Olivier, comment vivez-vous cette fin de saison bizarre à Nice, qui est presque le seul club à ne rien jouer d’ici la fin du championnat ?

Oui, nous sommes vraiment entre deux eaux. Enfin, il faut tout d’abord préciser que le maintien n’est pas mathématiquement assuré. Un ou deux points en plus nous permettraient de l’avoir littéralement en poche. Mais nous sommes assez tranquilles en ce qui concerne le bas du tableau, et trop loin des places européennes. Nous allons quand même donner le maximum en cette fin de saison. Il y a des joueurs en fin de contrat, d’autres qui veulent gagner leur place ou se montrer. On va avoir des matchs contre des équipes bien classées (PSG, OM, Toulouse et Lille), cela va nous motiver encore un peu plus pour montrer qu’on pouvait être à leur niveau.

Quel bilan faites-vous de cette saison en passe de se terminer ?

Il reste quand même positif. On est 8e et quasiment assuré du maintien et demi-finaliste de Coupe. En début de saison, après avoir perdu 60% de nos titulaires, on aurait signé tout de suite pour une telle saison. Maintenant, on est parti sur les chapeaux de roue, on s’est retrouvé deuxième assez rapidement, et cela a créé une certaine attente chez nos supporters. On n’a pas pu se maintenir à ce niveau tout le temps dans cette deuxième partie de saison et je comprends leur déception.

Dans une semaine, vous allez au Parc des Princes. Comment voyez-vous ce déplacement ?


C’est un peu tôt pour en parler car là nous sommes en période de réoxygénation, on se concentrera sur ce match la semaine prochaine. Mais le Parc, c’est un beau stade dans lequel on se sent à l’aise et où réussit bien (victoire 3-2 des Aiglons la saison dernière ndlr). Ce sera une rencontre probablement à guichets fermés et où l’on n’aura rien à perdre, c’est souvent le cas et c’est pour ça que tout le monde aime jouer au Parc.

Comment voyez-vous le PSG qui reste sur deux lourdes défaites en championnat face à Marseille et Toulouse ?

Cela reste une très bonne équipe. Il y a de nombreux joueurs dangereux, et des joueurs talentueux comme Sessegnon, Hoarau, et Sakho en défense. Ils ont aussi des anciens qui mènent bien leur barque, cela reste solide.

Enfin, vous concernant, vous arrivez en fin de contrat en juin, comment voyez-vous votre avenir ?

Pour l’instant, je ne me pose pas la question. Je profite des dernières semaines qui me restent et je vais voir ce que l’on pourra se dire avec les dirigeants. Ce qu’ils vont dire, et ce que je veux également de mon côté. Mais pour l’instant, je profite. Je sors d’une saison pleine où je n’ai manqué qu’un match, j’ai marqué et fais des passes, à 36 ans, je suis encore là.