Onzièmes avant leur match à Paris, les Niçois ont ressenti une forme d’injustice par rapport à la bonne saison qu’ils réalisent. Un sentiment qui a dû les aider à trouver les ressources pour battre le PSG. 

 

A quoi tient une saison ? Sixièmes avant le début de la 33eme journée, les Niçois se retrouvaient onzièmes dimanche au début de leur match à Paris. Leur pire classement depuis la mi-septembre. Une péripétie du calendrier qui n’avait pas manqué de les motiver comme en témoigne Olivier Echouafni : « Quand on a vu les résultats de samedi, cela nous a remontés. » Puis le capitaine de l’OGCN ajoute : « Depuis le début de saison nous sommes classés dans la première moitié, nous voulons y rester. »

Il est vrai que la situation avait quelque chose de cocasse. A la 80eme minute du match contre le PSG, Nice, mené 2-1, était toujours onzième. Deux exploits signés Koné et Ederson plus tard, les Azuréens retrouvaient le classement qu’ils estiment mériter. C’est du moins l’avis de Frédéric Antonetti : « Par rapport à tout ce qu’on a montré tout au long de la saison, je trouvais ça dur de voir qu’on était onzième samedi soir. On mérite mieux que cela. » Ambitieux, il ajoute : « On veut finir le plus haut possible. Pour nous, ça veut dire cinquièmes. » L’analyse du classement des Azuréens depuis le début de saison donne raison à l’entraîneur azuréen.

Les Niçois ont occupé leur pire classement (Ndlr : 16eme) au soir de la première journée après une défaite à Caen. Depuis la mi-octobre, ils n’ont pas quitté les huit premières places de la Ligue 1. A cinq journées de la fin du Championnat, le bilan est déjà bon pour une équipe qui a lutté jusqu’à la dernière minute pour sauver sa place dans l’élite. L’ancien coach de Bastia y voit l’une des raisons du succès niçois cette saison. « L’année dernière on a joué le maintien jusqu’à la fin. Je savais que l’on allait faire une bonne saison cette année. Quand on souffre autant, après on fait les choses différemment. » S’ils sauvent leur peau, Toulouse, Lens, Paris ou Strasbourg pourront toujours s’en inspirer.