Les niçois n'ont pas convaincu, manquant un peu d'initiative, mais comme souvent ces dernières semaines le résultat est là. Une bonne chose.

On notera surtout la forme ascendante de Mouloungui, mais aussi le match impeccable de Rool. Pour le reste, rien à signaler hormis que l'OGC Nice pourrait jouer un peu plus de l'avant.




 

 

Fiche Technique

 

Stade du Ray, OGC Nice bat FC Nantes 2 à 1 (mi-temps 1-1)

11.750 spectateurs

Arbitre : M. Auriac

 

Buts :

Nice : Bamogo (20è), Mouloungui (80è)

Nantes : N'Daw (8è)

 

Avertissements :

Nantes : Faty, Bagayoko, N'Daw

 

Les équipes :

Nice : Letizi - Diakité (Jeunechamp), Apam, Kanté, Rool - Echouafni (c), Faé, Hellebuyck - Bamogo (Coulibaly, 86è), Modeste (Ben Saada, 73è), Mouloungui

Nantes : Alonzo - Pierre, Moullec, Mareval, Gravgaard - N'Daw, Capoue (Keseru, 83è), Da Rocha (c ; Djordjevic, 88è), Faty - Bagayoko, Bekamenga (Dossevi, 78è)

 

Résumé

 

Nice a la côte par Sport24.com

Difficile vainqueur de Nantes (2-1), Nice enregistre une troisième victoire consécutive et se repositionne à la 4e place. Légitimement déçus par ce résultat, les Canaris restent juste au-dessus de la zone de relégation.

Invaincu depuis six rencontres en Ligue 1, Nice recevait une équipe de Nantes restant sur quatre matches sans victoire. Déséquilibrée sur la forme du moment, la rencontre pouvait permettre aux Aiglons de grimper provisoirement sur la troisième marche. Les Canaris cherchaient quant à eux à relancer une machine grippée.

Histoire de coups de pied arrêtés

Plus mauvaise défense à l’extérieur, Nantes s’inquiétait du potentiel offensif niçois. C’est pour cette raison que les hommes d’Elie Baup n’hésitaient pas à sortir afin de déstabiliser leur adversaire. L’une des premières incursions était la bonne puisque des 30 mètres, N’Daw expédiait un coup-franc direct dans le petit filet de Letizi (0-1, 8e). Pas irréprochable, le portier sudiste se rachetait quelques minutes plus tard, en remportant son duel avec Da Rocha (14e). Gêné par l’agressivité nantaise, Nice trouvait la solution sur coup de pied arrêté. Le marquage lâche de Gravgaard permettait à Bamogo d’ajuster Alonzo de la tête sur un coup-franc d’Hellebuyck (1-1, 20e). Ce but donnait du peps à des Niçois profitant des espaces laissés par les Canaris. Mouloungui (27e), Modeste (28e) et Faé (29e) se trouvaient successivement en position de conclure. Prévenus, les Nantais se montraient plus prudents jusqu’à la mi-temps, se signalant principalement par beaucoup d’engagement (3 cartons jaunes, 17 fautes).

Mouloungui en contre

Le début de la deuxième période ressemblait à celui de la première. Désireux de ne pas trop subir, les Nantais s’engouffraient avec plaisir sur les côtés mais la défense conservait sa fébrilité, Capoue étant tout près de marquer contre son camp sur un coup-franc d’Hellebuyck (51e). Néanmoins, la production des Canaris était de loin l’une de ses meilleures à l’extérieur. Même si le risque comportait d’offrir des situations dangereuses à Modeste (61e) et Echouafni (63e), la volonté d’aller de l’avant n’était pas loin d’être récompensée sur un centre de Moullec que Bagayoko et Bekamenga manquaient d’un rien de reprendre (59e). Les intentions étaient là, restait à les concrétiser. La maîtrise technique des Niçois faisait alors la différence. Venant d’entrer, Ben Saada se jouait de toute la défense sur un sombrero, envoyant Mouloungui au but (2-1, 81e). Abattu, Nantes ne comptait qu’un centre-tir non intentionnel de Bagayoko (87e) comme seule timide réaction dans les minutes restantes. Les Canaris repartiront sans doute de la Côte d’Azur avec des regrets. La vie est toujours belle en revanche pour les Niçois.

