Fiche technique

 Stade du Ray, OGC Nice bat AS Nancy Lorraine 1 à 0 (mi-temps 0-0)
 
 11.873 spectateurs
 


 Arbitre : M. Bré
 
 But : 

 Nice: Hellebuyck (69è)
 
 Avertissements :

 Nice: Rool, Echouafni
 Nancy : Brison, Puygrenier, Sauget, Andre Luiz
 Les équipes :
 
 Nice : Lloris - Jeunechamp, Yahia, Gace, Rool (Gace, 46è) - Echouafni (c), Balmont, Hellebuyck, Ederson - Laslandes, Bamogo (Traoré, 89è)
 
 Nancy : Bracigliano (c) - Sauget, Andre Luiz, Puygrenier, Biancalani - Bérenguer, Gavanon, Brison (Sarkisian, 77è), Dia (Malonga, 68è) - Fortuné, Curbelo
 
 Résumé  
 
 Nice à toute vapeur par Sport24.com

 Invaincu depuis octobre, Nice a signé une 3e victoire d’affilée en dominant Nancy avec un jeu séduisant (1-0). Les Aiglons remontent à la 4e place, à un point de Lorrains qui marquent définitivement le pas.
 
 Qui aurait pensé qu’on parle d’Europe au moment où Nice (6e) et Nancy (3e) s’affrontaient au Stade du Ray pour le compte de la 21e journée de Ligue 1 ? Les sujets communs entre les deux clubs ne manquaient d’ailleurs pas. On pouvait ainsi tout aussi bien évoquer la défense, entre les deux équipes les plus hermétiques du championnat, ou la CAN, avec 9 joueurs mobilisés par la compétition à elles deux. Invaincu à domicile depuis près d’un an pour l’un, et dépassé par Bordeaux samedi soir pour l’autre, Nice et Nancy se retrouvaient également sur le même objectif : la victoire.
 
 Nice à l’attaque

 Ces retrouvailles entre les deux finalistes de la Coupe de la Ligue 2006 marquaient les débuts de Gérald Cid côté niçois alors que Pablo Correa était privé de l’une de ses armes offensives, Kim. Entre deux équipes réputées pour leur engagement, on s’attendait plutôt à un match fermé. Mais c’est une avalanche d’occasions que les deux équipes nous proposaient dans une première période très animée. Pendant une demi-heure, celles-ci étaient exclusivement à l’avantage des Aiglons, très entreprenants et aimantés par le but. Dès la première minute, une tentative d’Ederson échouait dans le petit filet (1e) puis Laslandes manquait le ballon seul aux six mètres (3e). Il y avait le feu dans la défense nancéienne et Bracigliano devait avoir la main ferme sur une volée de Laslandes (12e). En danger également sur coup de pied arrêté, l’ASNL hésitait à sortir, craignant les contres niçois, et Bamogo était tout près de justifier cette frilosité en frappant au ras de la lucarne (28e).
 
 Forcément, après une telle entrée en matière, l’OGCN éprouvait le besoin de souffler quelque peu et Nancy en profitait pour venir chatouiller Lloris. Le portier sudiste se détendait sur un tir croisé de Fortuné (32e) puis était plutôt heureux de voir les têtes de Puygrenier (33e) et Berenguer (41e) passer au-dessus de son cadre. Bracigliano n’en était pas pour autant réduit au chômage technique, sauvant son équipe d’une superbe détente sur un contre heureux de Bamogo (37e) avant que Laslandes n’expédie sa volée en tribunes (44e). Ouf !
 
 Le numéro d’Hellebuyck

 La venue de la pause était amplement méritée pour des acteurs qui s’étaient formidablement dépensés durant 45 minutes. Tout juste le public pouvait-il regretter de ne pas avoir vu de buts. Car les opportunités fleurissaient beaucoup moins en 2e période. Plutôt logique au vu de la débauche d’énergie. Cela correspondait également à une volonté des Nancéiens de prendre moins de risques en sautant le milieu de terrain. Il fallait ainsi un superbe jeu à une touche de balle pour permettre à Bamogo de se montrer dangereux mais Bracigliano se jetait fort à propos dans les pieds de l’attaquant niçois (51e). L’entreprise d’endormissement de la part de Nancy fonctionnait plutôt bien et les Lorrains pouvaient recommencer à pointer le bout de leur nez. Brison, oublié par la défense, obligeait ainsi Lloris à repousser le ballon en corner (60e) puis le portier niçois avait lui aussi la main solide au premier poteau sur un tir de Fortuné (66e).
 
