Depuis le début de la saison, l'OGC Nice avait transformé le stade du Ray en forteresse imprenable. Invaincue sur la phase aller à la maison, la formation dirigée par Frédéric Antonnetti s'était même mise à croire en l'impensable lorsqu'à l'extérieur, l'équipe azuréenne s'est mise à décrocher quelques bonnes performances.

 

Depuis la défaite au Mans (2-0) au début du mois d'octobre, les Aiglons s'étaient mis à voir la vie en rose. De la 11e à la 23e journée, ils n'avaient pas connu le moindre échec en championnat. Une performance de choix qui s'est muée en marche en avant époustouflante donnant au passage des ailes à une équipe cantonnée dans un passé récent à défendre sa peau en L1, en lui offrant d'autres perspectives de lendemain.

Au ralenti

Cette collection automne-hiver resplandissante, qui avait placé les Niçois dans les hauteurs du classement à l'instar des Manceaux, a cependant reçu quelques coups de ciseaux depuis quelques journées.

Lors des six dernières sorties, Lloris et ses coéquipiers n'ont amassé que quatre points. Depuis trois mois, les joueurs azuréens n'ont pas réussi à marquer plus d'un but par match. Et surtout ils ont concédé deux défaites à domicile (face à Marseille et Auxerre). Deux revers consécutifs qui ont ralenti la marche en avant des Niçois, dans une période où à l'extérieur Echouafni et les siens ne se débrouillent pas trop mal pour ramener des points. C'était le cas la semaine dernière à Saint-Etienne (0-0) où l'OGC Nice, grâce à un Lloris des grands soirs, a freiné la progression stéphanoise.

Un coup de moins bien à mettre en parallèle avec la baisse de régime du Brésilien Ederson, qui la saison prochaine portera les couleurs de l'Olympique Lyonnais, lorsque l'on regarde ses statistiques individuelles (359 duels dont 51,5% gagnés avant le déplacement à Saint-Etienne). « Il n'a jamais joué à 100 % » déplorait récemment Antonetti. « J'avais besoin de soins, je n'ai pas toujours pu m'entraîner normalement, c'est un petit détail qui a pu peser au moment des matches » avouait le milieu offensif sud-américain.

Sans Balmont ni Cid

Avec le temps qui passe, les Niçois aimeraient bien retrouver de leur superbe à domicile. « On vient d'aligner notre 10e match à l'extérieur sans défaite, mais pour bonifier cette performance, il nous faut absolument gagner à nouveau au Ray » faisait remarquer l'ancien Rennais Jeunechamp à la sortie des vestiaires de Geoffroy-Guichard.

Face au Mans, les Niçois devront composer sans Balmont, suspendu. Laslandes (cuisse gauche) est incertain tout comme Hognon, en phase de reprise. Rool, absent face à Saint-Etienne en raison d'une gastro-entérite, est rétabli. Cid, qui avait remplacé l'ancien Lensois dans le Forez, souffre d'une fracture de la mâchoire tandis que Yahaya est handicapé par une fracture à un métatarse du pied droit. Un effectif amputé qui n'enlève rien à l'envie niçoise de contrarier les désirs sarthois.