Dernier match Europa League pour l'OGC Nice et sûrement premier match pour quelques joueurs ... Retrouvez toutes les infos en direct
Les stats
Côte au 07/12/20 Nice : 2.95 - N : 3.40 - Leverkusen : 2.00
Les 5 derniers matchs
Hapoel Beer Sheva:
03.12.20 Slavia Prague - Hapoel Beer Sheva 3 - 0 UEFA Europa League
30.11.20 Hapoel Beer Sheva - Hapoel Haifa FC 2 - 2 Ligat Al
26.11.20 Bayer Leverkusen - Hapoel Beer Sheva 4 - 1 UEFA Europa League
21.11.20 MS Ashdod - Hapoel Beer Sheva 2 - 0 Ligat Al
08.11.20 Hapoel Beer Sheva - Hapoel Kfar Saba FC 0 - 0 Ligat Al
Nice
06.12.20 Reims - Nice 0 - 0 Ligue 1
03.12.20 Nice - Bayer Leverkusen 2 - 3 UEFA Europa League
29.11.20 Nice - Dijon 1 - 3 Ligue 1
26.11.20 Nice - Slavia Prague 1 - 3 UEFA Europa League
08.11.20 Nice - Monaco 1 - 2 Ligue 1
Côte au 07/12/20 Nice : 3.20 - N : 3.70 - Leverkusen : 2.01
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Les news
09/12
Le groupe niçois : Benitez, Cardinale, Rolland - Bambu, Pelmard, Coly, Pionnier, Crétier, Prso - Boudaoui, Schneiderlin, Thuram, Trouillet, Wade - Lopes, Claude-Maurice, Ndoye, Mahou, Ben Seghir.
08/12
Kristo Tohver (EST) arbitrera la rencontre assisté de Silver Koiv (EST) et Aron Härsing (EST)
L'interview
Déclarations d'avant-match
A venir
Revue de presse
Cardinale, fin de tunnel
L'équipe
Déjà éliminé, Nice va aligner ce soir une équipe rajeunie que le gardien réintègre, plus de deux ans après son dernier match officiel.
Onzièmes de L1, les Niçois ont d’autres soucis que la Ligue Europa, dans laquelle ils sont déjà éliminés, et beaucoup de titulaires habituels ont été exonérés du voyage en Israël pour mieux préparer le déplacement à Rennes dimanche. Il y aura donc de nombreux jeunes, ce soir à Beer-Sheva, et un revenant que personne n’avait pu oublier. Même s’il n’a pas disputé un match officiel depuis le 25 août 2018 (0-4, contre Dijon), Yoan Cardinale (26 ans) reste plus qu’un gardien remplaçant car il est une figure du Gym, son club formateur, et il est impossible de ne pas le remarquer lors des rencontres à huis clos.
« Cardi » est celui qui harangue constamment, guide, conseille, alerte qu’un adversaire presse, et sa voix fait ainsi partie du décor de cette saison particulière. Après l’avoir énormément entendu, on va le voir ce soir car Adrian Ursea, le successeur de Patrick Vieira sur le banc, ménage Walter Benitez. « Ça fait longtemps que je connais le footballeur, l’homme, et je suis sûr que Cardi va remplir son rôle », confie Ursea, qui l’a côtoyé de 2016 à 2018 en tant qu’adjoint de Lucien Favre.
Après une première saison exceptionnelle, conclue sur le podium de la L1, le gardien avait perdu sa place en octobre 2017 et il l’a très mal vécu. Il n’hésite pas aujourd’hui à évoquer cette dépression car elle est bien derrière lui, et ceux qui le découvrent maintenant ne se doutent pas de ce qu’il a enduré. « Je n’étais pas au courant de sa dépression, mais il y a un monde d’écart par rapport à ce qu’il a vécu. Il a toujours la joie de vivre même s’il ne joue pas, décrit Nicolas Dehon, devenu entraîneur des gardiens en janvier. Il est toujours enthousiaste dans mes séances, et c’est un vrai cadre du vestiaire. Il a une grosse aura par rapport à tous les joueurs. C’est la locomotive car il aime son club. Il souffre de voir le Gym avec des mauvais résultats, mais il est toujours là pour remonter le moral des autres. »
En première ligne pour intégrer les nouveaux ou glisser à un cadre qu’il est en train de se relâcher, Cardinale n’est pas qu’une mascotte qui plaisante. Passé de troisième gardien à numéro deux cette saison, il a reconquis une légitimité sportive qui lui donne le droit de retrouver la compétition avec une certaine assurance. « Il a une carrière, il ne faut pas l’oublier. Ce n’est pas un tout jeune qui arrive, poursuit Dehon, qui ne va rien changer au protocole d’avant match. Il n’est pas difficile, il sait se gérer et aborde les événements avec joie. »
Cardinale avait ainsi le sourire contagieux, hier, au moment de parler de son retour : « Je suis très heureux. Ça fait plus de deux ans, c’est un match assez important pour moi et pas mal de joueurs. On a beaucoup à prouver, pas grand-chose à perdre. Quoi qu’il arrive, ce sont quatre-vingt-dix minutes de bonus. » Et si le Gym gagne enfin après six matches sans succès, tout le monde aura une bonne raison de rigoler
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