 Bien campée, l’ASNL sentait qu’elle pouvait viser peut-être mieux que le match nul. Hellebuyck n’attendait pas quatre minutes pour lui ôter cette perspective. L’ancien Parisien enchaînait un superbe contrôle orienté avec un bolide des 20 mètres pour débloquer le compteur (1-0, 70e). Le coup était rude pour les Nancéiens, tout près d’offrir un 2e but dans la foulée quand Gavanon transmettait la balle à Ederson (71e). Les 20 minutes restantes mettaient ainsi en lumière les difficultés offensives actuelles des Lorrains, incapables de revenir. C’est un nouveau coup d’arrêt pour les joueurs au Chardon, battus pour la 3e fois de la saison. Nice, lui, peut avoir des ambitions.


 Le jeu et les joueurs par Sport24.com
 
 
 11e match sans défaite, 3e victoire d’affilée, 1 an d’invincibilité à domicile : que les temps ont changé pour Nice en l’espace d’une année. D’autant plus que, comme souvent, la manière a été convaincante. Surtout en première période où le milieu Balmont-Echouafni-Hellebuyck aura mangé son homologue. Infatigable et auteur du but victorieux, le troisième est évidemment l’homme du match. Devant, Bamogo s’est montré particulièrement en jambes et a reçu une ovation méritée. Sollicité par intermittence, Lloris a été très solide quand il le devait, derrière un axe où Cid a choisi la sobriété pour sa première apparition, ne prenant aucun risque.
 
 Côté nancéien, on va forcément repenser au spectre de la saison passée quand les hommes de Pablo Correa avaient craqué lors des matches retour. L’ASNL a longtemps repoussé l’échéance, en partie grâce à un Bracigliano rassurant mais il a dû s’incliner sur la frappe d’Hellebuyck. Parfois mise en difficulté, la charnière André Luiz-Puygrenier l’a été aussi parce que la paire de récupérateurs Berenguer-Gavanon n’a pas su endiguer les vagues niçoises, souvent piégée dans son dos par les incursions des milieux sudistes. Mais on a surtout constaté une nouvelle fois les carences offensives du moment. Curbelo n’aura pas fait oublier l’absence de Kim, loin de là, alors que Dia n’a jamais réussi à faire la différence.


 
 Avis Latérale Nissart.com

 Une victoire méritée face à des nancéiens toujours aussi agressifs dans le jeu, mais que d'occasions non transformées par les niçois. Nice rentre dans la course à l'Europe et surtout se rapproche très rapidement des 42 points synonymes de maintien. Bref un bonne chose... surtout face à Nancy :)


 
 Revue de Presse

 Vainqueur de Nancy (1-0) lors de la 21e journée grâce à un but de David Hellebuyck, Nice est désormais quatrième du classement de Ligue 1. Les Aiglons pointent à une petite longueur des Lorrains, qui rétrogradent au troisième rang après la victoire de Bordeaux au Mans (1-2) samedi.
 
 Nice, toujours plus haut par Eurosport
 
 Invaincu depuis le 6 octobre, l’OGC Nice est désormais au pied du podium de la L1 après son court succès face à Nancy. Une victoire méritée au terme d’un match spectaculaire et qui a confirmé les difficultés actuelles des Lorrains.

 Les Aiglons ne s’arrêtent plus par Football 365

 

 Réactions

 Frédéric Antonetti :

 "C'est une victoire dure. Mais Nancy est très coriace et difficile à jouer. On a eu 7 ou 8 situations nettes, eux 2 ou 3. On les a mis plus en danger qu'ils nous ont mis en danger. On n'a rien lâché physiquement. Et en plus, on s'est créé quelques actions intéressantes. Je félicite les joueurs pour cela. Si on était 4e à deux journées de la fin, je regarderais le classement. Mais aujourd'hui, le 12e, Rennes, a 28 points. Et c'est une belle équipe. Il reste 17 journées et d'autres équipes peuvent faire ce que l'on a réalisé la saison dernière. Il faut être réaliste."

Pablo Correa :

 "On perd sur un exploit individuel et c'est ce qu'on craignait. Cette équipe de Nice est redoutable. Mais je pense qu'on a fait un bon match. Et il y a eu cet exploit d'Hellebuyck. On a été dominé, c'est normal. On savait que ce serait un déplacement périlleux. Quant à notre situation actuelle, il ne se passe rien du tout. C'est paradoxal: là où vous voyez une tragédie, on voit un motif de satisfaction. Nancy a pris ce championnat avec beaucoup de précaution. Depuis une vingtaine d'années, on n'arrivait pas à évoluer deux saisons de suite en Ligue 1. C'est notre 3e année, on continue notre apprentissage. Pour différentes raisons, on a fait de Nancy un favori. Mais si l'appétit vient en mangeant, ce n'est pas le cas chez moi. Aujourd'hui, on est venu avec les moyens qui sont les nôtres et on s'est incliné face à un bon adversaire."

 

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