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Les stats

 

Victoire(s) AS Monaco  : 22 - Nul(s) : 17  - Victoire(s) OGC Nice : 11

 

 

Les 10 derniers AS Monaco - OGC Nice

 

16/01/2019 Ligue 1 AS Monaco 1 - 1 OGC Nice


16/01/2018 Ligue 1 AS Monaco 2 - 2 OGC Nice


04/02/2017 Ligue 1 AS Monaco 3 - 0 OGC Nice


06/02/2016 Ligue 1 AS Monaco 1 - 0 OGC Nice


27/09/2014 Ligue 1 AS Monaco 0 - 1 OGC Nice


20/04/2014 Ligue 1 AS Monaco 1 - 0 OGC Nice


27/11/2010 Ligue 1 AS Monaco 1 - 1 OGC Nice


30/01/2010 Ligue 1 AS Monaco 3 - 2 OGC Nice


18/10/2008 Ligue 1 AS Monaco 1 - 2 OGC Nice


01/12/2007 Ligue 1 AS Monaco 1 - 1 OGC Nice

 

 

 

 

 

Les news

  
  
24/09
Les équipes selon 
Nice Matin
 
L'Equipe
23/09
 
Le groupe niçois : Benitez, Clémentia - Burner, Pelmard, Nsoki, Sarr, Coly, Atal - Cyprien, Tameze, Lees-Melou, Danilo, Lusamba, Boudaoui - Ounas, Claude-Maurice, Ganago, Dolberg.
 

L’ASM qui sera privée d’Aguilar, suspendu. Le latéral droit devrait être remplacé par Henrichs, de retour de blessure. Ben Yedder (hanche) et Slimani (mollet) doivent passer un dernier test aujourd’hui mais ils devraient être d'être dans le groupe.

Sarr et Tameze devraient débuter la rencontre. La question est à la place de qui?

Rappel: Dante et Herelle seront toujours absents.

 
22/09
 
Le point infirmerie de AS Monaco :
 

• Pietro Pellegri, Willem Geubbels et Stevan Jovetic poursuivent leur réathlétisation.

• Wissam Ben Yedder, Islam Slimani et Danijel Subasic sont en entraînement adapté.

• Benjamin Henrichs a repris avec le groupe.

 
 
L'interview
 
L'Equipe
 

Arrivé au centre d’entraînement avec un maillot des Los Angeles Lakers, Malang Sarr n’a pas eu besoin d’être briefé avant la séance photo. Il s’est naturellement présenté avec le polo de l’OGC Nice car il connaît mieux que personne les règles de la maison. Entré au club à cinq ans, le défenseur international Espoirs y est devenu très tôt un symbole car il débute déjà sa quatrième saison complète en L 1. Un street park porte son nom dans le quartier de son enfance où il s’engage pour le soutien scolaire, et sa précocité lui donne des airs de vieux sage. Il jette ainsi un regard plein de maturité sur l’évolution du Gym, qui a changé de dimension depuis son rachat par Ineos. De retour dans le groupe aujourd’hui après avoir soigné sa lombalgie, Sarr se voit aller très haut avec Nice, même s’il répète qu’il faudra être patient.

 

« Comment avez-vous vécu cet été ?

 

C’était très particulier. Je l’ai vécu d’une manière différente des autres car le Gym, c’est très important pour moi et il fallait que je suive la vente. J’avais envie que ça se fasse pour l’OGC Nice car j’ai vu son évolution depuis que je suis enfant, et c’est une possibilité de passer encore un cap. Je suis vraiment content pour le club et la ville.

 

Comment suiviez-vous le feuilleton jusqu’à la conclusion, le 26 août ?

 

Comme tout le monde, avec les échos à droite à gauche. Mais on n’était pas complètement dans le flou, il était important que ce ne soit pas le bordel dans les têtes car on était en préparation. J’étais plus impatient que les autres. J’ai toujours voulu que le club avance.

Qu’est -ce qui rappelle le club que vous avez connu dans l’OGC Nice actuel ?

 

L’importance de l’institution au niveau des joueurs, des dirigeants, du public. On veut conserver cette proximité par rapport aux supporters, aux enfants de la ville. Il faut sentir que c’est resté une famille. On doit être ambitieux mais il faut garder l’identité. Le club a envie d’avoir un ou plusieurs joueurs formés ici pour faire confiance aux jeunes de la ville. J’espère que ça continuera.

