Les niçois reviennent avec trois points de ce déplacement en terre monégasque. Trois points mérités! On notera les débuts prometteurs d'Ospina mais aussi la bonne idée de Faé d'avoir suivi sur l'action du second but. Au final un score sans surprise comme souvent lors de ce déplacement à Monaco.

 

 

Fiche technique

 

Stade Louis II, Monaco - Nice : 1-2 (1-1)

Arbitre: M.Bré

Spectateurs: 13.543

Terrain: moyen

Temps: doux

Eclairage: satisfaisant

 

Buts : 

Monaco: Leandro Cufré (39e sur pen.)

Nice: Habib Bamogo (9e), Emerse Faé (57e)

 

Avertissements :

Monaco: Sinic (33e), Cufré (93e)

Nice: Diakité (32e), Rool (34e), Apam (45e)

Expulsion :

Monaco: Jerko Leko (88e)

 

Les equipes :

Monaco : Ruffier - Modesto (c), Simic, Nkoulou, Cufre - Perez (Mollo,63è), Kaita (Leko,63è), Alonso (Adu,82è), Meriem - Park, Nimani
Remplaçants : Adriano, Muller, Leko, Adu, Mollo, Pino, Roma

Nice : Ospina - Diakité, Apam, Cid (Hognon,16è), Rool - Echouafni (c), Faé, Hellebuyck - Bamogo (Modeste, 64è), Rémy, Ben Saada (Jeunechamp,74è).


Résumé

 

Monaco en crise par Sport24.com 

 

Une nouvelle fois battu par Nice à Louis-II à l’occasion du 40e derby azuréen (1-2), Monaco reste scotché en bas de tableau. La crise couve et Ricardo peut commencer à compter ses jours.

Toujours très chaud, le derby azuréen entre Monaco et Nice opposait deux équipes en quête d’un nouveau souffle. La rencontre s’annonçait serrée, les trois dernières confrontations s’étant soldées par autant de nuls. A cette occasion, Ospina faisait ses débuts dans la cage des Aiglons en lieu et place de Letizi, blessé.

 

Le spectacle au rendez-vous

 

Le début de match était favorable au Niçois. Plus agressifs et utilisant mieux la largeur du terrain, ils mettaient régulièrement leurs adversaires en difficulté. C’est d’ailleurs sur un débordement et un centre de Rool que les Aiglons trouvaient la faille. A la réception, Rémy déviait de la tête dans la surface. Simic manquait son dégagement et Bamogo, à l'affût, n'avait plus qu'à mettre le ballon au fond (0-1, 9e). Le tournant de la période arrivait quelques minutes plus tard quand Apam percutait son coéquipier Cid. Ouvert au cuir chevelu, ce dernier devait céder sa place à Hognon (14e). La défense rouge et noire commençait alors à perdre ses repères. Meriem en profitait pour adresser une superbe ouverture de 30m à Alonso. L'Argentin se retrouvait seul face à Ospina mais perdait son duel (22e) ! Dans la foulée, le jeune gardien colombien devait sauver les meubles devant Meriem (23e) et Park (24e). A force de plier, l’arrière garde des Aiglons finissait cependant par rompre. Apam fauchait ainsi Meriem dans la surface. M. Bré n’hésitait pas une seconde et désignait le point de penalty. Cufré se chargeait de transformer en force sous la barre (1-1, 38e) ! Ce n’était finalement que justice et le score de parité à la pause n’avait rien d’un scandale.

 

Malgré Park…

 

Curieusement, l’ASM, qui avait mieux fini, connaissait encore des problèmes à l’allumage au retour des vestiaires. Systématiquement en retard, le club de la Principauté multipliait les fautes. Sur l’une d’elles, Hellebuyck frappait un coup franc de 25m qui heurtait le poteau gauche de Ruffier. Faé avait bien suivi et propulsait le ballon au fond (1-2, 56e) ! Ricardo avait beau lancer le jeune Mollo (premier match en Ligue 1), les choses ne s’arrangeaient guère pour les locaux. Ces derniers pouvaient même s’estimer malheureux quand Park, lancé en profondeur, trouvait le poteau droit d'Ospina sur une magnifique demi-volée (65e). Le Sud-Coréen était d’ailleurs bien le seul à inquiéter les Niçois même si ses têtes (80e et 84e) ne trouvaient pas le cadre. Pour couronner le tout, Leko, entré en jeu vingt minutes plus tôt, était expulsé pour s'être essuyé les crampons sur Modeste (88e). Le score, lui, n’évoluait plus. Pour rappel, Monaco n'a plus battu Nice à Louis-II depuis le 19 octobre 1996. Les Rouge et Blanc sont désormais 15emes.

