Ce soir en rentrant du stade et en écoutant France Bleu et certains auditeurs, je me suis dit que l'on commençait à prendre l'habitude de voir des matches où l'on s'ennuie ferme. Que dire du match de cet après-midi hormis que nous aurions pu jouer des heures sans marquer. Hormis que seul Puel n'a pas vu que Pléa était en dehors du match. Hormis que la paire Mendy-Albert n'avait pas le rendement habituel. Que dire du coaching résultant de ces faits? Rien, tellement Claude Puel a attendu avant de faire les changements notamment en attaque alors qu'il avait sur le banc Bosetti et Cvitanitch... Mais nous prenons l'habitude. Que dire de St-Etienne? Vous savez le 4ème de ligue 1... Hormis que c'est honteux d'être à cette place avec le jeu qu'ils ont proposé. Comme quoi le championnat est bien faible... et il va falloir s'habituer à voir tout au long de la saison des matches chiants comme celui-ci. Et encore il l'était légèrement moins que les précédents.

 

 

 

 

Fiche technique

 

OGC Nice 0-0 AS Saint-Etienne

18 493 spectateurs

Arbitre : M. Jaffredo


Avertissements :

Nice: Bauthéac (75e)

ASSE: Diomandé (28e), Hamouma (33e)

Expulsions :

Nice: Carlos Eduardo (37e)

ASSE: Diomandé (37e)


Les équipes

OGC Nice : Pouplin – Palun, Genevois, Bodmer (cap.), Amavi – Albert (Digard, 67e), Mendy – Eysseric, Carlos Eduardo, Bauthéac (Vercauteren, 88e) – Plea (Cvitanich, 82e)

St Etienne : Ruffier – Theophile-Catherine, Pogba, Baysse, Tabanou – Diomandé, Cohade (cap.) – Hamouma (Gradel, 62e), Corgnet (Lemoine, 46e), Mollo (Monnet-Paquet, 72e) - Van Wolfswinkel

 

 


Résumé

 


L'AS Saint-Etienne, rentré d'Ukraine démoralisé par son élimination en Europa League, a pris du retard dans la course au podium de Ligue 1 en n'engrangeant qu'un petit point dimanche à Nice (0-0), pour le compte de la 18e journée.



Touché par son élimination en Europa League jeudi à Kiev face à Dniepropetrovsk, Saint-Etienne (4e) a enchaîné un cinquième match de L1 sans prendre de but mais a raté une occasion de recoller à un point de Lyon (3e), désormais à trois longueurs.



La rencontre a été marquée par les exclusions du défenseur forézien Tiemoko Diomandé (37) et du Brésilien de l'OGCN Carlos Eduardo sur la même action à la 38e minute, le Stéphanois pour avoir commis une faute sur le Niçois, et ce dernier pour s'être vengé d'un petit coup de pied.



Privée jusqu'à la fin de l'année de Bayal, Clerc et Erding, l'ASSE préférait ménager sur le banc Perrin et Gradel notamment, tandis que Nice récupérait dans sa défense centrale Bodmer, après une seconde fracture aux côtes, et donnait les clés à Pléa, buteur à Caen, préféré à Cvitanich. Malgré le sang frais apporté, les Stéphanois peinaient en début de rencontre à assurer un jeu de passes fluides, à l'image de Corgnet qui perdait beaucoup de ballons et était remplacé à mi-parcours par Lemoine.



A la recherche d'un succès à domicile depuis la réception de Lille, Nice (11e) n'était guère plus consistant. L'OGCN, volontaire dans un match engagé, était peu dangereux si ce n'est sur coups de pied arrêté. La meilleure occasion de la période était d'ailleurs pour les Verts avec une reprise acrobatique au second poteau de Mollo détournée en corner par Pouplin, maintenu dans la cage à la place du jeune Hassen.



Afin d'apporter un peu plus de percussion au retour des vestiaires, Christophe Galtier lançait Gradel peu après l'heure de jeu puis Monnet-Paquet (72), qui sollicitait le gardien azuréen (83). Entre-temps, Nice était à deux doigts d'ouvrir la marque avec la complicité involontaire de Van Wolfswinkel sur un coup franc de Bauthéac (69).



Plus dynamique sur la fin avec plusieurs centres passant dans les six mètres niçois sans preneur, les Verts devaient cependant se contenter du nul devant des Niçois aussi improductifs que devant Reims et à court d'idées offensives (6 tirs contre 11, 3 cadrés de part et d'autre).

 

 

Réactions

 

 

Claude Puel (entraîneur de Nice):

«On a vécu un match disputé, âpre. Ce n'est pas la meilleure défense de Ligue 1 pour rien. L'ASSE reste dense sur les lignes basses et allonge le jeu sur les deuxièmes ballons. J'ai la sensation que si nous restons à onze avec Carlos Eduardo, nous sommes en capacité de faire la différence. Son expulsion me semble sévère. On était en train de faire le jeu même s'il nous manquait un peu de qualité dans les déplacements et dans les dernières passes. Après sa sortie, nous avons essayé de continuer de jouer mais nous avons été moins productifs. Globalement, je trouve qu'on était bien dans l'attitude. Nous sommes frustrés car nous avons la sensation qu'on pouvait aller chercher les trois points. Il nous a manqué un petit quelque chose. Cela demandait plus de justesse face à une équipe qui fermait le jeu. C'était difficile de maintenir le jeu haut car à chaque ballon perdu ils nous renvoyaient dans notre camp.»


Christophe Galtier (entraîneur de Saint-Etienne):

«Ce match me laisse un goût amer. Tout d'abord parce que nous perdons un joueur sur un deuxième jaune après avoir pris un pied dans la figure. Ensuite, parce que dans le contenu, j'ai trouvé mon équipe trop timide et pas très juste techniquement. Et je suis assez déçu par certains joueurs frais qui n'ont pas apporté ce que j'attendais en termes de percussion et de qualité. Mais dans l'absolu, prendre un point à Nice n'est pas une mauvaise opération ! On ne va pas se réfugier derrière l'enchaînement des matches jeudi-vendredi. Depuis le début de notre campagne européenne, nous avons pris douze points après les rendez-vous de Ligue Europa. Le podium ? Ce n'est pas quelque chose que l'on a en permanence dans la tête. Les trois équipes devant tournent sur un rythme très élevé. Nous défendons bien, c'est vrai, mais les trois premières places se jouent entre des équipes qui marquent beaucoup de buts».

 

Revue de presse



Les deux séries ont donc continué. Nice n’a toujours pas gagné à l’Allianz Riviera depuis le 24 septembre et les Verts n’ont plus perdu en Ligue 1 depuis le 5 octobre. Mais ce 0-0 entre Stéphanois et Niçois fut d’une tristesse infinie ce dimanche après-midi. On a pourtant cru que le match serait emballant quand Eysseric a tenté sa chance après… 20 secondes de jeu.

Les verts ramènent un nul sans saveur