 

Tout en tenant ce discours, vous avez failli partir lors du mercato. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

 

Cet été était un peu spécial. Je n’avais pas senti avec l’ancienne direction une envie ou une ambition égale à la mienne. J’arrivais à un moment compliqué, à un an du terme de mon contrat. Comme je ne sentais pas que le club allait me permettre de progresser, il fallait penser à voir ailleurs. Ce qui m’a été dit n’était pas à la hauteur de ce que j’avais envie de faire.

 

Quel était le problème ?

 

L’ambition sportive. Je n’étais pas sur la même longueur d’onde qu’eux, et le RB Leipzig et Mönchengladbach sont venus avec des projets plus importants.

 

Si le Gym n’avait pas été vendu, vous ne seriez pas là aujourd’hui ?

 

C’est possible, je dis la vérité car mon ambition est d’avancer. J’ai toujours eu besoin du feeling avec le club et je n’ai pas senti son intérêt à ce moment-là.

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Le doute a duré jusqu’à la vente ?

 

Oui, car avec l’ancienne direction, ma décision était quasiment prise. Voir que Julien Fournier (directeur du football) et Jean-Pierre Rivère (président) sont revenus, c’est une bonne chose car ça s’est toujours bien passé avec eux.

 

On vous a déjà entendu parler très bien anglais. Vous allez pouvoir négocier en direct votre prolongation avec Bob Ratcliffe (président d’Ineos football)…

 

Je m’en sortirai en anglais, ça c’est sûr (il rit). Je me suis toujours intéressé aux langues. J’essaye de m’ouvrir, d’apprendre chaque jour, et ça ne me fait pas peur de pratiquer. On a un staff qui parle anglais, qui me corrige. Je regarde tout ce que je peux en VO, je pose des questions. Ça fait travailler le cerveau, et ça me sort du monde du foot. J’aime aussi beaucoup l’espagnol. Quand Walter Benitez(le gardien argentin) est arrivé, j’étais en chambre avec lui et je lui demandais de me parler espagnol. Je lui répondais en français pour qu’on progresse tous les deux.

 

Tenez-vous à montrer aux recrues qu’il y avait un club avant Ineos ?

 

Oui, ça me plaît et c’est naturel. Je fais le maximum pour que les nouveaux soient à l’aise et savent où ils mettent les pieds.

 

Vous parlez comme un capitaine et avez déjà porté le brassard. C’est une ambition ?

 

Ça vient naturellement à l’esprit. C’est une étape dans la carrière qu’il faut atteindre, pour monter en grade dans le vestiaire et au sein de l’équipe. J’ai toujours eu cette personnalité, également en équipe de France chez les jeunes. J’ai envie de pousser pour que tout le monde rame dans le même sens. Là, je prends de l’importance, c’est une suite logique car je ne suis plus le joueur de dix-sept ans.

 

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D’où vient votre maturité ?

 

Dans le vestiaire, on me dit aussi en rigolant que je n’ai pas réellement vingt ans… Ce sont les choses de la vie, mon éducation, les disparitions dans ma famille, qui font que je suis précoce. Je vois les choses différemment d’un jeune de mon âge, avec du recul. On me demande parfois de plus penser à moi mais j’aime aider les autres, ça m’aide aussi.

 

Votre personnalité s’est aussi affirmée la saison dernière, quand vous vous êtes opposé à Mario Balotelli après son départ à Marseille, dans les médias et sur le terrain (*). Cet épisode a-t-il changé votre image ?

 

C’est un moment clé qui fait que je suis passé de l’enfant du club à quelqu’un de plus important. Ça se montre par la parole mais aussi par les actes, ça donne envie aux joueurs d’avoir confiance en toi et ça change ta place dans le groupe. Les gars donnent un statut aux mecs qui méritent de l’avoir, et c’est gratifiant de le sentir.

 

Vous rêvez de jouer dans l’axe, vous voulez être capitaine. Quelle est votre relation avec Dante, capitaine et défenseur central ?

 

On est un peu en concurrence mais pas trop, on joue quasiment tous les matches ensemble. On a une très bonne relation depuis mes débuts, il m’a aidé et il sent maintenant qu’il peut compter sur moi. Il a pu voir que j’ai passé des paliers.

 

Est-ce que votre précocité a pu vous desservir, en vous exilant à gauche ?

