Les niçois vont attendre tranquillement le match de Marseille pour différentes raisons : la confirmation du départ d'Antonetti ( à Marseille peut-être ou à Monaco... Ce sont deux des destinations possibles pour le coach niçois parmi beaucoup d'autres), la décision de Maurice Cohen sur son engagment avec le club... Quoiqu'il en soit, les niçois comme les grenoblois étaient bien en vacances ce soir.

 

Fiche technique

 

A Grenoble (stade des Alpes): Grenoble et Nice 0 à 0 (0-0)

 

Terrain: bon

 

Temps: beau

 

Eclairage: bon

 

Spectateurs: 15.994

 

Arbitre: S. Ennjimi

 

Avertissements:

 

Grenoble: Paillot (38), Batlles (45), L. Touré (55)

 

Nice: Echouafni (28)

 

Exclusion:

 

Grenoble: L. Touré (66, 2e avertissement)

 

Les équipes:

 

Grenoble: Wimbée - Régragui, Cesar, Paillot, Robin - Romao, Batlles (cap) - L. Touré, Courtois (El Moubarki 81), Moreira - Boya (Akrour 60)

 

Entraîneur: Mehmed Bazdarevic

 

Nice: Ospina - D. Diakite, Kanté, Hognon, Cid - Sablé (Mouloungui 85), Echouafni, Hellebuyck - Faé, Rémy, Ben Sâada

 

Entraîneur: Frédéric Antonetti

 

Résumé

 

Grenoble assure son maintien par Sport24.com 

 

Au terme d'une rencontre de bonne facture, Niçois et Grenoblois partagent les points pour le bonheur de tous. Avec 42 points, le GF38 est théoriquement sauvé tandis que Nice reste accroché à sa 8e place.

 

Au terme d'une rencontre de bonne facture, Niçois et Grenoblois partagent les points pour le bonheur de tous. Avec 42 points, le GF38 est théoriquement sauvé tandis que Nice reste accroché à sa 8e place.

 

Un point. Voilà ce qui séparait Grenoble du maintien théorique avant le coup d'envoi. Le GF38, qui restait sur deux succès consécutifs en championnat, recevait dans son flamboyant stade des Alpes une formation niçoise avec comme principal objectif d'assurer quasi-définitivement son maintien à l'issue de la rencontre. De leur côté, les Azuréens, à l'abri depuis belle lurette, n'avaient qu'un seul but : préserver leur éternel 8e place devenue presque un symbole !

 

Avantage Ospina

 

En finir avec cette série de 4 défaites consécutive à l'extérieure. Tel était le défi posé par Antonetti à ses hommes. Les Azuréens prenaient la rencontre par le bon bout et voulaient en découdre le plus tôt possible. Tout juste le temps de souffler que Rémy exécutait un superbe enchaînement contrôle orienté-frappe qui finissait au ras du poteau droit d'un Wimbée battu (5e). Quelques passes et minutes plus tard, Echouafni était à la réception d'un superbe centre signé Ben Saada, sa tentative manquait néanmoins de précision pour faire mouche (11e). Les Niçois étaient déchainés mais péchaient dans le dernier geste. Les Isérois, quant à eux, n'avaient pas le choix et décidaient de laisser passer l'orage tranquillement. Bien leur en prenait. Au fil des minutes, les locaux prenaient de plus en plus le jeu à leur compte et commençaient à montrer les crocs. Courtois, en forme olympique durant ce premier acte, envoyait un missile côté gauche qui ricochait sur le poteau gauche d'un Ospina aphone (15e). La demi-heure de jeu écoulée, Courtois, encore lui, faisait encore parler son pied gauche ce qui obligeait Ospina à sortir une nouvelle fois le grand jeu (31e). La rencontre prenait l'allure d'un duel Ospina-Courtois. Le transfuge de Levante voyait encore sa magnifique frappe croisée finir au ras du poteau. La faute à qui ? Une fois n'est pas coutume, Ospina signait une parade venue d'ailleurs (38e). Et pour ne rien arranger, le portier colombien écœurait une dernière fois Courtois sur une frappe tendue à l'entrée de la surface (43e).

 

Circulez, y'a rien à voir

 

Au retour des vestiaires, les deux formations n'en démordaient pas et voulaient coûte que coûte faire la différence prématurément. Boya, peu à son aise depuis le début de la rencontre, voyait sa frappe flirter avec le montant gauche d'Ospina (50e). La seconde période laissait plus place à la fatigue qu'au beau jeu, tout le contraire du premier round. Les passes interceptées, contrôles manqués et autres transversales dévissées devenaient légion. Dans ce marasme, Ben Saada, après avoir effacé 5 de ses gardes du corps, envoyait sur orbite Rémy. Le néo-international tergiversait et voyait sa frappe s'envoler dans les travées du stade des Alpes (67e). L'expulsion du jeune Touré, côté grenoblois, pour avoir écopé de deux jaunes, ne changeait en rien la donne. Les Aiglons étaient certes plus dominateurs mais devenaient aphones aux abords de la surface adverse. Plus les minutes s'égrainaient plus l'espoir de voir un but s'amenuisait. Et ni l'entrée de El Moubarki côté isérois, ni Moulougui pour les Aiglons, étaient en mesure d'inverser la vapeur. Un nul qui arrange tout le monde puisque Grenoble a assuré sa place parmi l'élite tandis que Nice met fin à une série de 4 défaites consécutives à l'extérieur. Côté niçois, vous l'aurez compris, on s'accroche à ce que l'on peut !

 

Revue de Presse

 

 Les Aiglons ne reviennent pas bredouilles du déplacement au Stade des Alpes. Un point non négligeable surtout après les nombreuses déconvenues ces dernières semaines à l'extérieur. Un point c'est bien, trois points c'est mieux aurait dit Lapalisse qui, pourtant, ne connaissait rien au foot !

Nice se'en contentera par Nice Matin

 

Avec un match nul contre Nice (0-0) au Stade des Alpes, Grenoble atteint la barre symbolique des 42 points qui lui assure théoriquement son maintien en Ligue 1 à quatre journées de la fin. C'est le premier (le seul ?) promu qui réussit à se sauver. Nice, 8ème avec 48 points, fait du surplace.

Le nul du maintien par Eurosport

 

Après une première mi-temps riche en occasions, Grenoblois et Niçois se sont finalement neutralisés sur un score nul et vierge. Un point qui permet aux hommes de Mécha Bazdarevic de se maintenir parmi l'élite.

Grenoble assure l'essentiel par Football365

 

Réactions

 

Frédéric Antonetti:

"C'est un bon point de pris à l'extérieur. Grenoble, qui avait besoin d'un point pour se rassurer définitivement, recherchait peut-être le 0-0. On aurait pu oser un peu plus en deuxième mi-temps, on aurait même pu alors essayer de pousser un peu plus, mais on ne va pas faire la fine bouche. Ce résultat est satisfaisant. On n'a pas été audacieux mais on était averti, on ne voulait pas se faire piéger par les Grenoblois".

 

Mehmed Bazdarevic (entraîneur de Grenoble):

"On a réussi de bonnes choses, même si on a mal commencé ce match. Mais on s'est bien repris en cours de première mi-temps. En deuxième période, c'est devenu compliqué après l'expulsion de Touré. J'aurais aimé montrer mieux à notre public, lui offrir une victoire ce soir. On a 42 points, je ne sais pas si c'est suffisant pour le maintien, ça peut l'être. Il faut en tout cas rester concentrés et continuer à prendre des points pour terminer le plus haut possible au classement".