 

 

La revue de presse

 

Monaco, qui n'a plus battu Nice au Louis-II depuis sept ans, devra encore attendre. Et l'OGCN, qui n'avait plus gagné en L1 depuis le 30 août, peut respirer une grosse bouffée d'oxygène. Courageux, les Aiglons ont surtout été les as du réalisme.

Nice assure, Monaco s'enfonce par Nice Matin

 

Avec un seul point pris lors des trois dernières journées de Ligue 1, Monaco avait l'occasion de se ressaisir en accueillant Nice, qui restait sur quatre matches sans victoire. Mais les Aiglons ont prouvé une fois de plus qu'ils sont la bête noire de leurs voisins monégasques.

Monaco inquiète par sports.fr

 

Nice a justifié sa réputation de bête noire de Monaco en remportant le derby de la Côte d'Azur sur le Rocher. Les Aiglons remontent vers le haut du classement tandis que l'ASM glisse dangereusement vers la zone rouge.

Nice enfonce Monaco par Football 365

 

Nice, qui n'a plus perdu sur le Rocher depuis 1996, remporte le derby de la Côte d'Azur (2-1) grâce deux bonnes entames de périodes. Les temps sont durs à Monaco, 15e, qui se rapproche de la zone rouge. Ricardo n'a toujours pas trouvé la solution.

Nice comme à la maison par Eurosport

 

Réactions

 


Les réactions en vidéo de Modesto, Echouafni, Ricardo et Antonetti...

 

 

 

Ricardo (entraîneur de l'AS Monaco FC) : « C'est un match équilibré. Le poteau renvoie le ballon sur eux, pas sur nous. C'est tout. Ensuite, on perd l'équilibre sur les 10 dernières minutes. Il faut savoir le garder jusqu'au bout. La maîtrise émotionnelle fait partie de la qualité d'un joueur. Mais quand on joue à domicile et que le match est équilibré, on doit savoir gagner. Or, on a perdu. Il est pourtant encore tôt pour dire si on joue le maintien. Mais on traverse une situation difficile. »

 

Frédéric Antonetti (entraîneur de l'OGC Nice) : « Le Louis-II? C'est un beau stade ! Ce derby est toujours très intense, très serré. Cela ne s'est pas joué à grand-chose. On a eu un peu plus de réussite, même si on la provoque. Dans leur bonne période, les Monégasques n'ont pas réussi à prendre l'avantage. Ensuite, on a été costaud défensivement. Ce soir (samedi), il faut mettre en avant notre volonté et notre état d'esprit. Mais je suis entraîneur, donc jamais satisfait. Il y a deux choses à corriger. D'abord, on ne peut pas se mettre en danger sur les permutations Alonso-Meriem en première mi-temps. Ensuite, il faut plus de clairvoyance, de lucidité et de confiance en soi. (Concernant les débuts d'Ospina) Je suis content pour lui, mais je ne me faisais aucun souci. Il dégage de l'assurance. C'est de la graine de grand champion. Maintenant, on va discuter tranquillement avec Létizi pour savoir comment on travaillera dans le futur. Mais on trouvera une solution. (Concernant le club de Nice) Nice a vécu dans l'ombre de Monaco pendant 30 ans. Les Niçois ont beaucoup souffert de ça. On s'est rapproché d'eux. Ont-ils régressé? Peut-être. A-t-on progressé? Certainement. Mais dire que l'on reconstruit régulièrement parce qu'on n'a pas de stade ou de centre d'entraînement est un discours qui ne passera plus très longtemps. Tôt ou tard, il y aura échec. Nice doit rattraper 40 ans de retard. Maintenant, il ne faut plus le dire, il faut le faire. »