 

Avant, jouer à gauche n’était pas naturel mais là, j’ai progressé grâce au coach Vieira et j’arrive à enchaîner les performances dans un système où je suis plus à l’aise. À moyen terme, je me vois dans l’axe, mais jouer à gauche peut m’aider. Maldini a évolué à gauche au départ et ça lui a permis d’être très grand après.» 

 

(*) Avant OM-Nice (1-0, le 10 mars), il avait déclaré à propos de l’Italien : « Quand un élément se met à part et décide (...) de ne pas être dans le projet, c’est gênant. » Lors de la rencontre, leurs retrouvailles avaient été musclées.

 
 
 
 

Les déclarations d'avant-match 

Adam Ounas :

Tout le monde me parle du derby depuis le match contre Dijon. C’est comme un match à domicile pour nous. Un derby ça se joue pas ça se gagne... On s’est fixé un objectif tous ensemble. On veut aller chercher l’Europe"

Wylan Cyprien :

Monaco reste Monaco. Quand on regarde les joueurs sur le papier, il n’y a que des internationaux. Qu’ils soient ou non dans une spirale négative, cela ne signifie pas qu’ils vont faire un mauvais match. On va prendre ce match-là comme tous les autres mais l’aborder avec encore plus d’intensité car on sait que c’est un derby. Je pense que Monaco va également l’aborder différemment. À nous de nous préparer pour livrer un gros combat mardi.

 

Léonard Jardim : 

C’est un match où il y aura beaucoup d’intensité, Nice a réussi à garder l’effectif de l’année dernière, hormis un départ. C’est une bonne équipe, très solidaire.

 

Patrick Vieira :

Monaco n’est pas à sa place si bas dans le classement (19e après son nul à Reims 0-0). Ils sont dans un moment compliqué, notre objectif c’est d’essayer d’avoir la possession là bas, de mettre notre jeu en place, se créer des occasions et marquer des buts. On sait que ça ne sera pas un match facile.

 

 

 

 

 

Revue de presse  

Vieira, azuréen pour toujours

L'Equipe

L’entraîneur de Nice se déplace aujourd’hui à Monaco, mais c’est à Cannes que s’est tissée sa relation forte avec la région, où il compte ses plus proches amis.


CANNES (ALPES-MARITIMES) – Désertées depuis trop longtemps, les pièces du petit centre de formation de l’AS Cannes sont restées dans leur jus. Les souvenirs jaillissent donc sans peine dans l’esprit de Mickaël Marsiglia, debout devant la cuisine qui s’ouvre sur le réfectoire. « Je me revois au petit déjeuner avec Pat’, on avait la tête dans le cul après avoir été réveillés par la sonnerie. De 8 heures à 10 heures, on allait en cours. On faisait plutôt acte de présence car on n’attendait qu’une chose, aller s’entraîner, souffle l’actuel directeur technique du club qui stagne en National 3, loin de la réussite des années 1990. Quand il entrait sur le terrain, Pat’ voulait tout dévorer. Je lui disais toujours qu’il valait mieux qu’il soit bon, parce qu’on ne voyait que lui avec ses grandes jambes. Il a vite monté les marches.»

Aligné en Division 1 par Luis Fernandez à seulement dix-sept ans (*), Vieira ne dispute que deux saisons complètes à Cannes, qui le vend en novembre 1995 à l’AC Milan. Né à Dakar, passé à Trappes, Dreux et Tours avant de filer rapidement en Italie, le milieu défensif ne va toutefois jamais oublier ses années azuréennes et ceux qu’il a fréquentés.

Sur la Côte il restera toujours à la maison. « Je l’ai vu arriver et je l’ai vu partir. Entretemps, j’ai côtoyé un garçon extraordinaire, très posé, qui savait ce qu’il voulait. Il débarquait de Tours, qui venait de déposer le bilan, on en avait profité pour le recruter, se rappelle Gilbert Chamonal, dirigeant historique de l’AS Cannes désormais à la retraite.

