Il n'y a rien à dire tellement ce match a été nul. On notera la faute professionnelle des aiglons d'avoir prêté deux défenseurs avec tous les absents en défense. Ce match ne va pas donner envie aux supporters d'aller à l'Allianz Riviera. Lorsque l'on voit un Herrelle content à la fin de la rencontre c'est profondément scandaleux même si nous savons qu'il s'agit d'une saison de transition... Le Gym n'a toujours pas de plan de jeu, pas d'envie, pas de talent... Bref que la saison se finisse vite car honnêtement ce n'est plus supportable de voir cette équipe.  

 

Fiche technique

 

Angers SCO - OGC Nice : 1 - 1 (1-1)
Arbitre : M. Delajod

 

Buts :
Angers : Thioub (37e)
Nice : Cyprien (45e +5 sp)

 

Avertissements :
Angers : Capelle (34e)
Nice : Boudaoui (39e), Claude Maurice (49e), Lees Melou (87e)

 

Les équipes :
Angers : Butelle - Manceau, Traoré (cap), Thomas, Ait-Nouri - Santamaria - Thioub, Fulgini (El-Melali, 76e), Mangani, Capelle - Bahoken (Alioui, 64e)

Nice : Benitez - Nsoki, Dante (cap), Danilo, Hérelle - Cyprien, Lees-Melou, Boudaoui (Ounas, 46e)- Claude Maurice (Thuram, 88e), Dolberg, Ganago (Maolida, 78e)

 

Les buts

 

45 + 5ème Penalty pour l'OGC Nice ! Sur un centre venu de la droite, Ignatius Ganago est pris en sandwich par Ismaël Traoré et Vincent Manceau. Le Niçois semble être gêné dans son saut. Willy Delajod sollicite l'aide du VAR. Son jugement est confirmé. Penalty marqué par Wylan Cyprien ! Le Niçois transforme le penalty en trouvant la lucarne d'un Ludovic Butelle qui avait plongé du bon côté.

 

38ème But de Sada Thioub ! Angers trouve finalement la faille grâce à son attaquant sénégalais. Parti depuis le couloir droit, il a profité d'une superbe remise en talonnade de Thomas Mangani pour aller tromper Walter Benitez d'une frappe chirurgicale à ras-de-terre.

 

 

Résumé

 

Bien placé dans le peloton des équipes du top 10, Angers entamait cette année 2020 en Ligue 1 contre une équipe qui ne lui a pas beaucoup réussi ces dernières années, l'OGC Nice. Et il a suffi de voir le ton donné par le SCO dès les premières minutes pour mesurer ses bonnes intentions. L'équipe de Stéphane Moulin a mis ses ingrédients habituels : un bon quadrillage du terrain, de l'implication dans la récupération du ballon et des projections dangereuses sur du jeu direct. En face, il a encore été difficile de lire le jeu de cette équipe niçoise, capable de souffler le chaud et le froid depuis le début de saison. Les hommes de Patrick Vieira ont montré des approximations dans leur animations, couplées à un manque de personnalité dans l'attitude. Malgré quelques bonnes phases de possession, ils ont donc subi les assauts angevins en première période.

 

Facteur X de cette équipe, Walter Benitez a encore effectué plusieurs parades de classe dans une sorte de match dans le match avec le milieu Angelo Fulgini, auteur de deux frappes dangereuses (2eme, 22eme). Mais il n'a rien pu faire sur la frappe vicieuse de Thioub (1-0, 37eme). Nice est revenu au score de façon presque inespérée, grâce à un penalty obtenu par Ganago et transformé par Cyprien - "Monsieur 100%" (1-1, 45eme+4). Entre ces quelques coups d'éclat, les spectateurs du Stade Raymond-Kopa n'ont pas eu grand chose à se mettre sous la dent. Les deux formations n'ont cessé de se jauger dans un faux-rythme. Angers aurait pu obtenir un penalty sur une main de Hérelle - finalement jugée non intentionnelle et collée au corps. Sur le match, le SCO, plus entreprenant, aurait mérité d'avoir le dernier mot. Orange.

