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Le défenseur de l'OGC Nice Renato Civelli a reconnu lundi avoir marqué "du bras" dimanche le but égalisateur dans le temps additionnel du match Nice-Lyon (2-2) et s'en être excusé après visionnage des images auprès de M. Stéphane Bré, l'arbitre de cette rencontre. "Sur le corner de Chaouky Ben Saada repris de volée par Nemanja Pejcinovic, j'essaie de mettre la poitrine mais c'est finalement du bras que je touche le ballon", a expliqué lundi Civelli, à l'issue du décrassage. "Je suis allé m'excuser auprès de M. Bré. Je ne le fais pas souvent mais pour une fois que l'arbitre est sympa. Et puis sur l'action, tout va tellement vite. C'est très dur à juger. Les arbitres peuvent se tromper comme nous, joueurs", a encore raconté le défenseur central argentin de l'OGCN."Qui s'est préoccupé de nos buts valables et pourtant refusés dans la saison? Pas grand monde! Là, tout le monde en parle parce que c'est Lyon", a-t-il lancé en conclusion.

L'entraîneur adjoint de Nice, Frédéric Gioria, est par ailleurs revenu lundi sur son altercation avec le président lyonnais Jean-Michel Aulas survenue dans les couloirs du stade du Ray devant les caméras de Canal+ après le dénouement inattendu de la rencontre (Lyon menait encore 2-0 à la 89e). Aulas: Gioria, parmi ceux "qui ne réfléchissent pas trop"
"A chaque match, Aulas met la pression et personne ne dit jamais rien. Là, il a attendu les arbitres. Son équipe a concédé le nul, qu'il s'en prenne à ses joueurs. Quand on mène 2-0 et qu'on se fait rejoindre par Nice, on ne mérite pas d'être champion", a lancé Frédéric Gioria, toujours aussi remonté après l'attitude "d'un grand président sous pression actuellement".Aulas avait expliqué dimanche, lors d'un point presse improvisé à la sortie du stade du Ray, avoir "eu une simple discussion avec l'arbitre qui était de bonne qualité et qui a reconnu que le but égalisateur de Nice était litigieux". "La personne du staff niçois qui est venue m'agresser ne mérite pas qu'on parle d'elle", avait encore déclaré le patron des Gones."Lui parle de respect, qu'il respecte déjà les arbitres et le football, a relancé Gioria. Les personnalités se révèlent toujours dans les moments difficiles". M. Aulas a estimé lundi soir sur Infosport que les propos en fin de semaine dernière de Frédéric Antonetti, entraîneur de Rennes, sur des pressions qui seraient exercées sur les arbitres à Lyon, ont "desservi (...) les gens qui (ne) réfléchissent pas trop et dont ce préparateur physique (Gioria) doit faire partie". "Ce que dit ce monsieur (Gioria) est inexact", a encore rétorqué lundi soir sur Infosport le président de Lyon, accusant M. Gioria de "mauvaise foi extravagante".