Il gagne la Coupe Gambardella avec nous en 1995. Trois ans plus tard il est champion du monde. Il a fait vite ! Il m’avait ensuite aidé pour mon association, qui soutient les enfants handicapés. Quand il s’est engagé à Nice, je lui ai envoyé un message pour le féliciter. Il m’a répondu que s’il y avait quelque chose à faire pour l’association il était prêt. Il n’a pas changé. »

Ses amis n’ont pas changé non plus, et son arrivée sur le banc niçois, en juin 2018, l’a rapproché encore plus d’eux. Après avoir partagé son parcours de joueur entre l’Angleterre et l’Italie, il est allé jusqu’à New York pour lancer sa carrière d’entraîneur numéro 1 (2016-2018). Il revenait souvent, n’a pas perdu le contact, mais en signant à Nice il a retrouvé au quotidien ce qu’il préfère en France. « Je suis vrai- ment content d’être rentré. J’ai adoré mes expériences à l’étranger, mais je suis heureux d’être là, dans une région que je connais bien. J’ai pas mal de copains que je revois, nous confiait-il la saison dernière. On mange super bien ici, j’adore passer trois heures à table avec les amis parce que c’est complètement français. »

Il s’autorise une session de golf par semaine afin d’évacuer la pression inhérente à son métier. Bon vivant, ce qui permet à Marsiglia de le chambrer sur sa silhouette, Vieira aime les restaurants, et ils y mangent régulièrement ensemble, avec leurs femmes. Les deux amis se sont aussi impliqués dans un projet de standing, le Park, à Mougins. Propriétaire des lieux, l’entraîneur s’est associé depuis 2009 au traiteur Lenôtre, qui exploite le domaine utilisé notamment pour les mariages. Quand il vivait encore à l’étranger, il y posait ses valises le temps d’une escapade, mais il habite maintenant une maison également située à Mougins. De là-bas il est idéalement placé pour se ressourcer à Cannes, toujours auprès de vieux amis.

« On se connaît depuis une vingtaine d’années. Au premier contact il en impose beaucoup par sa prestance, car tu ne connais que le joueur dur sur le terrain. Mais il est en décalage avec cette image. C’est un mec hyper simple, accessible, humble, qui fonctionne à l’affect, raconte Jean-Stéphane Camerini, propriétaire du Golf Old Course, à Cannes-Mandelieu. On a mis un peu de temps pour se lier d’amitié. On s’est rencontrés grâce au golf, il est venu sur un événement et ça lui a plu. Après on s’est revus, on avait des amis en commun puisque mon père (Francis Camerini) a joué au Gym (1971-1976). Les anciens ont fait le pont entre nous. Sur la Côte d’Azur tout va trop vite, les amitiés sont assez superficielles et les mecs te passent tout de suite la main dans le dos. Dans le foot c’est un peu la même chose. Mais là j’ai rencontré un bon mec, qui prend le temps de l’observation, met du temps à donner son amitié. Mais elle est solide.»

Accaparé par son travail d’entraîneur, Vieira pousse quand même une fois par semaine les belles portes du golf en bord de mer. Il n’a pas le temps de jouer dix-huit trous, mais il vient surtout parler d’autre chose que de foot. « Il se débrouille bien car il est doué un peu en tout. Il a surtout besoin de sortir de son métier. La pression est terrible car il le vit intensément. Il intériorise, ne laisse pas transparaître ses émotions, mais il est beaucoup plus stressé comme entraîneur que comme joueur, observe Camerini, qui organise aussi des matches de foot. C’est tous les mercredis chez moi, ça fait vingt ans que ça dure, avec Olivier Dacourt, Frédéric Déhu, José Cobos… Tous les anciens pros jouent dans la même équipe, ces mecs-là ne veulent pas perdre… »

Vieira est déjà venu s’y mêler, mais il pratique plus fréquemment le padel au côté de son adjoint, Christian Lattanzio, rencontré à Manchester City. « Je lui ai mis sa rouste la dernière fois, rigole Marsiglia, épanoui dans une région où on peut s’amuser toute l’année en plein air. Avec le climat, Patrick revit. L’hiver dernier, je ne sortais pas le nez de chez moi quand il pleuvait, mais pour lui c’est comme s’il était toujours en été, après l’Angleterre ! »

La douceur du temps attire d’ailleurs de nombreux anciens footballeurs sur la Côte, et un petit tour dans la voiturette de Camerini permet de croiser deux visages connus en train de ferrailler sur le terrain de golf . Ancien partenaire de Vieira à l’AC Milan, l’Italien Christian Panucci jouait hier avec Alain Boghossian, venu d’Hyères en voisin. « Je vois plus souvent Patrick que lorsqu’il était à New York, c’est sûr, sourit le champion du monde 1998. Au golf, il faut qu’il progresse. Il est très occupé et j’ai beaucoup de temps, voilà la différence entre son golf et le mien… C’est bien pour lui de revenir aux sources. Il a ses amis, avec qui il a toujours gardé contact. On discute beaucoup de ballon quand on se voit. Il peut parler de son métier, de la nouvelle génération, c’est toujours enrichissant. »

