organisait régulièrement des dîners dans des restos avec tout l’effectif. Il n’y avait aucune obligation de présence et Titi venait. Bon, pas tout le temps, mais il venait... Ce sont deux caractères très différents : Titi était dans une recherche de perfection et cherchait notamment à établir un record de buts ; Pat était dans une démarche plus collective comme capitaine.... Pat reprenait souvent les joueurs pendant les matches, dès qu’il voyait quelque chose qui ne lui plaisait pas. J’ai pris des gros coups de gueule et Titi aussi, notamment au sujet de son replacement défensif. Mais il y avait zéro gêne entre eux, Titi savait que Pat disait ça pour le bien de l’équipe.»


Il y a quelques mois, ils s’étaient retrouvés à l’occasion d’un rassemblement de France 98. À l’époque, Nice et Vieira avaient raté leur début de saison, Monaco et Jardim aussi, mais il n’était pas encore question de Henry à Monaco. « Patrick était dans le dur, on avait parlé de la situation de son équipe. On ne savait pas que j’allais me retrouver là aujourd’hui, et que j’allais être dans le dur à mon tour. Mais c’est toujours comme ça dans le foot, il y a toujours un moment où tu es dans le dur. Et je me rappelle de ce qu’il m’avait dit la dernière fois. »


Rivaux, ils ne l’ont jamais été. « Les supporters d’Arsenal avaient autant d’amour pour Thierry, le buteur et la star incontestée, que pour Vieira, le capitaine, dont le jeu tout en impact était très apprécié en Angleterre », assure Cygan. Et tant que Vieira était là, Henry, respectueux de son antériorité et de sa légitimité, n’a jamais lorgné le brassard de capitaine de son ami. « Bien sûr qu’ils étaient proches, poursuit-il. Sauf quand on jouait aux cartes, où, là, c’étaient des rivaux acharnés. Comment auraient-ils pu ne pas s’entendre vu les excellents résultats qu’obtenait Arsenal à l’époque ? »

 


281 : Le nombre de matches disputés ensemble par Thierry Henry et Patrick Vieira en Championnat (162) et en Ligue des champions (52), avec Arsenal, et en équipe de France (67).

2 :Le nombre de passes décisives de l'un pour l 'autre en équipe de France en 67 matches : une de Thierry Henry pour Patrick Vieira contre la Slovénie (5-0) le 12 octobre 2002 et une de Patrick Vieira pour Thierry Henry contre le Togo (2-0) le 23 juin 2006.