36ème journée de la L1: Marseille - Nice (les groupes + Revue de presse)

Les news

Les déclarations d'avant-match

Dante :

Il y a toujours un truc en plus lors de ce match, c'est un derby. L'enjeu est énorme. Il faudra être au top, tout donner et laisser notre peau sur le terrain pour gagner ce match 

Arnaud Souquet :

On a un gros calendrier, tous les matchs seront difficiles jusqu’à la fin. Il faudra prendre des points à Marseille la semaine prochaine.

Lucien Favre :

On va à Marseille, à Lyon, il faudra faire des exploits. Tout reste ouvert partout, pour le podium, l'Europe, la relégation.

Revue de presse 

Nice a du gros à moudre

VINCENT VILLA. L'équipe.

Le Gym, qui se déplace à Marseille, ce soir, et à Lyon dans deux semaines, n'a pas trop réussi face aux cadors.
Un voyage à Marseille ce soir, un déplacement à Lyon pour finir, la réception de Caen entre les deux : le dernier triptyque de la saison niçoise propose surtout les meilleurs pour la fin. Mais, jusque-là, cette saison, les gros n’ont pas permis au Gym de faire beaucoup de gras au classement. Si les deux confrontations face à Monaco (4-0, 2-2) restent très positives, Paris (0-3, 1-2), Marseille (2-4) et Lyon (0-5) n’ont rien laissé à becqueter aux Aiglons.

Finalement, pour le moment, ces derniers ont glané 0,66 point par match face à ce quatuor, contre 1,75 en 2016-2017, un exercice historique, démentiel, qui rend forcément la comparaison désobligeante. Un an après avoir lutté pour le titre, il s’agit désormais de perpétuer le statut européen du club, une ambition qui va réclamer un, voire deux exploits. L’OGCN peut-il, dès lors, hausser son niveau, dans un Stade Vélodrome confisqué par l’allégresse et la ferveur qui accompagneront forcément les finalistes de la Ligue Europa ? Les Niçois l’ont fait le 16 janvier, en Principauté (2-2, 21e journée), un soir où la victoire avait décampé durant le temps additionnel, à la suite d’une action monégasque pleine de filouterie.

Plus récemment, malgré la défaite, ils ont apporté des garanties de compétitivité face à la belle machine parisienne (1-2, 30e j.). « C’était un bon match, on a eu des occasions, on ne doit pas le perdre, a rappelé Lucien Favre, jeudi. À Marseille, il faut être capables de se dépasser, même pas se dépasser, plutôt se forcer. » Tout sera là pour y concourir : le cadre, l’adversaire, l’enjeu, mais aussi les obligations de leur hôte, à qui une victoire est nécessaire pour ne pas esquinter ses rêves de podium. Ça devrait limiter les exercices de calcul, côté phocéen.

“On aime quand le jeu est ouvert, ça nous convient davantage DANTE, CAPITAINE DE NICE

« Contre les gros, on est peut-être un peu plus à l’aise, car ils défendent moins, juge paradoxalement le capitaine, Dante. On aime quand le jeu est ouvert, ça nous convient davantage que les “petites” équipes, qui se regroupent plus. Par contre, ça n’a rien à voir au niveau de l’intensité et de la qualité. Tous les joueurs vont devoir sortir trois bons matches. »

La définition d’une grosse performance est donnée par Lucien Favre et elle nécessite plus d’une ligne. « Il faudra jouer, mais de façon intelligente, en prenant des risques, également, pour les déstabiliser, énumère le technicien suisse. Il faudra aussi bien défendre, bien presser, faire des courses. Parfois, j’aimerais qu’on parte davantage balle au pied ou qu’il y ait plus d’appels en profondeur pour déranger l’adversaire. Je fais référence au démarquage, au double démarquage, à l’aptitude d’exiger le ballon puis de le réclamer à nouveau, si on se fait tacler. »

C’est donc un soir à ne rien oublier, surtout pas d’en faire deux fois plus. Nice, septième à un point du cinquième, n’a plus le choix, à l’heure de s’attaquer à ce sommet, pour espérer grimper encore au classement.

Revoilà Mandanda

Blessé à Dijon (3-1) il y a un peu plus d’un mois, le gardien de but de l’OM devrait effectuer son retour à la compétition face à Nice, ce soir.
MARSEILLE – En costume sombre et cintré, Steve Mandanda a suivi la demi-finale retour contre le RB Salzbourg (1-2 a.p.) en tribune, jeudi soir, assis juste derrière le banc marseillais et à quelques sièges de son président, Jacques-Henri Eyraud. C’était déjà une surprise de voir le gardien international en Autriche, placide au milieu du public bouillant de la Red Bull Arena, même si son nom n’a finalement pas été couché sur la feuille de match. Il se sentait pourtant prêt à jouer cette rencontre décisive, mais le staff technique n’a pas souhaité prendre le moindre risque à son sujet après deux blessures musculaires cette saison. La dernière, au quadriceps, remonte à un mois seulement face à Dijon (3-1, le 31 mars) et il faut éviter toute rechute vu les échéances qui arrivent.

Depuis mardi, Mandanda a repris l’entraînement collectif avec un peu d’avance sur les délais initialement annoncés – entre quatre et six semaines d’absence. Rudi Garcia a laissé planer le doute hier en conférence de presse, mais le portier postule bien à une place dans le onze de départ face à Nice, dès ce soir. Sous les yeux de Franck Raviot, l’entraîneur des gardiens de l’équipe de France, qui est annoncé au Vélodrome pour ce match contre le Gym, il devrait effectuer son retour à la compétition après une course contre la montre de plusieurs semaines, où il a alterné le travail à la Commanderie, sous la direction du staff médical, mais aussi en dehors avec Jean-Georges Cellier, ancien kiné de l’OM remercié en juin 2017. Malgré l’intérim réussi de Yohann Pelé, décisif en Autriche, Garcia pourrait choisir de relancer Mandanda afin de lui donner du temps de jeu et des repères, avec dans le viseur cette finale de Ligue Europa face à l’Atlético de Madrid, le 16 mai.