C’est aussi ce lien sportif qui unit avant tout Vieira et Marsiglia. « On parle toujours de foot, c’est difficile de parler d’autre chose avec Pat’ car c’est un passionné, reconnaît l’ancien milieu marseillais (1999-2003). Je suis toujours à l’affût des idées qu’il a. Parfois il m’appelle, il me dit : “Viens demain matin, je vais faire une séance qui va te plaire.” Avant les Niçois venaient nous voir travailler. Maintenant les Cannois vont voir les Niçois… » Si le vieux stade Pierre-de-Coubertin situé dans le quartier de la Bocca est devenu trop petit pour les ambitions de Vieira, son visage reste accroché au mur, dans le tunnel du vestiaire. Entre Cannes et Nice, il ne s’est jamais vraiment éloigné.

Le Rocher se cherche un mur

L’Équipe

Aux abois lors des cinq premières journées, la défense monégasque a contenu les Rémois, samedi (0-0). Le début d’un renouveau ?

On n’est pas dix-neuvième de L1 après un mois et demi en ayant une seule carence, mais le nombre de buts encaissés par Monaco depuis début août laisse peu de place au doute : pour remonter au classement, confirmer qu’il peut viser un retour en Coupe d’Europe, à court terme, sauver la place de son entraîneur Leonardo Jardim, l’ASM doit prendre moins de buts. Les quatre inscrits par les Marseillais à Louis-II (3-4, le 15 septembre) ont porté à quatorze le nombre de fois où l’arrière-garde monégasque a cédé en cinq journées, soit près de trois par match.

Il fallait retoucher la défense, le vestiaire en a parlé dans une discussion impulsée par Jardim, et l’entraîneur l’a acté par un retour au 5-3-2. Avec réussite face à Reims, samedi (0-0), contrairement au déplacement à Strasbourg, où Monaco avait encaissé deux buts avec ce système (2-2, le 1erseptembre).

Lecomte enfin convaincant

« Ne pas prendre de buts à Reims est une chose positive, retient le technicien. L’équipe a couru, elle a essayé de rester en bloc, c’est très important. » Ses joueurs militaient pour repartir avec trois défenseurs centraux, une option rassurante qui a montré ses bienfaits et devrait être reconduite ce soir. En densifiant l’axe, le 5-3-2 a masqué la lenteur de Glik, les approximations de Badiashile et le faible rendement du Chilien Maripan, encore loin de justifier les 18 M€ de son transfert. Ce schéma devrait aussi profiter aux latéraux de l’ASM : c’est la configuration dans laquelle Aguilar (suspendu ce soir) a explosé à Montpellier, tandis que son pendant à gauche, Ballo-Touré, présente un profil très offensif qui demande souvent une couverture supplémentaire. Le week-end dernier, Jardim lui avait préféré Gil Dias, théoriquement à l’aise dans ce rôle de piston, même si cela n’a pas sauté aux yeux.

L’entrejeu monégasque a également gagné en densité en passant de deux à trois joueurs. Mais c’est la prestation de Lecomte, enfin au niveau international, qui a le plus fait la différence. « C’est ça qu’on attend de lui, répond Jardim. Benjamin a fait une très bonne pré-saison. Comme toute l’équipe, il est passé par des moments plus difficiles. » En témoignent son erreur d’appréciation sur la frappe de Depay contre Lyon (0-3, le 9 août) et sa responsabilité sur le but de Germain contre l’OM, lors des deux premiers chocs vécus cette saison par le stade Louis-II. Avant le troisième, ce soir face au voisin niçois, son partenaire Guillermo Maripan veut croire qu’avec la copie propre rendue à Reims l’ASM a franchi « un cap », et dispose de la « base pour chercher à marquer plus de buts et construire ». Pour enfin remporter un match.

Recordier revient au nid

Après une saison à l'AS Monaco, club avec lequel, joueur, il avait enlevé le titre de champion de France en 1982, Serge Recordier (57 ans) est de retour à Nice dans le rôle d'observateur de footballeurs professionnels. Il a été pendant plus de dix ans l'œil du recrutement niçois, un secteur dans lequel il a connu beaucoup de réussites. Membre de la cellule de recrutement niçoise depuis 2007, Recordier avait déniché de nombreuses pépites revendues avec une forte plus-value, comme Ricardo Pereira ou Dalbert. Plus récemment, il a été à l'origine du recrutement de Youcef Atal.