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Les 6 dernières confrontations

 

01.04.18 Troyes - Nice 0 - 2 Ligue 1

11.08.17 Nice - Troyes 1 - 2 Ligue 1

05.03.16 Nice - Troyes 2 - 1 Ligue 1

15.08.15 Troyes - Nice 3 - 3 Ligue 1

28.04.13 Nice - Troyes 3 - 1 Ligue 1

08.12.12 Troyes - Nice 1 - 1 Ligue 1



 

 

Les news

 
 
 
 
 
 

16/10

Le groupe niçois : Benitez, Bulka, Boulhendi - Todibo, Lotomba, Atal, Kamara, Dante, Daniliuc - Boudaoui, Schneiderlin, Thuram, Rosario, Claude-Maurice, Lemina - Dolberg, Gouiri, Delort, Guessand, Da Cunha, Stengs

 

Le groupe Troyens : Gallon, Rénot - Biancone, El Hajjam, Giraudon, Kaboré, Koné, Palmer-Brown, Rami, Salmier - Chadli, Chambost, Chavalerin, Dingomé, Domingues, Kouamé - Baldé, Ripart, Suk, Touzghar.

 

15/10

Troisième de Ligue 1 après neuf journées, Nice devra composer avec plusieurs absences sur la pelouse de Troyes dimanche (13 heures). Touché aux ischios, l'ailier néerlandais Justin Kluivert est en phase de réathlétisation, tandis que le latéral Melvin Bard (cheville), rentré prématurément du rassemblement des Espoirs pendant la trêve, ne retrouvera pas les terrains avant la semaine prochaine. Concernant Bard : « Il a simplement une douleur, a précisé son entraîneur, Christophe Galtier, en conférence de presse. Il a actuellement du mal à sprinter, [...] on ne connaît pas encore la durée d'indisponibilité. »

 

Auteur de 5 buts et 3 passes décisives en 8 matches de Championnat cette saison, Amine Gouiri a lui aussi reçu un coup avec les Espoirs, mais il devrait être « opérationnel » dimanche. « Il a fait une petite activité sur le terrain hier (jeudi) avec le groupe, aujourd'hui (vendredi) un peu plus et demain (samedi) totalement, a détaillé Galtier. Son hématome est sorti. Il me semble confiant et libéré. »

 

À propos de Mario Lemina, « marqué » par le cambriolage chez lui dimanche soir, Galtier a précisé qu'une décision serait prise samedi. Le milieu international gabonais de 28 ans est l'un de ses hommes de base au milieu (6 titularisations). « Mario a besoin de se reconcentrer sur son métier, a répondu l'entraîneur niçois. Ça va lui permettre d'évacuer sa colère. Le club est à son écoute pour trouver un lieu où il se sentira bien. »

 

 

13/10

Johan Hamel arbitrera la rencontre, assisté par Mathieu Grosbost et Julien Aube.

 

12/10

Amine Gouiri s'est blessé lors Serbie - France.

 

11/10

 

Melvin Bard, touché à une cheville le week-end dernier en championnat, est forfait en équipe de France Espoirs.

 

 
 

 

 
 
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Les interviews
 
 
 
 

Christophe Galtier répond à Belmadi :
 
Belmadi, je l'ai connu quand il était joueur. Il était déjà excessif. Hier, je l'ai encore trouvé très excessif. Qu'il s'occupe de son équipe et nous laisse travailler sereinement. [...] On est en train de créer un climat malsain et dangereux autour de l'OGC Nice. Mettre la responsabilité sur le club, c'est malhonnête. C'est trop facile de dire que le Gym ne veut pas envoyer ses joueurs en sélection.

 


 

 


 

 

Les déclarations d'avant-match 

 

 

A venir

 

 

Revue de presse

 

 Changements gagnants

L'Équipe

 

D’une équipe de possession, Christophe Galtier a fait de Nice une formation tournée, avec succès, vers la transition. Plongée au cœur du travail effectué par l’ancien technicien lillois.

 

NICE – Quand Christophe Galtier est arrivé à Lyon en 2007, dans un club qui restait sur six titres de champion de France, c’est en tant qu’adjoint qu’il a vu la difficulté de bousculer certaines habitudes. « Le 4-3-3 lyonnais était huilé et ancré dans la tête d’absolument tout le monde, se rappelle-t-il. Lorsque Alain Perrin (alors l’entraîneur principal) avait voulu passer à un 4-4-2, ça avait été une révolution et on a vite abandonné…»

 

Changer de système a beaucoup moins choqué à Nice. Déjà parce que l’équipe azuréenne restait sur une saison ratée, achevée à une décevante 9e place, et le club savait à quoi s’attendre avec l’entraîneur du Lille champion de France. « Les joueurs te donnent un peu leur cerveau, ils te suivent, parce qu’ils sortent d’une saison difficile», confirme Galtier

 

La greffe n’a mis qu’un été à prendre. Après une campagne de préparation inquiétante, l’OGC Nice a démarré le Championnat sur les bases d’un candidat à l’Europe. Troisièmes après neuf journées – et un match en moins, à disputer face à l’OM, le 27 octobre –, les Aiglons séduisent à presque chacune de leurs sorties, dans un style complètement différent de celui qu’ils avaient les précédentes saisons.