 

La revue de presse

 

On voyait déjà les Niçois tout en haut de l'affiche. Face à des Bretons, revenus de leurs voyages avec le bagage mince, on imaginait déjà le nom des rouge et noir s'étaler sur le podium de la Ligue 1.

Le réalisme à la niçoise

 

Incontestablement, le FC Nantes a livré sa meilleure copie à l'extérieur. Les Canaris méritaient sans doute mieux.

Un nouveau revers au goût amer par Ouest France

 

Bousculés jusqu'au bout par des Canaris combatifs, mais trop justes collectivement, Nice, toujours invaincu à domicile, décroche une victoire précieuse (2-1) qui propulse les Aiglons à la 4e place. Et Nantes trébuche une nouvelle fois loin de la Beaujoire (septième défaite à l'extérieur)...

Les aiglons s'envolent par Eurosport

 

Rapidement menés par des Nantais leur posant beaucoup de problèmes, les Niçois ont su recoller au score puis arracher en fin de match un succès logique et mérité.

Nice ne l'a pas volé par Football365

 

Réactions

 

Frédéric Antonetti :

"La victoire est serrée au score, mais méritée dans le jeu. Il est vrai que nous nous sommes fait cueillir à froid et que nous étions un peu mous en début de rencontre. On savait notre adversaire performant sur coups de pied arrêtés et sur touches grâce à ses grands gabarits. Nantes s'est appuyé sur un bloc très bas et des méthodes parfois limites en première période. Mes joueurs ont fait preuve de belles ressources mentales et techniques pour revenir à la marque puis prendre les 3 points. On vit une belle période. Il faut en profiter, même si notre 4e place est anecdotique. Nos 25 points, eux, sont très importants. Ils vont nous permettre de continuer à travailler tranquillement."

 

Elie Baup (entraîneur de Nantes):

"On a bien démarré la rencontre en gagnant des ballons haut. Cela a été une bataille de tous les instants en milieu de terrain. On a essayé de pousser et on a eu quelques situations pour inscrire un second but. Il nous a manqué la réussite et nous avons payé cash nos erreurs. Mais il ne faut pas baisser les bras. Il y avait un contenu sérieux et accompli. Les joueurs ont fait les efforts nécessaires, avec du rythme, de la persévérance. On a même fait jeu égal avec Nice. Nous sommes dans le dur depuis le début de la saison, mais il faut continuer à nous améliorer."

 

Chaouky Ben Saada (milieu de terrain offensif de Nice):

"On savait qu'on pouvait grappiller des points. Nous nous sommes montrés solides pour y parvenir. Quant à ma passe décisive pour Eric Mouloungui, je contrôle le ballon et je le donne dans la course. Ce geste réussi me met en confiance pour la suite. Ce n'est pas toujours aisé d'être remplaçant. J'ai essayé d'apporter quelque chose à l'équipe. Le classement? On ne s'en préoccupe pas."

 

Jérôme Alonzo (gardien de Nantes):

"Autant après Caen ou Lorient, j'étais énervé, agacé par notre prestation, autant ce soir (dimanche), je suis surtout frustré. Nous avons livré l'une de nos meilleures prestations en déplacement. L'éternel problème, c'est qu'il y a une équipe qui a de la réussite et l'autre pas. On pensait pourtant pouvoir accrocher le point du nul. Un contre à dix minutes de la fin nous a mis un coup sur la casquette. Encore un. Mais on ne jouera pas Nice tous les week-ends. Et face à d'autres adversaires, je suis persuadé qu'avec ce type de prestation, cela passera. Cette rencontre, au même titre que celle face au PSG, doit nous faire grandir. On a perdu comme des hommes. Nous allons faire le dos rond et nous battre.