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Elle est bienne bonne, celle-là ! Après quatre revers de suite en Championnat et en Coupe, Nice, pourtant mené au score, s’est redressé le moral au Mans (1-2), grâce à Fae et Mahamane Traoré, l’apport des trois remplaçants entrés en cours de jeu ayant été capital (sauvetage sur sa ligne de Cid ; Mouloungui et Traoré à la conclusion du deuxième but). Celui-là, Loïc Rémy ne l’a pas vu. L’attaquant martiniquais était alors immobilisé dans le vestiaire niçois, où M. Poulat l’avait envoyé près d’un quart d’heure plus tôt en même temps que le Manceau Cerdan, pour acte de brutalité.

Rappel des faits. À la 76e minute de jeu, Faé égalise. Rémy se précipite pour ramasser le ballon au fond du but, mais Cerdan l’a déjà en mains. Le Niçois veut le lui prendre, ce qu’il n’avait pas à s’autoriser, déclenchant logiquement une réaction épidermique du côté manceau, avec option échauffourée générale : « Je ne suis pas du genre à agresser les gens. Mais dans des matches comme ça, tendus, où on a besoin de points, j’avais vraiment envie de bien faire et de marquer, d’autant que j’avais eu juste avant une occasion que le gardien avait sortie. J’étais surmotivé quand il y a eu cet incident avec un carton rouge assez logique. Je veux prendre le ballon, il me pousse, je réagis, il me tire les cheveux, un coup de poing part… Au vu des images, j’aurais quand même pu me contrôler. Je n’ai pas été maître de moi, les nerfs ont lâché et ce n’est pas une bonne image à donner. Je me pénalise et pénalise l’équipe. » ogcnice.info

Avant que son cas ne passe devant la commission de discipline jeudi, Rémy sera absent à Nancy demain (match en retard de la 20ejournée). Il s’ajoute à la liste déjà bien fournie de suspendus niçois en Lorraine (Sablé, Adeilson, Rool, Apam, Fae). Pour Frédéric Antonetti, l’épisode en question n’avait pas lieu d’être, mais il n’a pas dégénéré non plus en combat de coqs. Aussi, hier matin, sans avoir revu les images, il considérait « que c’était plus de la bêtise qu’autre chose. Ce sont des trucs qui ne doivent pas arriver, mais ça arrive, et des échauffourées comme ça après un but, c’est fréquent. J’aurais préféré, d’un point de vue psychologique, que M. Poulat mette un jaune à chacun parce le match avait été correct ».