 

Fini le 4-3-3 – ou le 3-4-3 – mis en place par Patrick Vieira pendant deux ans et demi puis par Adrian Ursea durant six mois. « Ce n’est pas que je ne maîtrise pas le 4-3-3, précise Galtier. C’est qu’avec du vécu, de l’expérience, je considère que le 4-4-2 te donne plus la possibilité d’avoir différentes animations, et que cet effectif-là, que tu montes dans cette organisation-là, te permet de modifier beaucoup de choses au cours de la saison. »

 

Fini aussi ce jeu qui en faisait l’une des équipes de Ligue 1 gardant le plus le ballon – même de manière stérile – et dont la volonté de relancer court, dès le gardien, était peu négociable. Nice ne se gêne plus pour laisser l’initiative à l’adversaire et le cueillir par des attaques éclair. Ce que faisait le LOSC de ces dernières saisons. La richesse du recrutement (Mario Lemina, Pablo Rosario, Andy Delort, Calvin Stengs, Justin Kluivert et Melvin Bard) a contribué à donner une autre allure à la formation azuréenne, de même que le retour de blessure de Dante. Mais la transformation constatée est d’abord le fruit du travail imaginé par leur entraîneur.

 

L’INTENSITÉ ET LE TRAVAIL COLLECTIF : LES PRÉALABLES

 

Le principal mal niçois avait déjà été identifié par les deux prédécesseurs de Galtier : le manque d’efforts effectués par des joueurs talentueux balle au pied mais aux qualités plus discutables quand ils ne l’ont pas. Dès les premières séances, l’ancien entraîneur de Lille a fait le même constat. « J’ai rapidement vu qu’on perdait le ballon et que ce n’était pas grave : on ne réagit pas, on a des collègues qui ne réagissent pas, souffle-t-il. Ça m’a vite sauté aux yeux. C’est pourtant l’effort collectif qui te permet de récupérer le ballon plus tôt et de faire moins d’efforts. Il faut tout le temps être concerné : soit pour aller harceler, soit pour faire un repli qui va permettre de compenser celui qui va harceler pour toi. »

 

Le message transmis aux joueurs a été direct : « Arrêtez d’écouter votre corps. Vous pouvez faire beaucoup, beaucoup plus. Et beaucoup plus à haute intensité. » Mais sans travail foncier déconnecté des jeux à base de ballon. Galtier est arrivé avec Eduardo Parra Garcia, le préparateur physique avec qui il collaborait dans le Nord et qui a toujours intégré le travail athlétique aux exercices technico-tactiques.

 

L’intensité doit être mise au quotidien, pas seulement pour être prêt physiquement le week-end. « Si je répète qu’on joue comme on s’entraîne, c’est aussi au niveau des intentions de jeu, souligne Galtier. Avec les entraînements, il m’arrive d’avoir un plan pour le prochain adversaire et de me dire : “Tiens, on va juste modifier ça”. À Nantes (2-0, le 12 septembre), on a gagné mais on a fait un match très moyen. Dans l’animation offensive, j’avais fait débuter Calvin Stengs à gauche et Amine Gouiri à droite alors que les deux sont habitués à jouer en faux pied. J’avais un objectif, que je n’ai pas atteint. Je pensais que ça fonctionnerait au vu de ce qu’on avait fait à l’entraînement. J’ai revu les vidéos des séances qui avaient précédé la rencontre et il n’y avait pas eu l’intensité suffisante. Ça avait été trop facile durant la semaine.»

 

LA VIDÉO AUSSI POUR LES MEMBRES DU STAFF

 

Dans son travail de reconstruction du jeu niçois, Galtier a utilisé la vidéo de deux manières. La première fut à destination de ses adjoints, au début de l’été. Si plusieurs d’entre eux l’ont suivi de Lille, la moitié de son staff était déjà au Gym et l’a découvert cet été. Il y a le deuxième adjoint Frédéric Gioria, l’entraîneur des gardiens Nicolas Dehon, le deuxième préparateur physique Christopher Juras et des membres de la cellule d’analyse. « On a beaucoup de don- nées et d’images filmées des séances qu’on faisait dans le club où j’étais, raconte Galtier. Je les leur ai transmises pour mieux leur expliquer comment presser, comment se comporter en bloc médian, en bloc bas… » Concrètement, le technicien leur a décrypté des séances qu’il effectuait à Lille avec leur application en match : ensemble, ils ont revu les deux rencontres de la saison passée opposant le LOSC à Nice, et, surtout, les entraînements qui avaient précédé ces deux matches.

