Le président niçois avait déjà averti en début de semaine que l'OGC Nice jouera, même si les joueurs du gym sont en grève, les 24-25-26 octobre. Aujourd'hui, il réaffirme sa position dans Nice Matin en affirmant : "  Les joueurs devront assumer les conséquences économiques s'il y a grève. Je peux dire que l'OGCN jouera avec les joueurs qui ne seront pas en grève et les jeunes. Lundi ou mardi, il y aura une réunion avec les joueurs et le staff technique pour leur expliquer la situation. Mais je les préviens en cas de grève, ils perdront 25 % de leur salaire, pas seulement deux heures ! Quant aux arbitres, ils seront réquisitionnés car ce ne sont pas des salariés et ont une mission de service public. Enfin, je confirme que les représentants de l'UNFP ne rentreront pas dans nos locaux s'ils ont l'intention de venir à Nice. Ils devront trouver un local ailleurs "

Autant on peut se poser la question sur l'opportunité de cette grève dans ce monde toumenté, autant on peut, aussi, s'interroger sur la vision du président niçois concernant un des droits fondamentaux du travail: la grève. En effet, il est proprement scandaleux de faire une chantage comme celui que ce dernier fait. Réduire de 25% le salaire pour deux heures de grève! C'est honteux! Les joueurs n'auront qu'à ne pas venir de la semaine, au moins la sanction financière sera logique.

Au fait Maurice, ce jour là, si nous jouons avec l'équipe "bis", le prix des places sera réduit de 25%... allons jusqu'au bout de la logique! Car là, c'est le supporter qui sera trompé sur la marchandise.

Au final, tout n'est pas perdu, Lionel Létizi explique : " J'espère que l'on va trouver un accord, je suis un optimiste. Je n'aime pas le conflit, je suis toujours pour la diplomatie. J'espère vraiment que l'on va trouver un accord avant le week-end de grève. Ce serait mieux pour tout le monde. Je serais le plus heureux du monde." sauf si le président niçois continue à mettre de l'huile sur le feu en affirmant :"... La quasi-majorité des joueurs ne sait pas pourquoi ils doivent faire grève..."

Pour conclure, une bataille dans ce microcosme footballistique dont les supporters sont exclus, comme d'habitude!