 

Réactions

Christophe Herelle :

On savait que c'était difficile de venir ici et de prendre des points, a déclaré le défenseur niçois. On a su réagir après avoir été menés au score. Après, on est resté solide défensivement. Angers était bien en place donc ce n'était pas facile de trouver des espaces. On est content de ce match nul ...La défense était bricolée mais ce soir on avait à cœur ce soir de ramener quelque chose. On a réussi à faire, il faut continuer comme ça.

 

Stephane Moulin :

On a péché un peu en seconde période car le rythme était très élevé en première. On a joué en coupe de France la semaine dernière mais l’intensité n’était pas la même. C’était un match de reprise en championnat... Je suis content du contenu du match, mais on est encore une fois tombé sur un très bon gardien. On a quand même cadré 9 tirs sur 16... Je suis pour la VAR. Mais le corps arbitral doit se mettre d’accord. À partir du moment où ils vont regarder la VAR pour une équipe, il faut y aller aussi pour l’autre. En plus, nous n’avons pas beaucoup d’explications de leur part... La sortie de Rayan est un des faits du match qui nous a été défavorable. J’ai demandé des explications et j’ai appris une nouvelle chose ce soir, c’est qu’une sanction ne peut pas être modifiée même avec la sortie sur blessure d’un joueur.

 

 

 

Revue de presse

Angers n’est pas payé

L'Equipe

Pénalisé par la blessure d’Aït-Nouri, le SCO a multiplié les occasions mais Nice s’en est sorti.


ANGERS – Les Niçois ont très peu de qualités, ils ne savent pas quoi faire du ballon et les nombreux réajustements tactiques de Patrick Vieira ne les sortent pas de la médiocrité. Mais ils ont un gardien, et c’est parfois suffisant pour gratter un point. Auteur de parades spectaculaires face à Fulgini (2e, 23e) et Thioub (4e) qui a fini par le battre (1-0, 37e), Walter Benitez a aussi capté une frappe de Santamaria (77e) avant d’être encore décisif face à Alioui (87e).

L’Argentin a sauvé le Gym, et il a frustré les Angevins. « À chaque fois qu’on joue à domicile, le meilleur joueur de l’équipe adverse est le gardien. Il a fait quelques arrêts extraordinaires. On peut mettre à chaque fois le ballon fort dans les lucarnes mais ce n’est pas facile, ironisait Stéphane Moulin, l’entraîneur du SCO, qui regrettait la façon dont l’arbitre a utilisé le VAR. C’est rageant. On a un penalty annulé par la vidéo, et on en concède un, sévère, où M. Delajod n’est pas allé voir le VAR. Il n’y avait pas besoin… »

Dolberg vit dans le désert en pointe


Manceau avait bien poussé Ganago dans les airs, et le penalty transformé par Cyprien n’est donc pas scandaleux (1-1, 45e + 5). Mais il a le goût du miracle, car les Niçois n’ont jamais sollicité Butelle avant et après ce fait de jeu. « On a envie d’être meilleurs que lors de la phase aller, mais on a du travail. On aurait pu mieux faire dans le jeu. On n’a pas très bien utilisé le ballon, on a trop de déchets dans les trente derniers mètres, analysait Vieira, qui a dû reconstruire sa défense dans la précipitation à cause des nombreux blessés. Hérelle (un central) n’a pas l’habitude de jouer arrière droit et Danilo (un milieu) jouait pour la première fois dans l’axe. Ce n’était pas prévu. On ne peut pas trop leur demander non plus. »

On peut être plus exigeants envers les attaquants, qui ont encore déçu. Isolé de ses partenaires, Dolberg vit dans le désert en pointe et Ounas, remplaçant au coup d’envoi, n’a rien changé quand il a relayé à la pause Boudaoui, coupable de la charge aérienne qui a provoqué la sortie sur civière d’Aït-Nouri (voir par ailleurs).

Les Niçois ont quand même cru pouvoir marquer sur une frappe contrée de Claude-Maurice (85e), mais leur seul tir cadré reste le penalty de Cyprien. Après un 32e de finale de Coupe de France déjà pénible contre Fréjus-Saint-Raphaël (N2) (2-0), ils commencent doucement l’année. 11es de L1, ils sont invaincus depuis quatre journées mais c’est une statistique trompeuse.

 

 

 

 

 

 

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