 

Les joueurs niçois, eux, peuvent comprendre les attentes de leur nouvel entraîneur grâce aux écrans disposés dans le vestiaire, la salle de fitness et la salle de soin. Ils ont l’occasion de revoir en boucle le contenu de leurs séances de la semaine, parfois agrémentés de corrections à apporter sur les exercices effectués. «En termes de pédagogie, le joueur aime se regarder, estime Galtier. Il se rappelle de la situation et peut se dire : “C’est vrai que ça aurait été plus facile de faire ça…” Il peut aussi s’identifier à celui qui évolue au même poste. Ce que je demande à Melvin Bard, je le demande aussi à Hassane Kamara. »

 

DES REPÈRES À TRANSMETTRE

 

L’un des objectifs de Galtier est de voir ses joueurs assimiler des repères, variés mais intangibles, en fonction de la zone dans laquelle il évolue. « Ça consiste à dire : on part d’une organisation qui ne change pas et toi, à tel poste, tu dois faire ça, ça et ça. Et on n’y déroge pas, décrit l’entraîneur. L’animation, c’est autre chose, mais on ne change pas d’organisation. Je préfèrerais adapter un joueur que de changer tout le système. »

 

Pour inculquer ses principes, Galtier profite d’un calendrier sans compétition européenne, ce qui lui donne « cinq séances de travail au lieu d’une seule qui ne peut pas être trop longue quand on joue tous les trois jours ».

 

Il a fait tracer des lignes à l’intérieur des terrains d’entraînement. « Ce sont des repères pour montrer que le bloc-équipe doit faire tant en largeur et tant en profondeur, répond le technicien. Ça indique comment se repositionner quand on n’a pas le ballon, et comment on s’ouvre, comment on aère le jeu quand on l’a. Il y a le terrain tracé pour notre organisation défensive avec les endroits où on veut récupérer le ballon. Et il y avait un autre terrain – actuellement en réfection – avec un tracé différent, qui donnait des zones de jeu de possession pour mettre des joueurs à tel endroit et animer notre jeu d’une certaine manière. Mais si je suis là dans trois ans, ces traçages, je n’en aurai plus besoin. »

 

L’objectif est que les repères deviennent instinctifs, et que, grâce à eux, les joueurs trouvent eux-mêmes, sans leur entraîneur, les solutions aux problèmes inattendus posés par l’adversaire. « Ça, c’est le summum, sourit Galtier. C’est quand les joueurs se disent : “En fait, ils jouent comme ça. Contre ce genre d’adversaire, on doit jouer de telle manière”. Quand tu en es là, c’est que tu as travaillé avec un groupe depuis un moment. » Ses Niçois n’en sont pas encore à ce stade.

 

NE PAS ÊTRE QU’UNE ÉQUIPE DE TRANSITIONS

 

Quand on lui demande quel match du Gym il a préféré cette saison, Galtier répond celui face à Brest (2-1), juste avant la trêve. L’opposition n’était pas féroce, mais ce que l’entraîneur apprécie, c’est d’avoir vu autant d’occasions créées face à un bloc bas. « Notre marge de progression, à l’équipe et à moi, c’est de ne pas être catalogué que comme une équipe de transitions, signalet-il. La transition, c’est ce qui avait amené de la réussite à Lille. Mais dès qu’on était contre des blocs bas, ça buggait. Si on n’est à l’aise que sur le jeu d’attaques rapides, on va coincer. Tous les entraîneurs travaillent, et beaucoup travaillent très bien. En plus, c’est un style énergivore. Et qu’est-ce qu’on fait quand on tombe sur un bloc bas ? »

 

Pour contourner le problème face à Brest, le technicien s’était inspiré d’un match de Ligue des champions qu’il avait regardé dans la semaine. Nouveauté, la plupart du temps, c’est avec une défense à trois, où pouvait rester Bard, que le Gym attaquait. « On s’adapte aux organisations défensives adverses, répond Galtier. Mais ce qu’on fait n’est pas encore suffisant : on a beaucoup plus de lacunes que ce que vous pensez, poursuit-il, sans dire lesquelles. Vous ne le voyez pas, mais entre ce que je demande aux joueurs et le résultat, on est loin du compte. Il faut passer d’être une équipe à fort potentiel à être une équipe forte. Il reste du travail… »